Nous sommes incroyablement légers dans la formation de nos convictions. Mais il suffit qu'on veuille nous persuader qu'elles sont fausses pour que nous devenions ardents à les défendre.
Ce ne sont évidement pas les idées elles-mêmes que nous chérissons, mais notre propre estime qui est menacée

e 18 septembre 2005 - 12:47
Vague de mutilation d'animaux domestiques en Suisse

C'est horrible mais je t'assure que les petits hommes vert (ou gris) n'y sont pour rien.
C'est l'oeuvre d'un malade, dont j'espere l'arrestation prochaine, car il est peu probable qu'il s'arrête aux animaux, moi je serai suisse, je planquerais mes gamins et vite.

La piste du sadique écartée

ENQUÊTES Le pervers qui mutile des bêtes existe-t-il vraiment? Pas du côté neuchâtelois en tout cas. La police a révélé hier que 4 cas découverts dans le canton excluaient toute intervention humaine.

«On peut exclure toute intervention humaine dans la mort de ces animaux», lance le chef de la Sûreté neuchâteloise, Olivier Guéniat, en évoquant cet âne et cette génisse retrouvés morts et mutilés récemment. L'enquête a conclu que ces bêtes sont mortes naturellement et que leurs blessures ont été causées ensuite par des carnivores.

L'âne retrouvé à Couvet le 19 août l'était dans un contexte émotionnel particulier, qui prêtait à un éventuel sadique déjà une quarantaine de mutilations similaires en Suisse alémanique. Immédiatement, «tout le monde a pensé à ça. Mais un avis à chaud ne vaut pas grand-chose», remarque Olivier Guéniat. Trois semaines après, avec la génisse morte de Boudevilliers, les enquêteurs émettaient des réserves plus importantes. Un collège de spécialistes, de policiers, de médecins légistes, de vétérinaires a enquêté, égrenant les hypothèses les plus diverses, allant jusqu'à mutiler des cadavres de vaches en abattoir pour tenter de reproduire les blessures observées. Autopsies et analyses scientifiques pointues ont achevé de sceller leurs certitudes.

L'âne est mort d'une crise cardiaque. Ses oreilles et son arrière-train ont été dévorés par un carnivore, sans doute un renard. Quant à la génisse portante, elle est décédée accidentellement de la naissance prématurée de son veau. Ses oreilles et trayons ont été rongés ensuite par un renard. Des analyses ADN l'ont prouvé. Deux autres cas de morts bovines ultérieures, non médiatisés, ont été aussi élucidés.

Parallèlement à cela, du côté alémanique, l'Institut de pathologie vétérinaire de l'Université de Zurich annonçait hier qu'il avait élucidé 13 cas douteux de morts d'animaux dans les cantons d'Argovie et de Zurich. De la même manière, ces vaches, moutons, chèvres et chats sont tous morts naturellement ou accidentellement, et les blessures ont été pratiquées après la mort par divers animaux sauvages.

Le sadique n'est-il donc qu'un fantasme? Olivier Guéniat se garde bien de donner son avis sur les cas alémaniques, sur lesquels il n'a pas travaillé. Il estime toutefois que le protocole mis en place à Neuchâtel pourrait faciliter le traitement des cas douteux ailleurs. Pour ce qui est du canton de Neuchâtel, le chef de la Sûreté espère que sa présentation calmera les esprits. Car certains paysans ont déjà organisé des rondes de surveillance et la suspicion règne dans les pâtures.

Reste que du côté des propriétaires des animaux concernés, le doute subsiste. «Ce sont eux les scientifiques, pas moi. Mais j'ai encore des questions sans réponses», remarque Robert Leu, propriétaire de l'âne qui ne s'explique toujours pas comment son animal s'est retrouvé dans un autre enclos que le sien. A Boudevilliers, Gérard Perrin partage les sentiments de son collègue de Couvet. «Il me restera toujours des doutes. On va se contenter de ces conclusions. Si c'est un animal qui a fait cela, tant mieux. Mais, alors, c'est un drôle d'animal!»

© Le Matin Online

Domestiques..??

Moi je pensais que par animaux domestiques on entendait, chats, chiens, poissons rouge.

mais là je vois qu'on parle de vaches, de chevres...

Les Suisses ont de bien drôles d'animaux domestiques.

