J'ai une histoire à raconter..
Un soir brumeux d'octobre, moi qui était toute jeune, était chez celle qui, à la hauteur de mes 13 ans, me tenait lieu de meilleure amie.
Ce soir-là, ma mère, de nature plutot sceptique (il y a des peurs saines, hein), part en voiture pour venir me chercher. A mi-chemin elle s'arrête net. À sa gauche un champ bordé de forêt, à sa droite, un champ bordé de forêt (nous étions de vrais campagnards

). Elle a voulu éviter un grand gaillard qui à ses dires était plutot pâle, qui lui a coupé le chemin. Toujours à ses dires, le gaillard lui a semblé mesurer plus de deux mètres. Elle a suivi le type des yeux et a remarqué un curieux objet près des arbres, qu'elle a décrit comme "une sorte d'étrange petit disque lumineux, vert".
Attribuant cela à une hallucination due à un manque sommeil, elle continue son chemin, quelque peu ébranlée, mais ne manque pas de me raconter son étrange histoire une fois dans la voiture.
Le lendemain soir, ma frangine, toute petite à l'époque (7 ans), sort sur le balcon pour faire entrer le chat et entre en trombe dans la maison, hurlant et pleurant. Ma mère et mon père, alarmés, lui demandent ce qu'il y a. Elle a vu un "petit bonhomme blanc au bord de la foret qui la regardait". Oui bon. Les gamins disent de ces choses, concluent mes parents. Les étranges évènements de la veille reviennent néanmoins à l'esprit de ma mère.
Le surlendemain soir, cette même copine dont je parlais au début, me salue avant de rentrer chez elle. Étant bien jeunettes a l'époque, et par conséquent encore bien loin de s'imaginer conduire une voiture, nous avions un chemin que nous empruntions a vélo dans un des deux champs dont je parlais tout à l'heure, qui reliait nos deux maisons respectablement distancées l'une de l'autre.
Ma copine donc, agée de 12 ans, a un peu la pétoche parce qu'elle n'a jamais emprunté ce chemin de nuit, mais se risque tout de même, sa mère l'ayant bien avertie que si elle tardait jusqu'à la noirceur, elle devrait revenir à la noirceur.
Elle entreprend donc son périple. Arrivée à la maison, elle me téléphone, en proie a une panique totale. Elle a été suivie tout au lond de son trajet par une étrange créature pâle. Elle pensait alors que ca pouvait s'agir d'un animal, forêt oblige, mais constata soudainement avec effroi que son animal marchait sur deux pattes et était doté de deux bras.
Ma mère, en proie à l'étonnement, sent un soudain besoin d'attribuer tous ces évènements a un phénomène étrange qu'elle ne peut expliquer, quitte à mettre ca sur le compte d'une hallucination collective.
3 jours déja.
Le quatrieme jour, ma mère toujours, fidèle a son habitude du samedi après-midi, boit un café chez les voisines tout en papotant de trucs de bonne-femmes, quand la voisine lui raconte un truc qu'elle a trouvé pour le moins étrange.
"Hier soir je me suis réveillée et je suis allée boire un verre d'eau à la cuisine ; quand j'ai soudainement regardé dehors, attirée par quelque chose de pâle sur le fond noir de la forêt... Ca s'est approché, puis j'ai constaté que c'était un homme bizarre à la peau très blanche, puis c'est parti."
Je vous demande donc : fussent ces créatures bizarres ce qu'on appelle communément des extra-terrestres ? Ou alors, avons-nous été victimes d'un assaillement de quatre jours d'albinos hermites ne sortant que la nuit? (:lol:)
Ou bien aurions-nous dû mettre tout ca sur le compte d'une hallucination collective ? Pour la peine, je tiens à vous souligner que nulle personne de celles que j'ai nommées dans ce post ne fut, à un moment ou un autre de sa vie, victime d'une surdose de substances illicites hallucinogènes.
Pour ma part, je ne peux toujours pas me prononcer sur la question, mais je me permets tout de même d'émettre cette opinion bien personnelle: il y a des milliards de planètes dans l'univers. Je trouve donc que c'est se donner bien de l'importance que d'affirmer que nous sommes les seuls êtres intelligents à y vivre...
Qu'en pensez-vous?