En lisant les actualités comme chaque matin, je suis tombé sur un article du Nouvel Observateur qui explique que divers hommes politiques et hommes d'affaires consulteraient régulièrement des voyant(e)s birman(e)s.
L'article se focalise notamment sur la voyante "E.T" (rien avoir avec notre petit gris à la peau toute fripée).
A en croire l'auteur de l'article, cette E.T semble obtenir des résultats tellement bons qu'elle n'a pas besoin de se faire de publicité et que le prix d'une séance a grimpé jusqu'à 100$.
Rangoun (AFP) - Elle est toute menue et à peine capable de prononcer un mot. E.T., la plus célèbre voyante birmane, a pourtant prodigué ses prédictions aux riches et aux puissants, depuis les généraux paranoïaques de son pays jusqu'aux hommes politiques étrangers.
La diseuse de bonne aventure, héroïne d'un récent film de la télévision thaïlandaise, n'est qu'une parmi une myriade de supposés augures qui dispensent depuis des générations leurs conseils célestes aux dirigeants de Birmanie.
Très alerte malgré une série de handicaps -- tous ses organes sont du mauvais côté du corps, assure sa famille --, E.T. est "spéciale" et très prisée dans la région, selon sa soeur Thi Thi, son accompagnatrice et interprète, friande de châles et de robes brodées qui renforcent son image mystique.
"Certains sont des hommes politiques, d'autres des hommes d'affaires (...). Tout le monde est content, tout le monde est devenu célèbre".
On prête aux voyants birmans d'être à l'origine de plusieurs événements incongrus, de la décision surprise de l'ancienne junte de déménager la capitale de Rangoun à Naypyidaw en 2005, à l'apparition de généraux portant la version féminine du longyi, la jupe traditionnelle.
Normalement fort réservés, ils se sont résolus à se travestir "pour qu'une femme ne devienne pas présidente du pays", assure Aung Zaw, patron du magazine The Irrawaddy, en référence à l'opposante Aung San Suu Kyi, ennemie numéro un de la junte, maintenue 15 ans en résidence surveillée avant de revenir dans le jeu politique légal à la faveur des réformes.
"Ils sont très superstitieux", poursuit-il.
L'opacité qui a régné pendant des décennies au sommet du pouvoir militaire a évidemment renforcé les fantasmes selon lesquels les décisions étaient prises sous influence. Mais selon Aung Zaw, il existe des signes concrets que les dictateurs ont effectivement recours aux forces occultes.
"Ils font ça régulièrement", assure le journaliste.
Le dictateur Ne Win était ainsi connu pour se reposer sur les diseurs de bonne aventure et sur leurs "yadanas", des pratiques occultes lors desquelles un acte symbolique est réalisé pour influencer l'avenir.
Les rumeurs le représentent tirant sur son reflet dans un miroir pour conjurer le sort, raconte un observateur étranger.
Suite et source de l'article:
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... sants.htmlJ'ai beau avoir l'esprit ouvert sur tout ce qui touche à l'ésotérisme, je trouve que l'article ne présente aucune preuve concrète sur les résultats de ces voyants.
En plus, concernant E.T, l'article indique qu'elle parle à peine, alors j'ai du mal à concevoir comment elle peut communiquer avec son interlocuteur pour lui raconter la bonne aventure.
Est-ce que vous auriez déjà lu ou entendu quelque chose concernant ces voyants (ou charlatans) ?
Ou sinon, pensez-vous qu'il s'agisse tout bêtement d'un N-ième article "sensass", un peu comme celui qui affirmait qu'un jeune garçon était la réincarnation du Boudha (
).