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Une apparition en plein jour
Modérateurs : Webmasters, Administrateurs du forum
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Une apparition en plein jour
Ma première expérience, je l'ai vécue alors que j'étais jeune. Je ne me rappelle plus exactement quand, mais je me rappelle que j'avais encore mon chien a cette époque, puisque c'est lui qui me l'avais "montré". Je devais avoir dans les 12 ans. A cette époque, j'avais déjà entendu beaucoup d'histoires de fantômes, de sorcellerie et de miracles, car mes parents vivaient à la campagne en Italie et les campagnes apportent toujours leur lot de folklore et de légendes. A peu près tout le monde dans la famille avait ses histoires, plus ou moins farfelues, parlant de lutins, d'apparitions ou de sorcières. Mais moi, je n'avais rien vu... pas encore.
Comme tous le monde, j'avais déjà eu l'occasion de voir une porte s'ouvrir ou claquer toute seule. Une fois, j'en ai vu une s'ouvrir devant moi, la poignée s'étant tournée seule, sans qu'il y ait le moindre coup de vent. Mais je n'y portais guère attention. Il pouvait y avoir un tas de raisons logiques pour que cela arrive. Et moi je ne demandais qu'à voir... a voir pour y croire. Mon père allait tous les samedis jouer au foot au bois de Boulogne. Moi, j'en profitais pour y emmener mon chien, un magnifique berger belge noir répondant au nom de Dick. Alors que mon père restait sur son terrain, Dick et moi nous partions dans les bois, hors des chemins tout tracés. J'aime la forêt et je n'éprouve aucun plaisir a marcher là ou tout le monde marche. J'avais donc mes repères, mes chemins, mes sentiers...
C'était l'époque de ces petites fleurs violettes en forme de clochettes. Je connaissais un endroit ou les gens semblaient ne jamais aller et ou ces fleurs abondaient. Cette petite clairière, plus ou moins ronde, était vaste et entourée de buissons. Les arbres qui s'y trouvaient, de frêles bouleaux aux troncs peu feuillus, étaient nombreux mais si fins que l'on pouvais facilement voir l'autre bout de la clairière. Au sol, les magnifiques fleurs étaient au rendez-vous. Et c'est là que cela s'est produit. Alors que je traversais la clairière, la tête un peu dans les nuages et les yeux baissés, je fus stoppé net par mon chien qui s'était immobilisé. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Dick immobile, les poils du dot hérissés et grognant, fixant avec intensité quelque chose."Dick? Que se passe-t-il?". Que pouvait-il bien regarder qui puisse le mettre dans cet état, lui qui est d'un naturel si gentil? Je tournais donc ma tête en direction de ce qu'il regardait...
Là, au milieu de la clairière, se tenait un moine. Il me regardait, impassible au comportement de mon chien. Je n'ai pas eu beaucoup le temps de l'observer, car a peine avais-je tourné ma tête vers Dick, juste une seconde, puis a nouveau vers ce moine, qu'il avait disparu. Il avait disparu pour moi... mais pour Dick? Lui, il continuait a grogner et a fixer ce même point ou désormais je ne voyais plus rien. Terrifié, je tirais mon chien de toutes mes forces en dehors de ce lieu et n'y remis plus les pieds pendant bien longtemps. Des années plus tard, j'y suis pourtant retourné. Enfin j'ai tenté d'y retourner car la clairière avait disparue. En lieu et place, la nature semblait s'y être déchaînée en y faisant pousser buissons épineux et ronces. De ce moine, je n'ai retenu que le costume atypique, semblant venir du moyen-âge. Une robe grisâtre de toile épaisse retenue par une corde blanche. Aux pieds, une simple paire de sandales et ses mains étaient emmitouflées dans ses manches. Je n'ai pas eu le temps de contempler son visage, mais certains s'accordent a dire que cette description ressemble a celle d'un saint, St Antoine de Padoue. Allez savoir...
