sukka a écrit:
Les prêtres exorciste n'existent plus. Prêtre exorciste était un ordre religieux mineur et a été supprimé par Paul VI. On en trouve encore dans certains ordres monastiques traditionnels;
Ah oui ? Il me semblait pourtant qu'il y avait encore quelques prêtres exorcistes en activité... Peut-être pas par diocèse, ce qui ferait encore beaucoup, mais au moins dans chaque "région" de France.
Wikipédia : Un exorciste est un prêtre à qui un évêque a confié la charge spécifique de chasser des démons. Dans chaque diocèse un prêtre a normalement reçu cette mission. Jusqu'en 1972, l'office d'exorciste constituait le troisième degré des ordres mineurs.
De nos jours, l'Eglise catholique a confié aux évêques la gestion du très délicat problème posé par la possession et son corollaire, l'exorcisme. Car le phénomène de la possession, fréquemment observé au Moyen Age, n'a non seulement pas disparu, mais, après avoir reculé pendant plusieurs décennies, il semble proliférer à nouveau.
Ainsi, en France, dans chaque diocèse, l'évêque défère la fonction d'exorciste à un prêtre choisi pour sa foi sans faille, l'excellence de sa science théologique, son extrême prudence et la pureté de ses mœurs.
L'Eglise romaine interdit en principe toute publicité accordée aux cérémonies d'exorcisme. Les prêtres autorisés exercent leur fonction à huis clos, dans un sanctuaire réservé à cet effet, ou, très exceptionnellement, au domicile de la personne concernée.
L'Eglise orthodoxe, les Eglises réformées, luthériennes notamment, ont conservé l'exorcisme dans leur rituel, de même que le Judaïsme ou l'Islam.
En marge des Eglises officielles, il existe aujourd'hui des courants religieux tels que le Renouveau charismatique (catholique) ou l'Eglise gallicane – pour ne citer que les plus connus –, dont les prêtres pratiquent l'exorcisme de manière courante, parfois publiquement, au cours de spectaculaires grand-messes purificatrices.
Des gourous, des adeptes de sectes et de mouvements ésotériques, voire des guérisseurs, des voyants et des sorciers, profitant de la réserve de l'Eglise post-conciliaire à l'égard du Diable et des démons, se sont librement autoproclamés « exorcistes ». Dès lors, ils exercent à titre vénal et à grand renfort de publicité, l'art très lucratif de chasser les démons, de purifier les maisons ou d'exorciser les malades qui se croient possédés ou bien victimes du mauvais sort. Ces empiristes s'inspirent le plus souvent des rituels, des prières et des pentacles protecteurs de l'abbé Julio (1844-1912), un personnage curieux, resté en marge de l'Eglise.
(
http://site.voila.fr/grimmoire/exorcisme.html)