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Les chutes de météorites ne sont pas un évènement rare. Cela fait même des millions d'années que notre Terre est bombardée par des objets rocheux qui finissent leur course à la surface. Mais c'est tout de même une belle découverte que vient d'annoncer une équipe internationale de chercheurs. Une découverte de taille ! Ces huit scientifiques belges et japonais ont en effet déniché une météorite pesant pas moins de 18 kg. C'est en Antarctique que la trouvaille a été faite à 2.900 mètres d'altitude et quelque 140 km au sud de la station de recherche Princesse-Elisabeth.
C'est dans cette région que depuis plusieurs années les scientifiques du projet baptisé SAMBA scrutent la glace pour trouver des météorites. Lorsqu'ils l'ont identifié, le fragment de 18 kg était ainsi incrusté dans une couche de glace. Il a alors été sorti et les chercheurs ont pu constater qu'il s'agissait probablement d'une chondrite. "La météorite était une découverte très inattendue, pas seulement à cause de sa masse, mais parce que normalement, nous ne trouvons pas d'aussi grosses météorites en Antarctique", a expliqué Vinciane Debaille, un géologue de l'université libre de Bruxelles, qui a mené la partie belge de l'équipe pendant l'expédition.
"C'est la plus grosse météorite trouvée en Antarctique de l'Est depuis 25 ans, donc c'est une découverte très spéciale pour nous, uniquement rendue possible par l'existence et la localisation de la station Princesse-Elisabeth", a t-il ajouté dans un communiqué. Pourtant, 70% des météorites connues aujourd'hui ont été trouvées en Antarctique, ce qui porte le total d'objets qui y ont été découverts à plus de 38.500. Parmi ces météorites, seules 30 ont une masse supérieure à 18 kg, selon la Meteoritical Society.
425 météorites pour une masse globale de 75 kg
Les premiers résultats des analyses réalisées sur la météorite ont confirmé qu'il s'agissait d'une chondrite ordinaire, soit le type de météorite le plus abondant. D'après les observations faites, la croute de fusion, c'est-à-dire l'enveloppe externe de la météorite, était érodée. Ceci a permis aux scientifiques d'observer les couches internes de la roche mais celle-ci est encore gelée. Ainsi, elle est actuellement soumise à un processus de dégel très particulier qui va permettre d'éviter que de l'eau n'entre dans la roche.
"Nous étudions les météorites dans le but de mieux comprendre comment le système solaire s'est formé, comment il a évolué et comment la Terre est devenue une planète si unique au sein de notre système solaire", a précisé Debaille. "La mission SAMBA de cette saison était un succès autant en terme de nombre que de masse des météorites trouvées. Il y a deux ans, nous avions trouvé moins de 10 kg. Cette année, nous en avons trouvé tellement que nous avons dû appeler l'agence de voyage - parce que nous avions 75 kg de météorites à ramener", a t-il encore indiqué.
Au total, les huit chercheurs ont déniché cette année un total de 425 météorite, dont une à 18 kg, une à 6 kg, une à 4,5 kg, deux à 2 kg, quatre à 1kg, et d'autres plus petites, pour une masse globale de 75 kg donc. Le tout au cours d'une expédition de 40 jours durant laquelle la station antarctique leur a servi à la fois de base.
http://www.maxisciences.com/m%e9t%e9ori ... 28778.htmlInvestit donc dans un bon anorak, et un bonnet.
Je me rappel avoir vu un documentaire, passant sur France 5, sur un chasseur de météorite "professionnel" (un enseignant retraité il me semble), parcourant l’Australie a la recherche de météorites avec femme et chien (si,si), dans sa caravane laboratoire.
A part sa pelle, et son détecteur de métaux, et un gros aimant je ne me rappel pas d'un équipement spécifique...
Il se servaient de ses notes, acquise au fil du temps, et fouillait des zones ou il avait déjà trouver des fragments, comptant sur érosion, pour en faire affleurer des nouvelles a la surface depuis son dernier passage.
En France, je ne sais pas si des "filons" sont connus.