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 Sujet du message: Documentaire sur le sous-marin Koursk, vendredi soir
MessagePosté: Jeu Janvier 06, 2005 22:55 
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Vendredi soir sur France 2, vers les 22H (j'ai pas l'horaire exact sous la main), il y aura un documentaire à ne pas rater concernant le mystérieux naufrage du sous-marin russe Koursk.
On y verra des thèses selon lesquelles ce serait une torpille américaine qui aurait volontairement coulé le sous-marin, et que les deux pays auraient ensuite "réglé" cette affaire discrètement. On verra aussi à quel point les médias russes sont contrôlés par leur gouvernement...
Un rappel à l'ordre des Américains envers les Russes qui se seraient trop amusés à augmenter leur puissance militaire ?

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"Vous avez mangé un homme ? Mais c'est horrible !
-Pas avec de la moutarde..."
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MessagePosté: Ven Janvier 07, 2005 00:18 
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Inscription: Mer Décembre 24, 2003 18:01
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Il me semble que les Russes voulaient vendre du matériel militaire sensible à la Chine ou à l'Iran (enfin me rappelle plus trop du pays) et que donc les États-Unis ont fait ça.
Mais je vais essayer de retrouver une source!


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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 00:22 
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Inscription: Sam Juin 12, 2004 14:20
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Je n'ai regardé que quelques dizaines de minutes de ce documentaire.

Citation:
On verra aussi à quel point les médias russes sont contrôlés par leur gouvernement

Sur ce point, aucun doute possible. Les russes ont manipulé les journalistes pour masquer ce qui s'est vraiment passé.

Citation:
Un rappel à l'ordre des Américains envers les Russes qui se seraient trop amusés à augmenter leur puissance militaire ?

Ce serait un jeu extrêmement dangereux pour les américains, à mon avis il y a une autre explication ...

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Je n'ai pas dit que ça serait facile, j'ai dit que ça serait la vérité ...


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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 02:35 
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Inscription: Mer Décembre 24, 2003 18:01
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Sur ce forum ils ont pas l'air convaincus!
http://forum.aceboard.net/21889-530-6908-0-.htm


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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 12:51 
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Il est très possible que le submersible Russe ait été victime de l'essai de sa torpille à cavitation "CHKVAL". Il semble qu'ils avaient déjà eu des accidents antérieurement avec cet engin.

De plus, il n'était soi-disant pas armé, alors qu'il embarquait des missiles nucléaires "GRANIT", de toute façon tous les mensonges et les dissimulations des autorités russes cachent forcément quelque chose d'inavouable.


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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 12:53 
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Inscription: Ven Novembre 05, 2004 10:02
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Moi j'ai regardé cette émission, et il y était prouvé, de facon plausible mais pas infaillible, que ce sont bien les Américains qui sont coupables de cet acte de guerre.

Voici l'histoire telle qu'elle a été racontée dans le documentaire:

Les Chinois voulaient acheter aux Russes des nouvelles torpilles, que les Américains ne sont pas encore en mesure d'éviter, ou de détourner. Les essais se faisant dans les les eaux internationales, les Américains ont envoyés deux sous-marins: le Memphis et le 2ème (je me souviens plus du nom)

Ce deuxième sous-marin était chargé de faire des manoeuvres d'intimidation sur le Koursk (ces manoeuvres consistent comme en aviation, à effectuer une série de passages très proches juste devant l'engin à arraisonner) A cause des fonds marins et de l'environnement général, le sonar du koursk était partiellement aveugle, donc à l'issue d'un passage très proche par ce 2ème sous-marin américain, ils se seraient accrochés, avec en résultat une légère brèche à l'avant du Koursk.

Le sous-marin américain s'enfuit alors à vitesse maximale tandis que le memphis se rapproche du koursk pour couvrir la fuite de l'autre.

