Lors des séances de spiritismes, quand on demande à l'esprit s'il est du bien ou du mal il peut répondre soit mal, neutre ou bien. Mais on est comme eux ? ou on le devient ? (Je l'ai demandé une fois et il m'a répondu neutre).

Je ne crois pas que la question soit de savoir si on est plutôt ange, démon ou neutre, ça n'a pas de sens

Moi, je crois qu'on est un mélange de tout ça, on fait tous des choses bien et des choses mal dans le vie, ce qui compte c'est de garder un oeil sur l'équilibre de la balance

Oui mais quand pendant une longue période je fais du bien, un autre jour je vais faire du mal ce qu renvoie le balance à 0. Et de plus le fait que j'ai appris que j'étais neutre semble confirmer qu'on est paramétré

Je comprends ce que tu veux dire, mais je n'y crois pas du tout à cette prédétermination. L'homme est complexe, tout comme les choses et les situations qui l'entourrent. J'veux dire, tellement de choses peuvent se passer dans une vie, tant de choses qui t'influenceront vers de bonnes ou de mauvaises actions ... Peut-on croire que la réponse finale est déjà écrite au départ ... y'a des curés devenus pédophiles et des meurtriers devenus curés ... tout est possible ... alors tu vois, moi je crois plutôt qu'on sera, à la fin de notre vie, uniquement au bout d'une série de choix conscients qu'on a fait et ce, à tort ou à raison.

On est, et on ne sera uniquement que, ce que l'on a le courage d'être (c'est ma p'tite pensée du jour )

Le "bien" et le "mal" sont des notions assez délicates à définir et pouvant varier d'une culture à une autre, je ne sais pas si on peut vraiment poser ce genre d'étiquettes sur les gens. De plus, c'est quelque chose d'assez subjectif.

Je ne pense pas non plus qu'on puisse "mesurer" le bien et le mal et les sommer pour obtenir un résultat positif, négatif ou nul - comment peut-on "mesurer" le bien et le mal ? Dans quel mesure un mal vaut-il un bien ?

Je pense plutôt que le "bien" et le "mal" sont plus une question d'état d'esprit qu'autre chose. Je ne suis pas sûr non plus que le mal existe à proprement parler.

D'accord avec binoclard. En Inde si tu manges une vache tu va en enfer alors que t'en manges tous les jours. Le bien et le mal sont culturels essentiellement. Même si c'est vrai, il y a des choses universellement mauvaises comme le fait de tuer quelqu'un par exemple, dans ce cas une espèce de droit naturel se met alors en place, chaque homme "censé" pouvant universellement reconnaître ce qui est "bien" de ce qui est "mal". Pour répondre à la question en elle-même je ne pense pas que l'on soit destiné à faire le bien ou le mal à la naissance, chacun ayant son propre libre arbitre pouvant ainsi toujours faire le "bien" au lieu du "mal"; ou le "mal" au lieu du "bien" si on est sataniste. Je pense plutôt que c'est la vie de tous les jours qui forcent les uns à faire le "bien" ,ou le "mal" pour d'autres, autour d'eux.

Pour répondre, je dirai que les notions de bien et de mal sont définies par des facteurs de notre personnalité, au départ.
Des facteurs définissant la personnalité sont innombrables, certains restent encore inconnus, néanmoins nous trouvons la naissance de ces notions dans l'éducation donnée par les parents aux enfants, en fonction du ressenti plaisir/ souffrance, nous trouvons aussi les germes d'une morale divine en chacun de nous. Le point de vue de chaque personne peut varier en rapport avec ces notions en fonction du vécu, notamment les traumatismes, les rancunes, penser qu'une chose est "bien" alors qu'elle engendre le mal, est qu'à la source c'est une mauvaise action, qui, sous un jugement déformé, arrive à prendre naissance, car crédité de la notion de "bien", un "bien" relativement égoïste.
Pour en revenir, Einstein l'a prouvé, tout est relatif.

Fondamentalement parlant, le mal n'existe pas sous une forme créée de prime abord, tout ce qui est créé est neutre, mais imparfait, la notion de "bien" divin est entrevue comme une perfection, une évolution, en Grèce antique, cette recherche se nommait le "sophos", l'évolution ultime, quand on se trouve prés de dieu. Tout ce qui est fondamentalement "mal" le devient par la force des choses, par une conséquence dont la cause est toujours secondaire, car la cause première ne crée, je le rappelle, que du neutre.
De cette théorie, on observe qu'il est mis en évidence un cycle, entre le plaisir et la souffrance, le mal et le bien, seule notre conscience se déplace, mais tant que le cycle n'est pas terminé, la vérité est que tout est neutre. Seul le jugement final, qui ne dépend plus de nous, peut nous dire si nous avons oeuvré vers un but honorable ou égoïste, et même dans ce dernier cas, si nous avons néanmoins évolué et posé notre pierre sur l'édifice en causant du tort, le tort est valable pour autrui, mais pour autrui le bien peut être engendré. Le mal peut engendrer le bien et le bien peut engendrer le mal. C'est du subjectivisme.

Mmm... j'adore cette vision manichéenne, catégorisée, et tellement archaïque... Le seul monde que je connaisse qui fonctionne de la sorte, c'est celui de Donjons et Dragons.