Citation:
Moi j'ai une chose a dire qui a mon avis n'est pas bète:
L'èglise est corompu je le pense ! Pas toute mais on n'est plus sur de son authenticité !
Citation:
Or l'èglise nous fais adorer et prières des icones; objects sacrée a la con et autres ! Ne sont ils pas des idoles ? Nous sauveront elles ? Non !
oui et non...
Il y a bien entendu eu des modifications concernant le culte, mais n'est-ce pas logique qu'une institution évolue en 2000 ans? N'oublions pas que dans un premier temps, le principal souci de l'Eglise a été de convertir les foules. L'arsenal théologique proposé par l'Ancien et le Nouveau Testament s'est avéré insuffisant, il a donc fallu trouver d'autres moyens de s'imposer. Lorsqu'en 306, le christianisme est devenu religion officielle de l'Empire, les premières mesures prises furent de faire payer des imôts aux païens, ce fut un échec...dans un deuxième temps, on ordonna la fermeture des temples païens, puis l'exécution de ceux-ci...Là encore un échec (on se souviendra du célèbre Saint-Martin-de-Tours apötres des Gaules, qui à la tête d'une milice rançonnait ou tuait les païens). Le clivage entre chrétiens et païens est resté fort et s'est même accentué lors de la chute de l'Empire, les populations germaniques récemment installées n'étant que très imparfaitement converties. L'Eglise trouva donc une solution, une conversion en douceur, comparable à celle des indiens d'Amérique du Nord par les français:
"ce que vous appelez un totem, nous nous appelons ça un crucifix et les Dieux que vous honorez, nous les honorons aussi, mais sous un seul et même nom, Jésus-Christ"
Au VIe s. ap. J.-C. le Pape Grégoire dit cette phrase célèbre:
Citation:
Grégoire le Grand vers 573
Retrancher tout à la fois dans ces esprits incultes est une entreprise impossible. Gardez-vous de détruire les temples : détruisez seulement les idoles, remplacez-les par des reliques
Le culte des reliques alors très peu répandu se développa donc comme substitut des idoles des païens.
Autre exemple, les populations gauloises vouaient un culte tout particulier aux rochers, arbres et sources que l'église considérait alors comme de l'idolatrie. Dans un premier temps, on détruisit ces sanctuaires
Saint Maurille par exemple, évèque d'Angers qui évangélisa le Comminge alla à la rencontre des païens dans un sanctuaire situé en haut d'un rocher sur lequel poussait un bouquet d'arbres sacrés qu'il fit détruire. A l'emplcement de ces sanctuaires furent édifiés monastères et églises, généralement sous les vocables de Saint-Martin ou Saint-Pierre en France. C'est aussi de cette façon que s'est développé le culte des saints !
Ces politiques destructrices ne fonctionnèrent qu'un temps et l'église dü convertir dans la douceur ces lieux de culte, en laissant les croyants faire leurs partiques (bien qu'à demi admises par l'Eglise), la christianisation se manifestant par la dépose d'une croix ou de la statue d'un saint et un baptème du lieu en question.
H. Donteville (1947) aborde cet aspect dans son livre
Mythologie française en prenant l'exemple du culte de Sainte-Marie-Madeleine:
Citation:
"Contre les attardés, l'Eglise n'a pas eu tout de suite des bûchers. Elle a tenté de la persuasion, cherché à incliner les esprits. C'est pour cela probablement qu'à l'époque des croisades a été introduite en France l'image de la repentante Madeleine. Au milieu du XIe siècle, les moines de Vézelay prétendaient avoir ses reliques (dérobées dit-on plus tard à Saint-Maximin). A partir de 1200, on voit poindre son nom un peu partout; il est attribué à des dolmens, des grottes, des montagnes où se relèvent les traces d'anciennes croyances. L'un des chemins de pelerinage gaulois et prégaulois que nous allons parcourir, celui qui mène de la forêt carnute au Mont-Saint-Michel, est marqué de lieux-dits "la Madeleine" au coin des bois. Quel plus bel exemple le clergé peut-il donner, sous le signe de la douceur, que celui de cette femme qui a vécu "dans l'erreur", qui est touchée par les enseignements et miracles de Jésus, qui se convertit et a qui il est pardonné! En Finistère, Madame Marie-Madeleine a jeté au Diable les pierres qu'elle portait dans son tablier et les gens expliquent ainsi les alignements de Lestrigniou."
Précisons également qu'une partie des saints honorés par l'Eglise n'ont jamais existé et ont été inventés de toute pièce pour remplacer un culte plus ancien et ainsi convertir les foules, Saint-Michel par exemple, qui en Gaule remplace le culte du Dieu Belenos...
Conclusion:
Sans quelques modifications du culte, la christianisation n'aurait pu se faire que dans une extrème violence. Ce modifications étaient à l'origine destinées à être temporaires, le temps que la pilule du christianisme passe...les réformes devant aboutir à un retour complet à l'orthodoxie n'ont jamais vu le jour.
Concernant les textes eux-mêmes, j'ai lu un texte il y a quelques années publié par un israélien (ce qui en l'occurence n'est pas inutil de préciser) qui a mené une étude poussée de l'ancien testament et montré qu'il n'y avait pas eu un seul rédacteur, mais trois (3 styles très différents, ce qui fait que ce texte ne peut avoir été dicté par Dieu, ou bien, celà prouve que le texte original a été modifié à au moins deux reprises) Il me semble qu'une étude similaire a été menée sur le Coran et que les résultats sont incroyables, car là ça n'est pas trois styles différents mais bien plus...Suite à des pressions l'étude ne sortira jamais (paroles recueillies auprès d'un professeur d'une grande université parisienne)
Sans être chrétien Omega, j'ai néanmoins un grand respect pour cette religion, je trouve tes propos déplacés d'une part, dans la mesure où tu n'apporte rien au débat et de plus tout à fait insultant