Le Koursk, se sentant attaqué ouvre un tube à torpilles. Réaction américaine, tir immédiat d'une torpille MK-28 dont on a retrouvé des fragments (note, cette torpille à une tête en uranium appauvrit, qui lui permet une forte puissance de pénétration. elle est aussi automatiquement dirigée vers la partie arrière du compartiment à torpilles de sa cible, c'est-à-dire là où sont stockées les torpilles) Donc explosion du Koursk, il tombe lourdement sur le fond.

Mais l'onde de choc a endommagé le Memphis qui est obligé de faire une escale dans une base militaire américaine de Norvège. (image satellite à l'appui, le sous-marin américain est bien en cale sèche)

Silence médiatique absolu. Les Russes refusent toute aide étrangère et bouclent la zone (ils en ont le droit, même si les eaux ne leur appartiennent pas car ils ont une épave eux et une enquête à faire)

Durant 3 jours des plongeurs russes plongent régulièrement et rapportent au monde entier que les sous-marin sont en très mauvais état, que l'état de la mer ne permet aucun renflouement ni opération de sauvetage. Officiellement, il n'y a aucun survivant ( ce qui est faux, certains ont survécu 3 jours). Après 3 jours, les Russes acceptent l'aide internationale.

Le Koursk est immédiatement mis au secret et les corps des marins sont autopsiés et rendus aux familles seulement une centaine de jours après.

Peu de temps après, les Américains ont annulé des dettes russes et accordé un prêt de plus d' 1 milliard de dollars.

Beaucoup de haut gradés russes ont démissionné, d'autres se sont suicidés, des journalistes russes ont étés harcelés par les services secrets russes.

Conclusion: Les Russes et Américains se seraient arrangés en secret pour masquer le fait que des Américains pouvaient être en cause. Les Russes ont donc laissé mourrir les marins survivants afin qu'ils ne puissent plus parler et dire ce qui s'est réellement passé.

P.P. : Le Koursk étant en mission officielle, il était équipé de son arsenal de combat réel, c'est-à-dire des torpilles et des missiles ballistiques intercontinentaux nucléaires, la catastrophe aurait pu être un désastre écologique énorme.

Voilà, je vous ai retranscrit au mieux ce que j'ai retenu et compris de cette émission, il y a peut-être de petites erreurs (ou oublis) mais c'est en gros ce que disait l'émission.

EDIT: désolé si c'est un peu long à lire :? mais j'ai fait au plus court :wink:

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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 13:13 
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J'ai regardé l'émission également, à noter que rien n'a jamais été officiellement reconnu et ne le sera jamais. Ce sont des supputations journalistiques qui arrivent à ces conclusions. Je me méfie toujours des images et des "témoins" surtout quand c'est trop évident. Mais c'est tout ce que nous aurons.


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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 13:48 
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C'est bien vrai ça!

Il faut bien se dire que malgré quelques bourdes plus ou moins volontaires, et ce, peu importe l'affaire, si les autorités d'un pays ont décidé que la vérité sera étouffée, elle le sera toujours, même si on parvient à s'en approcher. Nous serons toujours loin de la vérité, très loin (trop loin?)

Donc ce reportage est une bonne annalyse, qui présente certainement une part de vérité, mais de la l'accepter comme preuve de la vérité...

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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 17:02 
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Une vieille page web par un passionné de sous-marins ou on ne dit pas que des co***ries et ça 4 ans avant le reportage, un passionné seulement ou... :D

Lisez bien...

LA TRAGEDIE DU KOURSK

Pour sa première mission, toute la russie est là. Le sous marin d’attaque Koursk de la classe Oscar II, construit en 1994, était l’une des unités les plus modernes de la flotte russe. Il avait été inauguré pour sa première mission à la mer, en 1998, par toutes les autorités civiles, militaires et religieuses, selon les traditions russes.

