J'ai retrouvé dans le magazine du mois d'avril 2006, un article sur l'affaire Roswell, que je vous retranscrit ici.
Plusieurs sujets parlent de Roswell, mais récemment rien n'a été ajouté, alors je me suis dit qu'un petit rappel ne ferait pas de mal.

Bonne lecture !


L’affaire Roswell


L’année 1947 fut historique. De nombreux témoins dignes de foi aperçurent des engins étranges survolants l’ensemble des Etats-Unis et la ville de Roswell devint le théâtre du plus célèbre « crash » du siècle. La population commença à se poser des questions. Le phénomène prit une telle ampleur que les autorités décidèrent d’ouvrir une enquête officielle. Nous étions au tout début des études portant sur le phénomène Ovni au cours desquelles partisans et détracteurs se partageaient en quatre tendances distinctes, chacune se positionnant avec ses leaders historiques. Parmi eux, Allen Hynek certainement le plus médiatique qui mourra en emportant avec lui une partie du secret qu’il avait découvert. Il travailla comme conseiller officiel de l’US Air Force durant vingt années, et il fut chargé par l’état major de l’armée de l’air d’une mission qui consistait principalement à nier l’existence des Ovnis. Hynek finira par avoir un doute sur les documents que l’armée lui remettait et, se sentant manipulé, il rejoignit le camp du commandant Donald Key Hoe. Cet ingénieur de l’aéronautique était persuadé de la réalité du phénomène et d’une présence alien sur notre terre. Il passa une grande partie de sa vie à dénoncer le complot de l’US Air Force et fit sensation en 1950 en affirmant ouvertement que le gouvernement américain cachait la preuve de l’existence des Ovnis. L’astronome Carl Sagan, une sommité mondialement reconnue, fit partie des partisans d’une attitude plus nuancée pouvant paraitre quelque peut paradoxale, puisque tout en admettant la réalité du phénomène et celle de l’existence de civilisations extraterrestres, il rejetait l’idée que ces derniers puissent nous rendre visite à bord d’engins spatiaux. Donald Menzel représentait le camp des sceptiques et des opposants. Ce grand astronome persista toute sa vie à démontrer que les Ovnis n’étaient que de simples illusions d’optique, le fantasme de quelques illuminés ou encore, l’activité de doux farceurs.

Le Nouveau Mexique reste la patrie des soucoupes volantes. Il regroupe tous les noms légendaires de l’ufologie. C’est là que deux bases militaires célèbres dont celle de Los Alamos préparèrent, dans le plus grand secret, la bombe atomique durant la seconde guerre mondiale. C’est aussi l’endroit où furent accueillis les savants allemands après la guerre avec à leur tête le Docteur W. Von Braun, le père de la conquête spatiale, un scientifique qui croyait aux Ovnis.

C’est encore là que se trouve un « triangle magique » pouvant être tracé entre Alamorgordo, (avec la ville de White Sands, lieu de fabrication des premières fusées américaines et du centre spatial), Corona (endroit précis du crash de Roswell) et, enfin Soccoro, lieu mythique d’une célèbre rencontre du IIIème type… A Trinity Site, près de Soccoro, explosa d’ailleurs la première bombe atomique de l’humanité et, il y eut de nombreuses visites d’Ovnis.

A cette époque, les autorités de l’US Air Force ne savaient pas comment aborder le problème des engins connus survolant le ciel américain. Le gouvernement était effrayé. Il pensait qu’il pouvait s’agir de nouvelles armes soviétiques et, il ne disposait d’aucune réponse à fournir au public qui le pressait de questions. Sa réaction fut d’organiser un « show » destiné à détourner l’attention et d’éviter de véritables recherches, du moins officielles. Il préféra tourner le phénomène en ridicule et, les témoins en dérisions.
Les événements se précipitèrent dans la nuit du 2 au 3 juillet 1947 et donnèrent du fil à retordre aux autorités américaines. Un violent orage s’abattit sur la ville de Roswell, dans le Nouveau Mexique. Le fermer William M. Mac Brazel entendit ce qu’il crut être une violente déflagration, un coup de tonnerre beaucoup plus assourdissant que les autres. Le lendemain, il découvrit sur ses pâturages, un amas impressionnant de débris, s’étendant sur une distance et une largeur impressionnantes, que ses moutons refusaient de traverser. Les débris ne ressemblaient à aucun objet connu, ni à un avion, ni à une fusée. Il s’agissait de petits fragments métalliques, de tiges évoquant du plastique, des sortes de câbles et des feuillets. Après avoir récupéré quelques débris, Brazel se rendit chez ses voisins, Floyd et Loretta Proctor et leur fit part de sa découverte. Ceux-ci lui conseillèrent de contacter le shérif du comté, un certain Wilcox.

