Linele a écrit:
Tout le problème consiste donc à savoir si l'on peut se fier ou pas aux conclusions fournies par la commission Warren. Pour ma part j'estime qu'il existe trop d'erreurs et de dissimulations volontaires pour que l'on puisse accréditer ce rapport les yeux fermés.
Sur ce point, nous sommes d'accord. Beaucoup trop de zones d'ombres, de dissimulations et disparitions fortuites à mon goût.
Linele a écrit:
Effectivement il y a eu des divergences d'opinions concernant cette fameuse théorie de la "balle magique" (une balle retrouvée intacte alors qu'elle est supposée avoir traversé les corps de Kennedy et du Gouverneur Connally alors assis à l'avant de la limousine).
La fameuse balle retrouvée comme par magie sur un chariot de l’hôpital Parkland, quasiment intacte après les sept blessures qu'elle aurait causée ?
Comment un individu, accusé post-mortem d'avoir raté une cible fixe assise derrière un bureau à 30m, aurait réussi l'exploit de tirer et tuer une cible mobile à une centaine de mètres et s'éloignant ?
Citation:
Le général Edwin Walker, un héros de la Seconde Guerre mondiale, est un anticommuniste virulent et partisan de la ségrégation raciale. Walker a été relevé de son commandement en Allemagne et muté à Hawaï en avril 1961 par le président Kennedy après qu'il eut distribué de la littérature d'extrême-droite à ses troupes. Il démissionne alors de l'armée en novembre 1961 et se retire à Dallas pour y commencer une carrière politique. Il se présente contre John Connally pour l'investiture démocrate au poste de gouverneur du Texas en 1962, mais est battu par Connally qui est finalement élu gouverneur. À Dallas, Walker devient la figure de proue de la John Birch Society, une organisation d'extrême-droite basée au Massachusetts.
Walker représente tout ce que déteste Oswald et il commence à le surveiller en février 1963, prenant notamment des photos de son domicile et des environs. Le 10 avril 1963, alors qu'il est congédié de chez Jaggars-Chiles-Stovall depuis dix jours, il laisse une note en russe à Marina et quitte son domicile avec son fusil. Le soir même, alors que Walker est assis à son bureau, on tire sur lui d'une distance de 30 mètres. Walker survit par un simple coup de chance : la balle frappe le châssis en bois de la fenêtre et est déviée.
Lorsque Oswald rentre chez lui, il est pâle et semble effrayé. Quand il dit à Marina ce qu'il vient de faire, elle lui fait détruire l'ensemble des documents qu'il a rassemblés pour préparer sa tentative d'assassinat, bien qu'elle conserve la note en russe.
L'implication d'Oswald dans cette tentative ne sera connue des autorités qu'après la mort d'Oswald, lorsque cette note, ainsi qu'une photo de la maison de Walker, accompagnées du témoignage de Marina, leur parviendra. La balle récupérée dans la maison de Walker est trop endommagée pour permettre une analyse balistique, mais l'analyse de cette balle par activation neutronique par le HSCA permet de déterminer qu'elle a été produite par le même fabricant que la balle qui tua Kennedy.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Harvey ... te_note-14Curieux qu'une balle ayant frappé un simple châssis en bois soit "trop endommagée" ; alors qu'après sept blessures à une distance trois fois supérieure, une ogive provenant du même lot est retrouvée quasiment intacte, formidable non ?
D'autre part, Oswald n'a jamais été qualifié comme tireur d'élite (sniper). Dans le corps des Marines, il est rare que quelques recrues d'un platoon ne reçoivent pas les insignes de marksman (bon tireur). Mais pour autant, accéder au cours de sniper ne se fait pas aisément, il faut faire preuve de qualités de tireur supérieures à la moyenne. En général, et à moins que la personne n'ait jamais tiré et trouve une aptitude naturelle au tir ce qui est assez rare, ce sont plutôt des gens qui sont chasseurs ou à qui l'ont a mis un fusil entre les mains très tôt, durant l'enfance.
Mais ça n'est pas non plus le cas d'Oswald.
Un mauvais tireur ne fait pas de miracles avec un fusil à lunette. Avec un fusil et organes de visée normaux, il faut apprendre quelles sont les caractéristiques propres à l'arme. Sachant que chaque fusil a des caractéristiques différentes en matière de balistique, liés à la détente (pression nécessaire pour le déclenchement), à la culasse (est-ce que les cartouches employées sont des Match, c'est-à-dire de compétition qui garantissent que la balle est de tel poids, la quantité de poudre de tel volume, etc.) au canon (montage du canon par rapport au boîtier de culasse, type de canon, profondeur de la rayure, usure du canon et j'en passe), il faut non seulement une arme qui présente des caractéristiques correctes, mais que le tireur puisse tirer suffisamment de coups pour se faire à l'arme et dans des conditions différentes (beau temps, vent, pluie et j'en passe dans l'absolu et l'idéal). Ça lui permet de comprendre que la flèche de sa balle est de tant et qu'à par exemple 100 m par 5 km/h de vent il doit modifier les organes de visée de telle manière.
Admettons que notre tireur soit capable de tout ça, qu'il ait bien en mains son fusil et qu'il soit un tireur au-dessus de la moyenne.
L'installation d'une lunette sur son boîtier de culasse ne va pas arranger les choses, au contraire, ça va les dégrader au sens ou tu tires plus loin, donc tu amplifies les défauts et tu modifies les paramètres.
Il faut déjà savoir étalonner la lunette, c'est-à-dire la régler. La méthode la plus simpliste consiste à tirer une cartouche et régler l'oculaire sur l'impact. Mais comme la flèche de la balle varie en fonction de la distance de la cible, du vent, et pour être pinailleur d'autres éléments, (humidité de l'air, température...) il faut savoir réajuster avec les tambours en variant de tant de minutes d'angle en vertical et horizontal.
Ça ne se fait pas au pif : tu as en principe une table de calcul spécifique qui te dit qu'à telle distance, tu dois donner tant de clics à tel ou tel tambour, et tu réajustes ou complètes avec la vitesse du vent. En tir en stand, tu n'as pas ce problème puisqu'il est abrité du vent, raison pour laquelle les snipers s'entraînent en terrain découvert.
Évidemment seuls les tireurs expérimentés peuvent estimer avec justesse ces détails, en ayant par ailleurs une idée très précise de la distance qui les sépare de leur cible. Avant ça se faisait à l'estime -il y a des tireurs capables de te dire avec une grande exactitude combien de centaines de mètres les séparent de la cible- maintenant on emploie aussi des télémètres laser, ce qui est osé au sens ou le jour ou il tombe en panne...
Pourquoi avoir choisi un Mannlisher-Carcano 6.5 x 52mm, (1891) qui plus est acheté par correspondance ?
Pour ne pas dire ridicule, quant on sait que cette arme à chargement par culasse, donc manuel et lent. Tirer et toucher 3 fois une cible mobile avec ce genre de matériel relève de l'exploit en 5 secondes et 6 dixièmes...
Sans parler des armes en semi-auto et calibres déjà beaucoup plus performants à l'époque.(8x57is, 7,5x54, gp11, 30x06...)
Autre lien intéressant :
http://mcadams.posc.mu.edu/harper.htm