Au delà de l’insupportable que présente la mort brutale des 118 marins, la catastrophe du Koursk pointe un éclairage cruel sur l’état de délabrement de l’armée russe, l’inadaptation et l’inefficacité de ses méthodes de commandement. Le Koursk appartient à une série de 10 sm. Conçus par le constructeur général Igor Baranov, du bureau de construction Rubin, ils ont été fabriqués dans le cadre du programme Antée 949A (alias Oscar II pour l’OTAN). Sorti en 1994 des chantiers de Severodvinsk, le Koursk était l’un des bâtiments les plus modernes et les plus performants de la flotte russe : 154 m de long, 18.2 m de diamètre, double coque, 18300 t en plongée, 107 membres d’équipage dont 52 officiers. Son autonomie de 122 jours le destinait à la chasse et à la destruction des portes avions. Ses deux réacteurs nucléaires OK 650B de troisième génération à eau préssurisée développent chacun 190 MW pour alimenter deux turbines à vapeur de 50 000 cheveaux chacune, qui procurent au bâtiment puissance et souplesse de déplacement et de manoeuvre. En surface, il développe 30 noeuds et en plongée 28 noeuds. Officiellement, il peut déscendre à 500 mètres, mais officiellement seulement car en réalité il peut ddescendre beaucoup plus bas. Son armement est puissant : 24 missiles de croissière GRANIT P700, 6 tubes lance torpilles de 533 mm et deux bombes anti sous marines de gros calibre. Son compartiment peut contenir 28 torpilles ou autres armes. Les manoeuvres les plus importantes depuis 15 ans devait annoncer au monde que la russie allait reprendre sa place sur les mers, notamment en Méditerranée, où elle estime avoir des intérêts à défendre. Au programme : exercices de tir de missile de croissière GRANIT, tir de torpilles, et ironie du sort, exercice de sauvetage d’un sous marin nucléaire échoué sur le fond... Et, comme d’habitude depuis des décennies (rappelant les plus beaux jours de la guerre froide), Américains et Britanniques avaient envoyé leurs bâtiments dans les eaux internationnales de la mer de Barents pour reccueillir des informations. Deux sous marins étaient présents. Un navire de surface américain, le Loyal faisait de l’intelligence électronique à 400 km de là au nord ouest du Koursk. Sans parler des satellites américains Elint d’écoute électronique. Le 12 août, à bord du croiseur nucléaire Pierre le grand (le centre de commandement des manoeuvres), il n’était question que du banquet officiel qui devait clore le soir la recette - comme disent les millitaires - des nouveaux systèmes d’armes : missiles et torpilles. Le Koursk avait ainsi embarqué deux spécialistes civils d’une usine militaire de production de torpilles et semble t-il un spécialiste chinois. Le Pierre le grand devait effectuer de stirs de missiles et le Koursk procéder au lancement sous marin d’un missile de croissière Granit et de torpilles d’un nouveau type. A 14 heure GMT, le Koursk lance avec succès son missile. Dans la soirée, le Pierre le grand reçoit l’odre de rechercher le Koursk...

Il sera localisé le lendemain, à 0h35 GMT, par les navires de surface russes à 37°35 de longitude est et 69°40 latitude nord, posé avec une gîte de 20° par 108 m de fond, dans la zone de forts courants. Un premier sous marin de poche est mis à l’eau à 18 heures locales(14h GMT) Allait s’ensuivre, pendant une semaine, une longue série de mensonges adressés à l’opignion publique russe et internationale, laissant croire qu’un contact avait été établi avec le sous marin, qu’il y avait des survivants, qu’un approvissionnement en oxygène avait été établi... Pendant le week end du 19 août, la marine russe et la Russie tout entière allaient connaître l’une des plus grandes humiliations de leur histoire, lorsque l’équipe de plongueurs norvégiens parvint à ouvrir une écoutille de secours. Ils avaient réussi à faire , en 24 heures, ce que la marine russe n’avait pas été capable d’effectuer en une semaine.