Comme tous le monde, j'avais déjà eu l'occasion de voir une porte s'ouvrir ou claquer toute seule. Une fois, j'en ai vu une s'ouvrir devant moi, la poignée s'étant tournée seule, sans qu'il y ait le moindre coup de vent. Mais je n'y portais guère attention. Il pouvait y avoir un tas de raisons logiques pour que cela arrive. Et moi je ne demandais qu'à voir... a voir pour y croire. Mon père allait tous les samedis jouer au foot au bois de Boulogne. Moi, j'en profitais pour y emmener mon chien, un magnifique berger belge noir répondant au nom de Dick. Alors que mon père restait sur son terrain, Dick et moi nous partions dans les bois, hors des chemins tout tracés. J'aime la forêt et je n'éprouve aucun plaisir a marcher là ou tout le monde marche. J'avais donc mes repères, mes chemins, mes sentiers...
C'était l'époque de ces petites fleurs violettes en forme de clochettes. Je connaissais un endroit ou les gens semblaient ne jamais aller et ou ces fleurs abondaient. Cette petite clairière, plus ou moins ronde, était vaste et entourée de buissons. Les arbres qui s'y trouvaient, de frêles bouleaux aux troncs peu feuillus, étaient nombreux mais si fins que l'on pouvais facilement voir l'autre bout de la clairière. Au sol, les magnifiques fleurs étaient au rendez-vous. Et c'est là que cela s'est produit. Alors que je traversais la clairière, la tête un peu dans les nuages et les yeux baissés, je fus stoppé net par mon chien qui s'était immobilisé. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Dick immobile, les poils du dot hérissés et grognant, fixant avec intensité quelque chose."Dick? Que se passe-t-il?". Que pouvait-il bien regarder qui puisse le mettre dans cet état, lui qui est d'un naturel si gentil? Je tournais donc ma tête en direction de ce qu'il regardait...
Là, au milieu de la clairière, se tenait un moine. Il me regardait, impassible au comportement de mon chien. Je n'ai pas eu beaucoup le temps de l'observer, car a peine avais-je tourné ma tête vers Dick, juste une seconde, puis a nouveau vers ce moine, qu'il avait disparu. Il avait disparu pour moi... mais pour Dick? Lui, il continuait a grogner et a fixer ce même point ou désormais je ne voyais plus rien. Terrifié, je tirais mon chien de toutes mes forces en dehors de ce lieu et n'y remis plus les pieds pendant bien longtemps. Des années plus tard, j'y suis pourtant retourné. Enfin j'ai tenté d'y retourner car la clairière avait disparue. En lieu et place, la nature semblait s'y être déchaînée en y faisant pousser buissons épineux et ronces. De ce moine, je n'ai retenu que le costume atypique, semblant venir du moyen-âge. Une robe grisâtre de toile épaisse retenue par une corde blanche. Aux pieds, une simple paire de sandales et ses mains étaient emmitouflées dans ses manches. Je n'ai pas eu le temps de contempler son visage, mais certains s'accordent a dire que cette description ressemble a celle d'un saint, St Antoine de Padoue. Allez savoir...
Motorun, le forum 100% motards!
- Flytox
- Melkior
- Message(s) : 10
- Inscription : Mar Avril 04, 2006 10:05
- Localisation : partout et nulle part
Je trouve ton aventure bien curieuse. Les fantômes sont en générale attachés à un lieu. Pourquoi saint Antoine de Padoue ou mieux son fantôme se serait-il pris d'une envie de déambuler ? A moins que ce ne soit relatif à de lointaines origines piémontaises... Autre chose, les moines et à fortiori les saints ne font quasiment jamais d'apparition.... c'est contraire à un certain ordre du monde. Tout ce qui défie la physique déplaît à dieu.... il serait bien dommages que ses ouailles les plus proches ne montrent pas l'exemple.... je dirais sauf si ils ont une bonne raison de le faire. Mais pourquoi te serait-il apparu à ce moment ? te protéger d'une agression ? le bois de boulogne est un lieu qui peut s'averer dangereux pour une petite fille... Mais j'ai crus comprendre que tu avais un compagon plutôt dissuasif.
C'est pourquoi je reste perplexe.... Une appartition en ces lieux.... pourquoi pas. Les crimes y sont nombreux, souvent les travestis sont vicitimes de pervers de tout poil, entre sadique et rédempteurs farfelus qui veulent nettoyer la terre dont on ne sait trop quoi.... Mais c'est la raison de cette apparition qui m'échappe.
Donc au-delà de l'heure, c'est aussi le type de robe qui était portée qui m'échappe quelque peu. Peut-on confondre robe de soirée et bures.... même si on était en plein jour ?
