Bonjour,
Je suis nouveau sur ce forum.
Hier soir, je faisais des recherches à propos de quelque chose que j’ai vu en 1992. Je n’ai rien trouvé d’intéressant à ce sujet. En revanche, je suis tombé sur ce forum.
J’ai lu l’histoire de Bigou, elle ressemble un peu à la mienne. Ca m’a donne envie de la raconter.
Pour la première fois, je vais pouvoir parler de ça a des gens qui ont parfois vécu des événements paranormaux. En général, mes histoires de "fantômes" font rire la plupart de mes amis.
Je serai peut-être critiqué ici aussi, mais peut-être que quelqu’un d’autre ici aura eu une expérience similaire.
Je suis sûr de ce que j’ai vu, je ne demande pas à ce qu’on me dise si j’ai halluciné ou pas. Je recherche juste d’autres gens qui auraient vu ce que j’ai vu.
Par contre, j’attends des questions, si vous en avez.
Je suis prêt à y répondre.
Tout d’abord, je suis né en 1973 en Colombie, à Bogota (la capitale) plus exactement.
J’y suis resté jusqu’à l’âge de 6 ans, après quoi, je suis venu retrouver ma mère en France.
De l'âge de trois mois à 6 ans, j’ai habité chez ma grand-mère maternelle.
Nous habitions une vieille maison sans étages en forme de U. En fait, les différentes pièces tournaient autour d’un jardin. On était huit. Il y avait ma grand-mère, cinq de ses enfants (mes oncles et tantes) mon arrière-grand-père maternel et moi.
Cette maison appartenait à mon arrière-grand-père.
Nous habitions chez lui, parce que ma grand-mère était séparée de son mari et qu’elle avait décidé de ne plus avoir d’homme dans sa vie. Son père lui a offert d’habiter avec lui en échange qu’elle s’occupe de lui jusqu’à sa mort. Il était veuf.
Ma grand-mère avait déjà habité cette maison des années auparavant.
Avec ses deux parents et ses frères et sœurs.
Une nuit dans les années 1950, des hommes sont entrés dans la maison par effraction. (Ma mère était une petite fille, c’est elle et ses sœurs qui m’ont raconté cette histoire.) Ces hommes, quatre ou cinq, venaient pour cambrioler ou enlever les enfants…
On ne le saura jamais. Car à peine, ils sont entrés mon arrière-grand-père et ses fils présents, les ont tués un par un. (Vous connaissez tous un peu se qui se passe en Colombie. A cette époque c’était le far west.) Bref, ils ont agi en totale légitime défense.
Depuis cette époque, beaucoup de choses bizarres se sont passées dans cette maison.
Mais, je n’en parlerai pas. C’est une autre histoire. C’était juste pour situer l’endroit et l’atmosphère de la maison.
Bref, je suis retourné en Colombie beaucoup de fois, dans cette même maison.
Ma grand-mère y habitait encore avec son père.
J’y suis allé en 1992 aux mois de juillet et août.
J’ai dormi dans la chambre d’un de mes oncles qui n’habitait plus là.
Un jour, alors que je prenais le soleil dans le jardin, j’ai vu une grosse libellule.
Ma grand-mère m’a dit que ça signifiait que nous allions avoir une visite agréable.
En effet quelques minutes après, une de mes tantes est arrivée avec mes cousins pour me rendre visite. C'était une visite surprise. Ce que m’avait dit ma grand-mère au sujet de la libellule était vrai. C’était une visite agréable.
Alors je lui ai demandé s’il y avait d’autres choses dans ce genre qu’elle pourrait m’apprendre. Elle me dit que si je vois un grand papillon noir, je devais fuir. (Ce sont des papillons d’une taille à peine inférieure à celle d’un pigeon. D’ailleurs, quand ils volent ça fait presque le même bruit que les battements d’ailes d’un pigeon.)
Donc, je devais fuir pour deux raisons.
1- Parce qu’en volant, ils lâchent une espèce de poussière qui peut rendre aveugle.
2- Ils sont annonciateurs d’un grand malheur.
Quelques jours après, alors que je traversais le jardin pour sortir de la maison, je vis une veste de mon arrière-grand-père accrochée à une branche d’arbre.
Il y avait une tache dessus, je me suis approché et en fait ça n’était pas une tache, mais un de ses papillons horribles dont ma grand-mère m’avait parlé.
J’ai couru lui en parler, elle a pris un sac plastique et on est allé voir la bête.
Elle a ouvert le sac, a mis l’ouverture du sac de façon à ce que le papillon soit enfermé dedans, et moi j’ai tapé d’un coup sec de l’autre côté de la veste de façon à ce que le papillon soit projeté au fond du sac.