Grâce aux images prises par les robots sous marins, on découvrit une monstrueuse déchirure le long deux compartiments et des ballast du sous marin, qui ne laissaient aucun doute sur le sort de l’équipage. Les 118 marins ne furent déclarés officiellement morts que le 22 août par l’amiral Popov, visiblement ému, demandant le pardon de la nation. Que s’est il donc vraiment passé le 12 août au large de la presqu’ile de Kola ? Une chose apparaît certaine : c’est qu’il y eut dans la mer de barents, à l’endroit oû était localisé le Koursk, deux explosions, espacées de deux minutes quinze secondes. Les enregistrements effectués ce jour- là par l’institut de sismologie norvégien Norstar montrent qu’une première explosion de faible puissance, inférieure à 100 kg de TNT et d’une intensité de 1.5 sur l’échelle de Richter, a été suivie d’une seconde, beaucoup plus importante, de 1 à 2 tonnes de TNT et de magnitude de 3.5 sur l’échelle sismologique, survenue à 7h30 GMT. La marine russe dit avoir enregistré l’onde de choc à 11h38, heure locale (7h38GMT°. Les diverses epéditions des sous marins de poche montrent que les réacteurs nucléaires ont été arrêtés et que le périscope du sm était sorti, ce qui laisse suggérer que le bâtiment était à l’immersion périscopique (IP), et qu’il s’apprétait peut être à plonger, ce que semble confirmer la position des barres de plongée. Naturellement en pareil cas, les hypothèses fleurissent de toutes parts pour expliquer l’origine de la catastrophe. La commission d’enquête russe en retient une dizaine, allant d’un acte de terrorisme à une chute de météorite. Une première hypothèse fut émise par l’état major de la flotte du Nord dès le 13 août. Les militaires, lors des premières déclarations à la presse, évoquèrent une collision avec un objet sous marin inconnu de la taille du Koursk. Ce que semble indiquer le fait que le compartiment torpilles à l’avant du bâtiment ait été gravement endommagé. La première explosion aurait provoqué une ouverture dans la coque de pression et les ballasts, qui auraient embarqué 80 tonnes d’eau, précipitant le sm vers le fond, sur lequel il glisse avant de s’arrêter. Quelque chose se serait ensuite passé dans le compartiment avant du sous marin, provoquant la deuxième explosion fatale.

http://www.paranormal-fr.net/forum/documents/29538_1.jpg

Le ministre de la défense, Igor Serguéiev, déclare que l’objet à été localisé, mais pas identifié. Pour les militaires et le gouvernement russe, c’est l’hypothèse numéros un. Le maréchal Serguéiev précise qu’au cours des trentes dernières années, 11 collisions dont 10 avec des sm américains ont eu lieux dans les zones de manoeuvre de la flotte du nord et du pacifique. Il est vrai que les manoeuvres, qui se déroulaient en partie dans les eaux internationales étaient suivies par 3 sous marins et un bâtiment d’écoute électronique de l’OTAN, faits que le Pentagone et le ministère britannique de la défense ne démentirent pas, tout en gardant une grande réserve. En revanche, ils s’opposèrent avec la plus grande énergie aux allégations des russes montrant des objets de protection d’un pont de sous marin possiblement arrachés lors de la collision, qui impliqueraient un bâtiment étranger. Les militaires russes ont inspecté minutieusement le fond dans la zone d’échouage du Koursk dans l’espoir de trouver quelque chose. Mais, si on considère les effets mécaniques de la collision prétendue du Koursk et les simples lois de la physique, on voit mal comment l’autre bâtiment n’aurait pas subi, lui aussi, d’importants dégâts. Ce qui aurait inévitablement été détecté. Or, dans la zone en question, on ne trouve aucune trace d’une telle possibilité. Le nom de Memphis, un sous marin américain ayant fait relâche à Bergen(norvège), a circulé un temps. On a également la possibilité d’une collision avec un sous marin britannique, car la zone de la catastrophe correspond au secteur de surveillance britannique. Le choc avec un navire de surface, civil ou militaire le Pierre le grand, constitue une variante de cette hypothèse. Aucune preuve flagrante n’a été fournie : où est le bâtiment? Quels sont les dégâts? Là aussi, tous les navires qui étaient présents dans la zone de manoeuvres sont éxaminés à la loupe. Pour sa part, l’amiral norvégien Erinar Skorgen, qui a commandé l’équipe de secours, estime qu’un violente explosion de gaz est probablement à l’origine du naufrage du sm. Selon lui, la thèse du choc avec un autre navire n’est pas à prendre au sérieux. Si la cause de la première détonation reste inconnue, la deuxième détonnation, violente, peut être attribuée; selon l’amiral, à l’inflamation d’un mélange oxygène et hydrogène, deux gaz transportés en grande quantité par le sous marin russe. Ce que les plongeurs norvégiens ont vu atteste en tout cas d’un incendie... Le choc avec une mine de la seconde guerre mondiale a été évoqué la première fois par l’amiral Mikail Motsak. Il pourrait expliquer la première détonation. Au cours de cette dernière décennie, neuf mines ont été trouvée par la flotte russe dans la mer de barents. La dernière a été neutralisée en décembre dernier. On ne peut donc totalement éliminer cette hypothèse.