Le 6 juillet, soit quatre jours après l’impact, Brazel avertit le shérif de la présence de débris dans son champ. Wilcox téléphona à la base aérienne militaire de Roswell car il ne parvenait pas à identifier la nature des échantillons que Brazel avait amenés pour prouver ses dires. La base envoya immédiatement trois hommes bureau du shérif : le colonel Blanchard, commandant de la base, la major Jesse Marcel, officier de renseignements, et le capitaine Sheridan Cavitt. Ils visitèrent les lieux, remplirent deux véhicules d’échantillons puis repartirent à la base militaire. Blanchard en référa à son supérieur hiérarchique, le général Ramey, de la base aérienne de Carswel, à Fort Worth, au Texas. Ce dernier alerta à son tour le Pentagone. Les débris furent envoyés à Washington, au général Clements Mac Mullen puis réexpédiés pour identification à la base de Wright Field, en Ohio.

Le colonel Blanchard ordonna au major Edwin Easley de placer des postes de garde sur les routes accédant au champ de Brazel. Sur base de l’observation des débris, il donna son accord pour qu’un communiqué de presse officiel diffuse l’information selon laquelle l’armée avait récupéré une « soucoupe volante ». Ce fut le lieutenant Walter Haut, porte parole de la base qui le rédigea. Le jour même, le Roswell Daily Record publia la nouvelle en première page, puis des dizaines de journaux du monde entier suivirent. Dès cet instant, la découverte fut frappée du sceau du secret car un second communiqué démentit l’information précédente. Les hommes reçurent l’ordre de n’en parler à personne mais la rumeur dd ce qui s’était passé se propagea petit à petit malgré une opération de camouflage visant à ce que rien ne filtre.

Une conférence de presse fut organisée dans le bureau du général Ramey, à Fort Worth. Jesse Marcel, sur ordre de sa hiérarchie, montra aux journalistes des débris de réflecteurs radars en aluminium et expliqua officiellement que la fameuse soucoupe n’était en fait qu’un ballon météo et une simple méprise ! Dans un premier temps, l’explication sembla convenir aux journalistes. L’affaire fut assez vite enterrée. Une photo célèbre montre le major Jesse Marcel au milieu des débris collectés. Plus tard, quand les langues se délièrent, il se plaignit d’avoir été contraint d’exposer des débris qui n’étaient pas ceux qu’il avait collectés… En qualité d’ancien officier des renseignements, il déclara en 1977 devant les médias qu’il était sûr et certain que « les objets qu’il avait ramassés ne venaient pas de la terre car il connaissait tous les matériaux utilisés dans l’aéronautique à cette époque et que ceux qu’il avait vus n’avaient rien à voir avec cela ».
L’affaire fut pourtant étouffée pendant trente ans. En 1978, Stanton Friedman, physicien nucléaire qui consacra sa vie à la recherche ufologique, entama une enquête sur le crash de Roswell. D’autres chercheurs prirent le relais. Des centaines de témoins directs ou indirects furent retrouvés et des milliers de pages de rapports permirent de reconstituer lentement le puzzle des événements. Selon les renseignements recueillis, l’objet qui s’était écrasé à Roswell était d’une importance capitale, si on se réfère aux énormes moyens de sécurité mis en place (illogiques dans le cas où il ne s’agissait que d’un ballon-sonde !) et, aux menaces proférées à l’encontre des témoins. Il fallut plusieurs dizaines d’années avant que les langues de ces derniers se délient… enfin ! Le général Thomas Dubose déclarera qu’il savait pertinemment bien qu’on avait mis en place une « opération de camouflage » pour cacher la vérité.

