Ça me fait comme tout ceux qui le subissent
Blague à part, la première fois ça m'a vraiment surpris. Il y a plus ou moins 7 ans. Je vivais encore chez mes parents, je dormais sur un matelas à même le sol. Je me suis réveillé, je dormais sur le ventre la tête tournée vers la porte de la chambre. Je n'arrivais plus à bouger, parler etc. comme tout le monde. La porte était ouverte (alors que je ferme la porte quand je vais coucher), j'entendais un bruit sourd, j'ai eu le coeur serré dans un étau comme si quelque chose d'affreux aller arriver ou qu'une puissance démoniaque était a proximité, et j'ai senti plus que je n'ai vu une ombre très grande, comme si les ténèbres s'étaient incarnées, monter lourdement les marches qui mènent à ma chambre (dernier étage, au bout du couloir, l'escalier donc pile en face de ma chambre) et au fur et à mesure qu'elle montait je me sentais de plus en plus oppressé et ressentait un bruit...un peu comme dans le film "Silent Hill" quand le décor change et que les monstres apparaissent, un son mêlé de grognements diffus, bruits industriels et de coups sourds...
Ça fait un peu romancé, mais c'est tellement onirique comme expérience que c'est difficile à rendre sans piquer dans les effets d'Hollywood
Par la suite, ayant compris ce qui m'arrivait, j'ai appris à "lutter" contre. Ça a commencé quand, une fois mis en ménage avec ma compagne, j'ai d'abord essayé de crier son nom. Il m'a fallu plusieurs paralysie pour arriver à geindre le nom de ma copine. Bon, le pire, c'est que tu arrives à le faire, mais ça ne le fait que dans ton rêve ! Encore plus tard, j'ai réussi à bouger et à me lever, car les visions à ce moment là étaient toujours une présence maléfique dans l'appartement, et la porte d'entrée de l'appart ouverte en grand ! (un de mes cauchemars récurrent d'ailleurs, ainsi que pour ma mère et ma soeur, mais c'est un autre histoire
). Fallait donc trouver le courage pour fermer cette fichue porte ! Et tu marches comme si tu étais saoul, la tête vraiment dans le coton, mais le cerveau conscient.
Et pour finir, j'ai appris à reconnaître les signes avant coureur, je ne sais si c'est général mais c'est comme si je m'enfonçais dans du coton, et quand ça arrive je me réveille en sursaut. Ça m'arrive par crise, il y a des périodes où c'est très fréquent (parfois deux fois d'affilée !) et des périodes où il ne se passe rien.
Désolé pour ce pavé, c'est la première fois que je relate l'historique de mes paralysies, c'est pas simple