Je ne sais pas ce que tu en penses ?
C'est pourquoi je reste perplexe.... Une appartition en ces lieux.... pourquoi pas. Les crimes y sont nombreux, souvent les travestis sont vicitimes de pervers de tout poil, entre sadique et rédempteurs farfelus qui veulent nettoyer la terre dont on ne sait trop quoi.... Mais c'est la raison de cette apparition qui m'échappe.
Donc au-delà de l'heure, c'est aussi le type de robe qui était portée qui m'échappe quelque peu. Peut-on confondre robe de soirée et bures.... même si on était en plein jour ?
Je ne sais pas ce que tu en penses ?
Nous ne connaissons à priori des choses que ce que nous y mettons nous même.
Je ne sais pas non plus, je ne fait qu'exposer ce que j'ai vu.
Mon chien n'a rien contre St Antoine... Mais comme la plupars des animaux, il en a contre le surnaturel ou l'inabituel.
Pour St Antoine, c'est une ressemblance, mais ca peut être un moine qui aurait été tué en ce lieu. Dans le bois de boulogne, on retrouve les fondations d'anciens batiments, par forcément très vieux, mais pourquoi pas.
Mon chien n'a rien contre St Antoine... Mais comme la plupars des animaux, il en a contre le surnaturel ou l'inabituel.
Pour St Antoine, c'est une ressemblance, mais ca peut être un moine qui aurait été tué en ce lieu. Dans le bois de boulogne, on retrouve les fondations d'anciens batiments, par forcément très vieux, mais pourquoi pas.
Motorun, le forum 100% motards!
Salut, ton histoire est interessante, lorsque l'on sait que le bois de Boulogne était possédé par l'abbaye de saint Denis jusqu'au 13° siècle. Il est possible que de nombreuses dépendances de cette abbaye aient été construite dans les bois. J'ai suivi des cours sur l'histoire de la mort à la fac (oui c'est une discipline à part entière!), et les apparitions les plus nombreuses, d'un point de vue historique, sont celles de religieux. Il est possible que ton moine erre dans ces bois depuis très longtemps, s'il s'agit bien sur d'une apparition fantomatique et pas d'un djeun's à capuche 

- john smith
À cet âge on ne voit pas les choses comme on devrait les voir, on interprète souvent mal. Je me souviens avoir vu des girafes dans une plaine,en Normandie, j'ai encore les images sous les yeux, j'irais pas jusqu'a dire que c'est une girafe qui hante les lieux
mais juste mon interprétation de jeune enfant à l'époque, d'ailleurs je me demande toujours ce que c'était vraiment. 


- Misspink
-
- Message(s) : 107
- Inscription : Sam Novembre 19, 2005 22:52
- Localisation : Vive le québec!!!(Montréal)
Est-ce que le moine semblait vouloir te faire du mal,ou il ne fesait que te regarder?
Et est-ce qu'il ressemblait à un fantôme ou il avait l'air humain?
Ce n'est surement pas normal qu'un moine se promène en forêt,mais peut-être que c'est une blague,et comme j'ai cru comprendre,tu étais dans la forêt et il aurait été facile de se cacher,en plus,tu es partie sans chercher et tu dis que ton chien continuait à gronder(peut-être justement à cause que le "moine" était encore là mais cacher)
Et est-ce qu'il ressemblait à un fantôme ou il avait l'air humain?
Ce n'est surement pas normal qu'un moine se promène en forêt,mais peut-être que c'est une blague,et comme j'ai cru comprendre,tu étais dans la forêt et il aurait été facile de se cacher,en plus,tu es partie sans chercher et tu dis que ton chien continuait à gronder(peut-être justement à cause que le "moine" était encore là mais cacher)

Le sage ne recherche pas le bonheur.
Il se contente d'éviter les ennuis
Il se contente d'éviter les ennuis
pourquoi?
Pourquoi et comment les "esprits" peuvent décider d'être soit des orbes? Des fantômes ? Des poltergeists ? Visibles ? En costumes ? Invisibles ? Des ombres? Ou même des créatures bizarres (voir le post de lance) pourquoi tant de formes différentes ?
Je suis moins crédule, je suis sur la bonne voie:)
J'aime les nems..aucun rapport, je meuble!
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