Angel a écrit:
Je ne suis pas d'accord concernant le manque de stabilité à basse vitesse des Mirage 2000, s'agissant d'avions adaptés pour aponter sur des distances très courtes comme sur les porte-avions Foch, Clémenceau ou Charles de Gaulle. Celà requiert une très grande stabilité en phase d'apontage contrairement aux F-15 ou F-16 américains.
Je vérifierai pour cette question d'instabilité à vitesse réduite. Néanmoins il n'y a pas de version navalisée du Mirage 2000. J'ai beau chercher dans ma mémoire si je trouve des avions embarqués à aile delta, je n'en trouve pas. Il n'y a pas non plus de F-15 ou de F-16 navalisés, et d'ailleurs il me semble que les F-14, qui sont à géométrie variable, ont toujours leurs ailes braquées en flèche minimale lorsqu'ils appontent.
Le fait que le Rafale M n'ait pas ce problème lui vient justement de ses plans canards, qui en modifiant l'écoulement de l'air sur la voilure de l'avion, suppriment les turbulences qui généraient cette instabilité à vitesse réduite. Ce qui lui permet d'apponter sur une distance très courte sans arracher les câbles tendus en travers du pont (le train d'atterrissage a été aussi conçu pour ne restituer que progressivement l'énergie reçue lors du choc).
Le problème est légèrement différent pour un appareil basé à terre : l'instabilité à basse vitesse l'oblige à voler plus vite à l'atterrissage, ce qui limite sa capacité à opérer à partir de pistes courtes, sommaires ou endommagées.