Olivier Wendell, « papy » Henderson, le pilote du 509ème Bomb Group qui avait transporté les débris à Dayton, révéla à sa femme qu’il avait véhiculé quatre petits corps surmontés de larges têtes, couverts de vêtements d’une matière inconnue. Au fil de l’enquête, les chercheurs découvrirent de plus en plus de témoignages faisant état de cadavres aliens. Glenn Dennis, employé des pompes funèbres prétendit qu’à l’époque, des renseignements lui avait été demandés sur la manière d’embaumer les corps et le temps nécessaire à l’obtention de cercueils de petites taille… Il devint de plus en plus évident qu’il y avait eu deux lieux de crash, le premier dans le champ de Brazel, le second à quelques dizaines de kilomètres. C’est à endroit que s’était abîmé l’appareil et, que se trouvaient les corps sans vie des extraterrestres. C’est un groupe d’étudiants en archéologie en exploration, qui aurait découvert, bien avant l’arrivée de l’armée, les restes de la soucoupe et plusieurs petites créatures gisant inertes aux alentours. Immédiatement ceinturés par les militaires, ils n’avaient pas eu d’autres alternatives que d’obéir à la loi du silence, des menaces très sérieuses ayant été proférées à leur encontre.

On n’a jamais retrouvé l’identité de ces personnes et, on ignore ce qu’elles sont devenues. Par contre, une infirmière, la fiancée de Glenn Dennis à l’époque, affirma qu’elle avait participé à un début d’autopsie. En outre, une patiente dont elle avait la charge, lui avait révélé sur son lit de mort, sa participation à l’expédition archéologique. Elle avait aperçu une soucoupe et des êtres de petite taille. Même révélation face à la mort de Melvin Brown, affecté à la base de Roswell en 1947, qui révéla à sa femme et à sa fille, 1986, qu’il avait surveillé le site du crash de l’Ovni et qu’il en avait profité pour jeter un coup d’œil sur des corps recouverts d’une bâche.
Il les décrivit comme mesurant environ un mètre, avec de grosses têtes, des yeux en amande et une peau jaunâtre. On apprit que les cadavres avaient été transférés sur une base militaire sur ordre du Chef des renseignements de l’Air Force, le général Nathan Twining. On découvrit dans des documents déclassés qu’il avait, dès 1947, averti par une note au Pentagone que selon lui, le phénomène Ovni était réel et non une simple fiction.

En 1987, l’association ufologique Mufon tint son symposium annuel. Le chercheur William Moore prit la parole et exposa des documents impliquant douze hauts responsables militaires, scientifiques et politiques. Ces huit pages adressées au Président Eisenhower évoquaient une soucoupe accidentée et les dépouilles de quatre petits occupants découvertes le 7 juillet 1947 dans le désert du Nouveau Mexique. On dit que le Président Harry Truman aurait créé, le 24 septembre 1947, un groupe de sécurité composé de douze hauts dignitaires chargés de protéger le secret connu sous le nom de Majestic-12 ou MJ-12. L’affaire pris rapidement de l’extension, les ufologues enquêtèrent sur les documents. Des copies de ceux-ci circulèrent et finirent par atterrir dans les du FBI en 1988. Le Pentagone en fut informé. Le 30 novembre, le Bureau des Investigations spéciales de l’US Air Force confirma au FBI que les documents étaient faux. L’enquête fut clôturée. Parallèelement, les ufologues poursuivaient leur travail d’investigation sur l’authenticité des pièces à conviction. Tout semblait à priori « crédible ». Toutefois, plus tard, la signature de Truman fut mise en doute. L’affaire du Majestic-12 ne fut jamais complètement résolue. S’agissait-il d’une manœuvre de désinformation, d’un double jeu mené par les autorités ? C’est possible.

En 1993, en réponse à la demande de nombreux habitants, le sénateur Steven Schiff porta l’affaire devant le congrès américain. Le GAO, organisme d’enquête du congrès mena une investigation auprès des agences militaires et fédérales de l’Air Force, du National Security Council, du FBI et du département de l’énergie entre autres. Si aucune solution ne fut apportée quant à l’identification de l’objet écrasé, il fut établi que l’ensemble des messages issus de la base de Roswell entre 1945 et 1949 avaient été sciemment détruits. Bien que cette pratique était courante à l’époque, cette coïncidence parait néanmoins suspecte. A-t-on volontairement procédé à la destruction des documentes relatifs au crash de Roswell ?