Une autre piste est apparue sur le site internet des combattants de Tchéchénie. Selon Movladi Oudounov, le porte parole des combattants tchétchènes, l’explosion initiale aurait été provoquée par Sirajoudine Ramazov, un membre daghestanais de l’équipage acquis à la cause tchétchène. Le problème, c’est que personne de ce nom n’apparaît dans la liste des victimes. Cette hypothèse, aussi folklorique qu’elle puisse paraître, a quand même été suffisamment prise au sérieux pour que Nicolas Patrouchev, directeur de FSB (ex KGB), mène l’enquète. Effectivement, le Koursk avait embarqué huit musulmans, dont l’ingénieur Maslan Islamovitch Gadjiev et l’enseigne de vaisseau Arnold Yourievitch Borrissov, deux spécialistes de la propulsion des torpilles. On voit mal comment ces spécialistes auraient pu introduire dans le sous marin des charges explosives, ou saboter le fruit de leur travail. Navrotski, le porte parole de la flotte du nord, précise : Gadjiev est un excellent ingénieur et il a fait plusieurs plongées. Si Patrouchev, déclare n’avoir rien à reprocher aux deux spécialistes daghestanais, le fait qu’il ait déclanché une enqu^te montre qu’aucunne piste n’est négligée. D’autant plus qu’il suggère qu’il y en a d’autres très sérieuses qui n’ont pas été citées par la presse... Une autre hypothèse consiste à supposer que le sous marin ait été touché par un missile russe tiré par une autre unité présente dans la zone. Evoquée dès les premiers jours d’après la disparition du Koursk, cette possibilité a été renforcée le 8 septembre avec la publication, dans un journal allemand, d’un article faisant état d’un rapport interne au FSB remis au président Poutine le 31 août. Selon ce rapport, le Koursk aurait été touché par une roquette anti sous marine tirée par un vaisseau russe lors d’exercices militaires; le pierre le grand, précisément. Le projectil aurait parcouru une vingtaine de kilomètres dans les airs avant de plonger. Le rapport précise que, à 400 mètres près, les positions du missile et du Koursk coïncidaient, et ajoute qu’il s’en suivit deux explosions, perceptibles depuis le pont du pierre le grand. Le rapport n’indique pas les raisons pour elsquelle un missiles touché le sous marin. Mais s’il s’avérait exact, ce scénario finirait de discréditer les dirigeants de l’armée russe. Il fut formellement démenti par le chef adjoint de l’état major et le gouvernement au prétexte que les torpilles tirées durant les manoeuvres ne sont pas armées et ne peuvent donc occasionner des dégâts sérieux. Il est certain que, non chargée, une telle torpille ne peut pas trouer la double coque en acier du Koursk, stationné à une bonne dizaine de mèrtes de profondeur. C’est une autre hypothèse encore qui retient l’essentiel de l’attention des spécialistes du Pentagone, du ministère britannique de la défense et de la très sérieuse association norvégienne Bellona, qui accomplit un travail remarquable d’analyse et d’information sur les conséquences du désarmement en russie. Les experts pensent que les marins russes se livraient à des essais secrèts de deux nouveaux types d’armement : le missile Granit à changement de milieu ainsi qu’un nouveau type de torpille que les russes décrivent comme une fusée sous marine. L’accident serait survenu avec la torpille : à la suite d’une mauvaise mise à feu du système de propulsion de la torpille dans son tube, les carburants se seraient enflammés, engendrant l’explosion de la charge militaire, qui aurait provoqué le trou dans la coque. L’eau se serait engouffrée avec une telle rapidité que l’équipage n’a pas eu le temps de fermer les portes étanches des compartiments. De même, la fermeture automatique des compartiments n’a pas fonctionné parce que le système était détruit.

