Sauf erreur, les "lucioles" ne sont en fait que des micro-débris générés lors de la séparation avec les étages inférieurs des fusées puis entrainés dans le sillage de la capsule.
Mais ici, ils donnent une autre explication :
le phénomène dénommé "lucioles" a été signalé pour la première fois par l'astronaute John Glenn, au cours de son vol orbital à bord de la capsule Mercury ("Friendship 7") le 20 février 1962 : des milliers de petites particules d'une intense luminosité entouraient son vaisseau à chaque exposition aux rayons du soleil. A cette date, le phénomène n'avait pas été expliqué. Le mystère fut éclairci le 24 mai 1962 pendant le vol orbital de Scott Carpenter à bord de la capsule Mercury "Aurora 7" : alors qu'il se trouvait en orbite, tout à la joie de se trouver "là-haut", il tapa sur la paroi interne de sa capsule qui traversa alors un essaim de lucioles semblables à celles décrites par John Glenn. Plus il martelait la cloison de sa capsule, plus il voyait de lucioles. En faisant pivoter sa capsule, il apporta la preuve que les lucioles étaient en fait un phénomène dû à la vapeur évacuée par le vaisseau (vapeur produite par le corps humain) : quand l'astronaute transpirait et surtout expirait dans la capsule, l'humidité et les gaz produits par son corps étaient éjectés de la capsule et évacués par une purge située dans la paroi. Au moment où cette humidité pénétrait dans l'espace froid fait de vide, elle se solidifiait en particules de givre et de glace. Ces particules s'agitaient autour de la capsule, d'autres s'y collaient avant d'être décollées quand on frappait sur la paroi. Lorsque les rayons solaires étaient sous un angle favorable (au lever et au coucher du soleil), ces particules devenaient alors les fameuses "lucioles".
Ailleurs, il est dit qu'il s'agissait de particules d'ergol...