Suites aux requêtes du GAO, l’US Air Force publia en 1995, un rapport de mille pages sur l’affaire et conclut que l’objet était un ballon de type Mogul, un projet top secret en 1947. Ressemblant à un assemblage de ballons météorologiques, il était sensé mesurer les variations de pression de la stratosphère et détecter les éventuelles explosions atomiques soviétiques. Aucune explication des corps repérés près des débris ne fut apportée. Plus tard, le Pentagone dévoila qu’à l’époque, des projets secrets consistaient à jeter d’une très haute altitude des mannequins à forme humaine, en vue d’étudier le retour des astronautes sur terre…

En 1997, soit cinquante ans après le crash, Philip J. Corso, colonel de l’armée américaine, membre du NSC (National Security Council) d’Eisenhower révéla dans son livre « The day after Roswell » que l’armée avait récupérée une technologie extraterrestre dans le désert du Nouveau Mexique. Lui-même avait aperçu un corps dans un colis en transit à Fort Riley, dans le Kansas. Selon lui, un grand nombre de développements technologiques de l’après-guerre furent directement issus des analyses effectuées sur les débris de Roswell.

En conclusion, les débris du crash disparurent de la circulation de même que tous les documents s’y rapportant. Les mesures extrêmes de sécurité, les menaces de mort, les pressions exercées à l’encontre des témoins ne cadrent pas avec la chute d’un simple ballon météo, même top secret. La version relative aux mannequins, donnée cinquante ans après les faits n’est pas crédible. Quelles étaient les probabilités pour qu’un ballon météo confidentiel et des mannequins issus d’un autre projet, s’écrasent au même endroit, au même moment ?
Des témoins dignes de foi, ont osé enfin retirer le voile du secret. Ils ont affirmé ouvertement qu’une soucoupe volante s’était bien crashée à Roswell et que des cadavres d’extraterrestres avaient été retrouvés près de l’engin.

Jesse Marcel Junior, le fils du major Jesse Marcel, révéla avoir examiné les débris rapportés par son père en 1947. Son père avait été tellement fasciné par ce qu’il avait découvert, qu’il s’était arrêté chez lui, et avait affirmé à sa famille en désignant les objets « voici les morceaux d’une soucoupe volante, on ne connaît pas leur origine ». Jesse M. Junior, décrivit trois types de débris. L’un ressemblait à des feuilles d’aluminium, mais cela n’en était pas. Un autre était fait de métal fin et flexible ressemblant à du plastique noir de 2 à 3 mm d’épaisseur. Enfin, le troisième, celui lui parut le plus énigmatique était une poutrelle de 30 à 40 cm de longueur et d’un centimètre de diamètre couverte d’inscriptions étranges semblables à des hiéroglyphes de couleur violette. Selon Jesse Marcel Junior, les débris qui furent montrés à la presse par la suite n’étaient pas ceux que son père lui avait montrés.

Gildas Bourdais, un des spécialistes incontestés du phénomène Ovni, a présenté en 2004 ses conclusions sur la célèbre affaire de Roswell dans un ouvrage paru aux Editions JMG. Au terme d’une enquête de plusieurs années, il démêla l’ensemble des explications officielles qui au fil du temps paraissaient de plus en plus douteuses, à la lumière des enquêtes et des témoignages qui s’étaient accumulés. Des voix « autorisées », comme celle de l’astronaute Edgar Mitchell, un responsable du vol d’Appolo 14, confirment aujourd’hui que l’accident de l’Ovni a effectivement eu lieu… Si c’est découverte était authentique, elle serait d’une valeur considérable car elle changerait complètement la perception que nous avons de notre place dans l’univers. Dans son livre, Gildas Bourdais analysa avec objectivité toutes les données fournissant tant les arguments des sceptiques, des militaires, que ceux des partisans…


Source : Les dossiers des Grands Mystères de l’Histoire, avril 2006.

voivi un liens de la soit disant videos de " l'autopsie d’extraterrestres retrouvés dans l’OVNI qui se serait écrasé à Roswell en 1947 "

http://www.blogparanormal.com/?p=35

c'est assez impressionnant

Je profite de ce topic pour faire connaitre le livre de Pierre Lagrange La rumeur de Roswell qui dit en gros que le crash n'a pas eu lieu. C'est fou; même si le livre ne m'a pas convaincu, cet incident n'a pas finit de diviver les ufologues.