Effectivement, des information informations insistantes laissent supposer que le koursk procédait bien au lancement d’un nouveau type de torpilles à propulsion liquide, dites à cavitation - ce qui expliquerait la présence de civils à bord et le surnombre des victimes. Le fait que son périscope soit sorti laisse à penser qu’il était en immersion périscopique, attitude normal pour lancer des torpilles. Des torpilles d’un type bien particulier. Les anciens tubes lance-torpilles du Koursk avaient été changés aux chantier de Severodvinsk, en 1998, au profit de nouveau tubes de 533 mm de diamètre. Or, on sait que les russes ont mis au point, ces dernières années, une arme sous marine entièrement novatrice, de 533 mm de diamètre, qui n’a pas d’équivalent dans les marines occidentales, le Shkval (bourrasque), traduit en français. Il s’agit de véritables fusées sous marines capables de propulser à 12 km des charges pisciformes à la vitesse de 300 à 360 km/h, soit neuf à vingt fois plus rapidement que les torpilles conventionnelles à propulsion classique. Ils peuvent également atteindre une cible à 400 m qui se déplace à près de 100 km/h. C’est le phénomène de la cavitation qui permet d’atteindre ces performances extraordinaires : il réduit en effet considérablement la traînée qui s’oppose au déplacement du projectile sous l’eau. On dit qu’il y a cavitation lorsqu’un corps qui se déplace dans l’eau parvient à réduire la pression qui s’exerce sur toute sa surface en transformant l’eau en une fine enveloppe de vapeur d’eau (en fait des bulles microscopiques.) En créant et en conservant pendant un certain temps une très fine enveloppe de 1 mm environ de gaz autour de la charge, on parvient à réduir de l’ordre de 40 % les forces de frotement qui s’opposent au déplacement. Le tout est dponc de créer et d’entretenir cette enveloppe de vapeur d’eau. La charge se trouve dans une sorte de bulle qui se déplace à toute vitesse dans l’eau. Diverses solutions ont été envisagées depuis les 60 au sein du département de systèmes hydro aérospatiaux de l’institut d’aviation de Moscou. La plupart font appel au moteur fuée à réaction qui, seul, présent l’avantage d’assurer la source de gaz chauds nécessaires à la production de la vapeur autour de l’objet, mais également la propulsion à réaction pour le déplacement. Traditionnellement, la propulsion peut être assurée par des blocs solides qui se consument, ou comme dans les fusées, par des carburant et comburant liquides. Les russes ont choisi cette dernière version. La torpille VA 111 a un diamètre de 533 mm pour une longueur de 8.2 m. Elle a une portée de 6 à 12 km/ L’arme anti navire porte une charge explosive de 250 kg à une distance de 9000 m, au terme d’une propulsion de 90 secondes. Les russes ont présenté ces armes pour la première fois officiellement à l’exportation en 1995. Et les Chinois en auraient acheté un certain nombre. Le défaut de ces armes est qu’elles sont extrèmements bruyantes, donc aisément détectables par un sonar, ce qui en limite l’utilisation à des attaques ou en combat rapproché. Il est parfaitement concevable qu’un bâtiment du type Koursk, auquel les deux réacteurs nucléaires et les turbines confèrent une maniabilité, soit équipé de Chkval à carburant liquide. Les militaires considèrent ce genre de bâtiment comme un chasseur sous marin spécialisé dans l’attaque. Une salve de plusieurs Chkval peut ainsi permettre au commandement d’opérer une manoeuvre de retrait. Vu leur principe de fonctionnement, ces armes sont difficilement manoeuvrables. Pour l’instant, ils sont utilisés pour des tirs tendus, la ligne droit étant conservée grâce à une plate forme inertielle. L’utilisation de ces torpilles à carburant liquide, jugées plus