kaizoku08 a écrit:
tu dois avoir 1 sacré culture générale en paranormal et histoire lunetoile. Est-ce que tu fais des enquêtes sur place
Hello, rien de tout ça ! juste une vilaine curiositée.
Je ne fais pas d'enquêtes sur place, pour l'instant, je me bousille les yeux sur du papier & écran (lol). Mais j'avou que ça me tenterais bien.
Dame blanche du chateau de saissac dans l'aude (11) : Lorsque l’on entend le vent gémir au chateau de saissac, les vieillards disent à leurs enfants : “prenez garde, c’est la chatelaine qui file sa quenouille”.
Cette dame blanche était autrefois une bergère orgueilleuse de sa beauté, elle croisa le chemin d’un moine qui lui proposa d’exaucer son voeu le plus chère en portant un anneau, celui de devenir chatelaine, et quelques quinzaines plus tard, elle épousa le seigneur de saissac. De par son voeu, elle porta malheur à sa belle famille, ainsi qu’à son mari qui mourru, le moine revient et fait écrouler le chateau.
Le chateau de vauvert, paris (75) : Le château de Vauvert, qui était aux portes du Paris des Valois, est l’un des premiers dont des documents écrits fassent mention :
« Lorsque, après la mort de Philippe le Bel, il fut abandonné, on dit qu’il était occupé par un malin esprit appelé vulgairement le diable de Vauvert, lequel tourmentoit et affligeoit grandement tous ceux qui passoient par cette voye;
car personne n’y pouvoit passer qu’il ne fust frappé, offencé ou navré.
Il faisoit aussi de grands cris et par ces voix horribles il effrayoit un chacun. »
En 1257, Louis IX en fit donation aux chartreux, les témoignages de l’époque évoquent des cris et des hurlements en provenant. On en conclut vite que c’était un lieu maléfique.
Le château de la Grimaudière près de Tourouvre (Orne) : Il appartenait à un seigneur huguenot, M. de Tournebœuf, dont la famille entière était catholique.
Les fêtes de Noël arrivées, toute la famille de Tournebœuf se rendit à l’église; ce dernier, invité à suivre l’exemple commun, répondit en jurant qu’il aimerait mieux être rôti vif que de prendre part à un tel acte de superstition.
Lorsque la famille rentra au logis, on trouva le mécréant embroché devant la grande cheminée de la cuisine et rôtissant comme un simple poulet.
Un gros chat noir, dans lequel on reconnut immédiatement le diable en personne, faisait tourner la broche.
Au milieu du XIXème siècle, on montrait encore la cheminée où avait eu lieu cette terrible exécution.
Brioude (43) : Chaque fois qu’un malheur menaçait les descendants de la châtelaine du Mas, près de Brioude, morte sans confession après avoir été infidèle à son mari, elle était condamnée à apparaître pour les prévenir.
Quand quelqu’un devait mourir, la dame blanche rôdait plusieurs nuits de suite autour du château, puis pénétrait dans la grande chambre, où elle réveillait ceux qui dormaient en les giflant, puis elle disparaissait.
La dernière fois que l’on prétend l’avoir vue, c’est le 13 décembre 1881, à la mort d’une dame, mariée à un descendant du Mas.
Encore à brioude, un témoignage de 1957 auprès de la gendarmerie déposé par un couple de personnes agées inquiete le village et les alentours, une autostoppeuse (dame blanche) a fait son apparition et à été prise par ce couple, jusqu'à sa disparition quelques minutes plus tard.
Au Château de la Ville Even (Angleterre.), l’on vit en 1886, une semaine avant la mort du propriétaire, alors bien portant, une dame blanche échevelée et les mains jointes;
on raconte qu’il y a environ trois siècles, une dame de la famille, à qui appartient encore cette ancienne demeure, dit sur son lit de mort à son fils aîné qu’elle reviendrait avertir ses descendants quand ils devraient passer de vie à trépas.
Revenant à lascardais, chateaubourg (ille et vilaine) :
Chateaubriand qui, dans sa jeunesse, habita quelque temps le château où s’était montrée, peu auparavant, une de ces apparitions, l’a ainsi notée :
« Quand M. Livoret fut nommé régisseur à Lascardais, le comte de Châteaubourg, le père, venait de mourir.
M. Livoret, qui ne l’avait pas connu, fut installé au castel. La première nuit qu’il y coucha seul, il vit entrer dans son appartement un vieillard pâle, en robe de chambre, portant une petite lumière.
L’apparition s’approche de l’âtre, pose son bougeoir sur la cheminée, rallume le feu et s’assied dans un fauteuil.
M. Livoret tremblait de tout son corps.
Après deux heures de silence, le vieillard se lève, reprend sa lumière et sort de la chambre en fermant la porte.
Le lendemain le régisseur conta son aventure aux fermiers qui, sur la description de la lémure, affirmèrent que c’était leur vieux maître.
Tout ne finit pas là :
si M. Livoret regardait derrière lui dans une forêt, il apercevait le fantôme;
s’il avait à franchir un échalier dans un champ, l’ombre se mettait à califourchon sur l’échalier.
Un jour le misérable obsédé s’étant hasardé à lui dire :
« Monsieur de Châteaubourg, laissez-moi ! »
le revenant répondit : « Non. »
M. Livoret homme froid et positif, très peu brillant d’imagination, racontait tant qu’on voulait son histoire, toujours de la même manière et avec la même conviction. » (Chateaubriand - Mémoires d’Outre-tombe)
Vieux château près de Tremblay (ille & vilaine) : Parfois les propriétaires finissent par abandonner leurs chateau pour laisser la place aux esprits qui y ont élu domicile;
c’est ainsi qu’on a cesser d’habiter un vieux château près de Tremblay (Ille-et-V.) parce qu’il est pleins de diables et de revenants
château de Briantes (36) : Georges Sand a parlé des hantises du château de Briantes, près de La Châtre.
« Tout en haut il y a, dans la carcasse du grenier, un trou dont on ne connaît pas le fond.
bien souvent on entendait la nuit dans cet endroit-là des beuglements, des alas! mon Dieu! tantôt comme des bestiaux, tantôt comme du monde.
Un jardinier ayant voulu allumer du feu dans une chambre d’en bas, toutes les chaises se mirent à danser, à lui tomber sur le dos, et à le battre jusqu’à ce qu’il s’en aille.
Il essaya cent fois sans jamais y parvenir à faire du feu dans cette chambre enragée. »
Bonne nuit tout le monde