Si quelque chose c'est ecraser mais quoi ???

maitreyoda>> Sauf que c'est maintenant un canular avoué.

D'ailleurs, c'est clairement dit dans le lien que tu proposes. Tu as lu le texte au moins ?...

Je vous propose de lire le livre de Gildas Bourdais à ce sujet, très complet et intéressant c'est un très bon livre. Un des meilleur ufologue à mon avis contrairement à Pierre Lagrange qui est pour moi le plus grand septique de tout les temps.

http://www.amazon.fr/gp/product/2915164 ... &s=gateway

Depuis quand le scepticisme (avec un c, les enfants) est-il quelque chose de négatif... ?

Oh la la les amis, je crois que cette fois vous l'avez fâché notre Poltergeist !

Tous aux abris !

Voyons Poltergeist, il voulait peut-être parler de la traditionelle fosse...

Il en faut plus pour me mettre en colère. Si je l'étais vraiment, je n'aurais pas pris la peine de poser une question à Obiwanspacekiller, j'aurais directement effacé son compte et engagé un tueur à gage pour le faire disparaître de la surface de la planète.*

Je suis surtout fatigué d'entendre les gens utiliser le mot "sceptique" d'une manière contraire à son sens. Apparemment, le mot signifie "étroit d'esprit et niant jusqu'à l'évidence" dans la tête de beaucoup de gens, ce qui est finalement l'exact opposé du sens réel du terme. Un de ces jours, je mettrai sans doute un post-it explicatif (mentionnant notamment l'orthographe exacte du mot, qui cause beaucoup de problèmes).


*vu que vous êtes visiblement insensibles à l'invasion extraterrestre et au sort des chatons, j'ai pensé que des menaces de mort humoristiques pourraient fonctionner.

Une famille serait-elle en train de naître, le clan des Sceptiques? Incontestablement c'est ma famille, et je suis fier de l'être, n'en déplaise aux gens que ça dérange.

Lagrange ? Sceptique ?

Le plus grand sceptique de tous les temps ?

Je peux me suicider tout de suite, ou j'attends cinq minutes ?

La démarche de Lagrange est douteuse pour moi, qui me définis comme sceptique et zététicien. Notamment, il aborde la question des ovnis sous un angle presque exclusivement sociologique sans forcément en rechercher les causes (l'explication des témoignages), ce que je ne trouve pas particulièrement sceptique ni pertinent. Notamment parce que cela revient à réduire un phénomène complexe ayant des causes multiples à une théorie globale ayant une explication unique.

Presque tous ceux qui explorent l'hypothèse socio-psychologique (Lagrange mais aussi Jimenez ou Abrassart) commettent cette erreur : ils partent d'un modèle théorique dans lequel ils cherchent à faire rentrer les cas ovni, au lieu de partir des cas ovni pour essayer d'en tirer un modèle explicatif.

Oh, et pour la petite histoire, Pierre Lagrange se montre de plus en plus ouvertement favorable à la théorie extraterrestre.

Nan attend 5 minutes encore ( NEM explosé de rire tout seul derrière son écran (enfin devant parce que derrière je ne verrais pas grand chose ...)).



Rhaaaaa je vais me régaler de lui ressortir !
J'adore le piquer (pas méchamment je l'aime bien), mais vraiment j'adore ça, et c'est vrai qu'il à ce défaut.


Décidément en un seul post tu me fais du bien, parce que vraiment, réellement, quand j'ai lus le début du post j'avais un verre aux lèvres, j'ai tout craché et tout tellement j'en ais ris !

Oups, je ne voulais pas vous énerver, je trouve que Pierre Lagrange n'est pas assez objectif c'est tout. Trop de scepticisme tue le scepticisme.

Pierre Lagrange et l'ufologie:
http://ufologie.net/htm/bourdaislagrangef.htm

sans rancunes,

Je ne m'énervais pas, rassure-toi. Je trouve juste que sa démarche ne correspond pas à une attitude sceptique. Laquelle ne consiste pas à nier quoi que ce soit a priori, mais justement à examiner directement les faits pour éviter d'avoir des a prioris.