Je suis par hasard tombé sur cette nouvelle en m'interessant aux ours, un article faisait état de ce fait divers.
Resumé sans les dates car je ne les ai pas en tête.
Durant une partie de chasse en Ariège, trois chasseurs pensent apercevoir un étrange animal... d'autres versions stipuleront que cet animal se trouvaient en compagnie d'ours.
Puis ils ne tardent pas à découvrir qu'il s'agit d'une femme blonde entièrement dévêtue. Ils partent à sa pousuite mais elle s'enfuie avec semble t il une certaine dextérité.
De retour dans leur village ils livrent leur aventure. Celle ci est prise assez au sérieux pour organiser une battue et la femme, non sans difficulté, parvient à être "capturée". Elle est ramené au village où il est décidé de l'enfermer dans la plus haute chambre de la maison du prêtre. Elle ne répond pas aux questions qui lui sont posée, elle crie se débat. Tout juste dans la foule tout aussi énervée certains penseront comprendre : "lachez-moi je ne suis pas une voleuse, je suis Mme De ..." Le reste de la phrase étant rendu inaudible par la foule environante. On lui donne des vêtements. Le lendemain les habitants s'aperçoivent que la femme aura reussit durant la nuit à s'échapper par la fenêtre alors que celle-ci donnait sur une falaise, laissant derrière elle ses vêtements.
Il fallu attendre un an pour que de nouvelles recherches soient organisées. Entre temps on se sera aperçu que la femme n'est pas inconnue dans la région. Dans certains endroits on l'aurait aussi vu, certains lui offrant même parfois de quoi manger ; un bol de lait, du pain,... posés sur le sol car la femme ne se laisse pas approcher. On la surnomme "la folle" (certains articles de références s'intitulent la folle des pyrénées).
Au bout d'un an donc, une nouvelle battue et on la récupère. Cette fois ci elle est directement envoyée à Foix, préfecture de l'Ariège. Encore une fois malgrès les interrogations, elle ne livre rien. Il est decidé de l'intégrer à dans un hospice, mais quelques jours plus tard de nouveau elle s'évade mais elle est cette fois ci reprise très rapidement et envoyé à la prison, seul lieu jugé susceptible de pourvoir correctement la retenir, et puis le prefet qui commence à trouver le fardeau un peu lourd ne souhaite pas devenir la risée du pays.
A l'époque cette affaire fait pas mal de bruit, par contre le mystère demeure entier concernant l'identité de cette femme.
Plusieurs indices cependant tendent à faire penser qu'elle n'est pas une autochtone : 1° - sa chevelure blonde 2° - son accent
Il convient alors de bien contextualiser : - nous sommes en Ariège sous Napoléon III, l'Ariège est une véritable enclave cernée de montagne. Il n'existe pas de route tel qu'il en existe à ce jour et il est, pour les habitants très facile de voir au travers de l'accent qu'une personne n'est pas du coin, ainsi, sa blondeur et la tonalité de sa voix inciteront à faire de la femme une étragère à la région.
La femme est règulièrement intérogée sur son histoire et sur la façon dont elle a survecu durant ces mois dans cette région aux conditions climatiques particulière (-20° peuvent parfois être observé en hivers). Elle repondra uniquement que les ours lui auront tenu chaud l'hivers.
On remarques qu'on fait encore mention des ours.... A mon avis là il faudra être prudent sur cette remontée d'information. La relation qu'on les pyrénéens à l'ours est très particulière. Celle-ci est teintées a la fois de crainte, d'admiration, de haine et de respect. Les legendes autour de l'ours sont inombrables en ces lieux. Il est fort probable qu'au factuel se soit aussi associé un morceau de légende. Ainsi les ours ne vivent par en horde ou en meute comme les loups. Lorsqu'elle fut aperçue pour la premières fois on parle de plusieurs ours. Ensuite si ils étaient réellement plusieurs, on peut penser qu'il s'agirait d'une ourse et des ses oursons, hors il n'y a rien de plus dangereux que de renconter le plantigrade dans cette perspective ; l'ourse ayant alors un comportement agressif de manière à protéger ces petits.
Autre exemple de légende le "Basajaun" encore appelé Jean de l'Ours (quelqun y fait référence plus haut)... Jean de l'Ours est une légende, un être issue des amour entre un ours et une jeune fille. On racontait en pyrénée que l'ours avait une attirance pour les jeunes vierge.
Donc de la légende à la réalité sur le sujet, il ne semble qu'il n'y est qu'un pas très aisé à franchir.
Mais revenons en à la réalité cette femme toujours "sans histoire".
Compte tenu des éléments en possession plusieurs enquêtes sont diligentées mais rien ne sera rendu officiel.
Cependant des thèses ou rumeurs ont circulées.
La thèse la plus probable semble être celle-ci :
Cette femme a fuit avec son mari la révolution française pour s'installer en Espagne. Quelques années après la décision fut prise de revenir en France. Mais ayant fuit laissant tout derrière eux, mieux vallait ça que sa tête à l'époque, ils n'avaient plus de passeports. Ils entreprirent donc de traverser les pyrénnées, ce qui à l'époque était loin d'être une mince affaire. Il circule qu'ils se seraient fait attaqués par des brigands durant leur périple, le mari assassiné et la femme violée, après quoi perdue elle perdit la raison.
Il semble aussi que la famille de cette femme eut été retrouvée, on peut le penser. Mais si, comme c'est plosible, cette famillle aristocrate parisienne avait découvert que cette folle etait leur belle fille, leur cousine, ou leur nièce, ils n'urent alors pas trop envie de le faire savoir, et si cette famille avait quelques relations on peut aussi comprendre la raison de la mort de la femme nue des pyrénnées pour laquelle il n'existe aucune sépulture...
Mais revenons en au prefet Ariègeois d'alors qui de plus en plus en a marre de trainer son fardeau, la femme est devenue le point d'attraction principal de son chef lieu, celà lui pèse énormément. Il réussit enfin à l'extrader à Paris.... Mais la lettre qui doit lui arriver aura un mois de retard, mois durant lequel sera décédée dans sa geaule la femme nue des pyrénées et dont on ne trouve à notre époque que très peu de chose... même pas de sépulture... que devint le corp ? Sur l'acte de décès, sans nom, était stipulé : morte de faim.
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