Ca doit pas être le fun de monter la foin au troisieme quand on a une vache dans un appartement.



ok ok je sors !

L’article posté par DanaScully est très intéressant et révèle l’inquiétude des autorités face à cette situation de crise.

Fred-X, je ne me permet rien, je constate... Ce malade court toujours, et bientôt 2 mois se sont écoulés... A MON AVIS le fait que les victimes soient des animaux en est la cause... Et je n'ai jamais dit que c'était choquant d'arrêter un criminel, bien au contraire!!!

La mutilation des vaches et moutons: pure légende rurale!

Les polices de Zurich et de Neuchâtel n’ont pas trouvé trace d’un sadique...

monique keller
Publié le 28 septembre 2005

Les animaux mutilés ne seraient pas victimes d'un pervers zoophile, comme la police le craignait jusqu'ici. Les autopsies de treize cadavres menées par l'Institut vétérinaire de l'Université de Zurich ne révèlent aucun indice irréfutable prouvant des actes sadiques. La police cantonale neuchâteloise a également annoncé hier que la mort de quatre animaux retrouvés mutilés dans le canton était soit accidentelle soit naturelle.

Depuis mai dernier, 46 cas de mutilations d'animaux ont été enregistrés dans le nord-ouest de la Suisse, dont plus de la moitié dans le canton de Bâle-Ville, mais aussi dans les cantons d'Argovie, de Soleure et de Neuchâtel. L'âne de 30 ans retrouvé mort le 23 août dernier dans un pâturage au-dessus de Couvet, dans le Val-de-Travers, a été victime d'une crise cardiaque. Ses oreilles et son arrière-train auraient été ensuite attaqués par un carnivore. Les examens ont montré qu'il n'y a pas eu de mutilation sexuelle.

La vache découverte sans vie le 7 septembre dernier à Boudevilliers est quant à elle décédée accidentellement de la naissance prématurée du veau qu'elle portait. C'est un carnivore, probablement un renard, qui a ensuite rongé les oreilles et les pis du bovin. Une autopsie a été effectuée sur chacun des animaux présentant des mutilations.

L'Institut de pathologie vétérinaire de l'Université de Zurich a de son côté autopsié treize cadavres bovins, de moutons, de chèvres et de chats amenés par la police ou les propriétaires de plusieurs cantons. Pour déterminer les causes des blessures - et si elles sont survenues avant ou après la mort de l'animal - les plaies ont été examinées au microscope. Dans la majorité des cas, il a été possible d'établir que les blessures ont été provoquées après la mort de l'animal.

Dans six des cas, une maladie - un retournement de l'utérus, une méningite ou une urémie - est à l'origine du décès. Deux autres animaux, des agneaux, présentaient des morsures de prédateurs comme des gros chiens ou des renards et des fractures à la colonne vertébrale.

Dans quatre autres cas, les mutilations telles que des pis et des queues blessés ou arrachés sont l'œuvre de martres, de blaireaux, de renards, de corbeaux, d'oiseaux de proie ou encore de sangliers qui auraient rongé ces parties après la mort de l'animal. Mais les vétérinaires estiment aussi que les conditions d'élevage des vaches pourraient être une cause de mutilation.

Dans un cas toutefois le doute subsiste: un veau présentait visiblement des coupures qui auraient été faites après sa mort.

«Dans douze cas sur treize, on peut exclure l'intervention d'un sadique sur la base des autopsies, dit Andreas Pospischil, directeur de l'Institut de pathologie vétérinaire de l'Université de Zurich. Les blessures de ces animaux ne présentaient pas de saignement». Ces résultats n'étonnent pas le vétérinaire zurichois: «Selon notre longue expérience, les cruautés d'humains envers les animaux sont rares».

Comment expliquer alors de telles erreurs de diagnostic? «Visiblement, les animaux retrouvés morts n'ont pas été systématiquement examinés avant d'avoir été déclarés victimes d'une attaque d'un sadique», répond ­Andreas Pospischil.

Guan a écrit :
Un animal ne prélèverai pas les oreilles et les testicules et puis laisserait le reste.
Il prendrait les parties les plus fournies en viande, les pattes, le ventre, et pas les oreilles ou les testicules qui ne contiennent rien ou presque comme viande.
Ce n’est pas très crédible pour moi.