dangeureuses d’emploi que les torpilles à propulsion classique, a d’ailleurs été contestée par la marine. Hasard, ou accusation : le 14 août, alors qu’on savait déjà que le Koursk était au fond, un texte signé A Gavrilenko et V Gundarov, spécialites des sous marins, était publié sur le site internet de l’Etoile rouge, le quotidien de l’armée. Retiré au bout de quelques heures, ce texte extraordinaire en forme d’aveu, s’en prenait au complexe industriel qui avait contraint le Koursk à se doter de nouvelles torpilles jugées trop dangeureuses : les sous mariniers ont résisté autant qu’ils pouvaient en disant que les nouvelles torpilles étaient beaucoup trop compliquées à stocker et dangeureuses à mettre en oeuvre. Leur source d’énergie n’est pas une batterie à l’argent forcément chère, mais plutot un moteur de fusée à carburant liquide, plus économique. De plus, la torpille est éjectée du tube non pas de l’air comprimée, mais par un jet de gaz produit par la combustion d’une cartouche pyrotechnique spéciale... On ne peut pas exclure l’éventualité qu’un torpille reste coincée dans le tube pendant son lancement et qu’elle explose dans le tube. La première détonation enregistrée par les Norvégiens pourrait bien correspondre soit à la destruction du compartiment à torpille et des ballats par un missile fou ou une torpille soit à l’explosion de la charge d’un Chkval dans son tube à la suite d’une défaillance de la capsule d’éjection. L’eau s’engouffrant dans les ballasts et les compartiments avant entraîne rapidement le bâtiment vers le fond, où le reste des torpilles Chkval, et les autres, explosent. On ignore si les réacteurs se sont arrêtés automatiquement ou si, pendant ce court moment de confusion, des membres de l’équipage auraient trouvé le temps de stopper les deux réacteurs nucléaires pour qu’il n’y ait pas de fuites radioactives ce qui a fait dire au général Manilov, numéro deux des forces armées de la fédération de russie, que les marins du Koursk étaient morts en héros. Tombés sous leurs propres armes, celles du pierre le grand, ou celles du Koursk. Seul l’examen de la partie avant du sous marin permettrait de savoir à coup sûr si elle a été perforée de l’intérieur ou bien de l’extérieur. On risque d’attendre longtemps...

http://mathieu.rosa.free.fr/koursk.html

Et si vous voulez lui écrire, peut-être qu'il répondra... mathieu.rosa@free.fr


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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 18:14 
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Merci de ces précisions :wink: .

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MessagePosté: Dim Janvier 09, 2005 20:38 
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Enfin d'après le reportage, il semble qu'au moins une des deux explosions est dirigée de l'extérieur vers l'intérieur, mais qui sait si ce n'est pas leur propre torpille qui est revenue sur eux par une déficience du guidage. Ce n'est pas la première fois que cela se produirait avec une torpille. Le Shkval, n'a pas bonne réputation au niveau fiabilité.

De toute façon après la récupération du submersible, la partie avant laissée sur place a été détruite par la marine russe, donc terminé pour déterminer la vérité avec certitude. Ce dernier acte posé laisse bien penser que la vérité ne doit pas être connue.


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MessagePosté: Sam Septembre 24, 2005 13:52 
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Et un sujet de déterré, un !

Pour le trou sur le côté de la coque, le hic c'est qu'il est bien trop grand (1m) pour être une torpille (qui ne dépasse pas les 75 cm de diamètre)...


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