Ma grand-mère a vite refermé le sac, le papillon se débattait à l’intérieur avec une force terrible.
Elle m’ordonna de piétiner le sac.
Bref, on a tué le papillon.
Mon arrière-grand-père avait 96 ans et se portait à merveille.
J’adorais parler avec lui.
Il est né en 1896, alors il avait des tas de choses à me raconter.
Nous communiquions par écrit, parce qu’il a fumé le cigare toute sa vie et il avait perdu l’usage de la parole. (Cancer de la gorge je crois, des années auparavant.)
Deux jours après, je n’y pensais plus.
Ma grand-mère a invité un autre de mes oncles pour le dîner, j’étais ravi, je ne l’avais pas revu depuis mon dernier voyage là-bas.
Ma grand-mère a commencé à préparer le dîner vers 18h00. Tout était fini vers 19h30, heure à laquelle mon oncle devait arriver.
Nous étions dans le salon d’où nous avions une vue parfaite sur le grand portail en fer de la maison. Quand on entendit du bruit dans le jardin, on regarda par la fenêtre et on vit un homme habillé en noir ou plutôt une silhouette qui refermait le portail derrière lui et courir vers la cuisine. Ma grand-mère dit : « Ha ! Le voilà. Mais je suis sûre qu’il va encore aller goûter les plats dans les casseroles. »
Ma grand-mère a horreur de ça. Elle est sortie du salon comme une folle en direction de la cuisine. J’ai couru derrière elle.
On entendait des bruits de casseroles et lorsqu’on est arrivé à la cuisine, rien.
Il n’y avait rien. Ni personne.
La lumière était éteinte, aucune casserole et aucun couvert n’avait bougé.
Elle me regarda d’un air inquiet et sans même nous concerter, nous sommes allés ensembles vers le portail.
Il était fermé.
Il était fermé de l’intérieur à clef et une énorme barre de fer d’une vingtaine de kilos était placée de façon à la bloquer, si bien que même si quelqu’un avait les clés, il était impossible de l’ouvrir de l'extérieur. On voyait bien aux traces sur le sol que la barre n’avait pas bougé d’un millimètre.
Ma grand-mère semblait être inquiète, pas effrayée, mais inquiète.
On est allé voir mon arrière-grand-père dans sa chambre et il dormait paisiblement.
On est ensuite retournés vers le salon quand quelqu’un frappa au portail.
Nous sommes allés voir et c’était mon oncle. On ouvrit la porte et il vit sur nos visages que quelque chose n’allait pas.
On lui demanda s’il y était pour quelque chose dans ce qui venait de se passer et il répondit que non.
D’ailleurs, il portait un jean bleu et un blouson de couleur claire.
Rien avoir avec ce qu’on a vu ma grand-mère et moi.
J’ai demandé à ma grand-mère ce que ça pouvait être.
Elle me dit que c’était l’ange de la mort.
Celui que l’on voit dans la semaine où quelqu’un que l’on aime va mourir.
Elle m’a dit qu’on le voit quand quelqu’un que l’on aime (ami ou famille) va mourir de mort autre que naturelle.
Mon arrière-grand-père est mort empoisonné trois jours après.
Des années plus tard, ce film avec Richard Gere est sorti.
« La prophéties des ombres »
C’était exactement ça. Ce que nous avions vu.
A quelques exceptions près.
1- La silhouette que nous avons vue, ne faisait pas plusieurs mètres de haut, mais la taille d’un homme normal.
2- Il n’y avait pas de traces de brûlures par terre après son passage.
3- Il ne nous a pas poursuivis et d’après ma grand-mère, deux de mes tantes et une de mes cousines (qui l’ont vu aussi à d’autres occasions), il ne fait aucun mal à personne, il se montre c’est tout. Il vous prévient de la mort d’un de vos proches. Personne ne l’a vu voler. Il se montre et c’est tout.
4- Il n’avait pas deux yeux rouges. Il était comme dans une espèce de combinaison noire un peu ample qui le recouvrait du sommet de la tête à la plante des pieds. Sans trous pour les yeux ni le nez et la bouche. J’en ai eu la confirmation par mes tantes et mes cousines qui elles l’ont vu de très près et pendant plusieurs minutes.
Voilà, je m’excuse d’être si long, mais je voulais être le plus précis possible.
Je remercie celles et ceux qui m’ont lu jusqu’au bout et m’excuse auprès de ceux que j’ai pu ennuyer par la longueur de l’histoire.
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