Tu nous raconteras, alors.
Je penses que les randonneurs doivent exagérer leurs rencontres. J'ai trouvé ceci sur notre grand ami
Google :
-Quatre espèces d'ongulés existent dans le Parc : le mouflon, le cerf, le chevreuil et le sanglier.
Le mouflon de Corse : cette espèce a été acclimatée par les fédérations de chasse dans les années 60 (avant la création du Parc) dans le massif de l'Aigoual et les Gorges du Tarn. S’il fut braconné pendant plusieurs années, la mise en place d'un plan de chasse a permis de faire remonter les effectifs, en associant les chasseurs locaux à sa gestion. La population dans le Parc atteint une centaine d'individus, cantonnée dans la haute vallée de l'Hérault, sur l'Aigoual. Quelques individus sont observés depuis plusieurs années dans la région de Saint-Germain-de-Calberte. Une population de plusieurs dizaines d'individus fréquentent toujours les Gorges du Tarn.
Le cerf élaphe : le cerf avait disparu des Cévennes il y a environ 3 siècles. Sa réintroduction dans les années 70 a été suivie par la mise en place d'un plan de chasse en 1981. Depuis, les populations se sont développées essentiellement dans les hautes vallées du Tarn et de la Mimente, ainsi que sur l'Aigoual (plus particulièrement son versant nord). Un suivi de l'espèce est assuré et porte sur les effectifs et l'impact du cerf et du chevreuil sur la végétation. Ce suivi sert de base pour la détermination annuelle du nombre d'animaux à tirer par massif dans le cadre des plans de chasse.
Le chevreuil : cette espèce a connu les mêmes évolutions que le cerf (disparition, réintroduction, gestion…), mais elle s'est répandue de façon plus homogène en colonisant l'ensemble du territoire. Il est impossible d'avancer une estimation précise des effectifs. Le suivi consiste donc à évaluer l'importance des évolutions d'effectifs à l'aide d'un indice d'abondance (l'indice kilométrique) et à le comparer avec d'autres indices (pondéral et notamment l'impact sur la flore). Aujourd'hui 600 individus sont annuellement accordés au plan de chasse.
Le sanglier : cette espèce est en pleine expansion depuis une vingtaine d'années. En 1978 un peu moins de 400 sangliers étaient tirés sur le Parc, en 1996 plus de 4000. Cette évolution peut être attribuée à plusieurs facteurs: apparition de biotopes très favorables (embroussaillement), grande quantité de nourriture (châtaignes, glands et faînes), politique prolongée de lâchers avec recours à des animaux croisés, protection de l'espèce (zones de réserves ou protection localisée des populations), hivers moins rudes… Une tentative d'amélioration de la gestion de cette espèce est entamée à l'initiative du Parc par la mise en place d'une gestion concertée à une échelle plus locale entre les différentes parties concernées (agriculteurs, chasseurs, forestiers, protecteurs, administrations…).
A part peut-être le sanglier, je ne vois pas d'autre animaux susceptibles de causer de tels dégâts.