Hello

Les régressions pour découvrir nos vies antérieures sont très à la mode.

Mais comment peuvent-ils être certains que ce ne sont pas des esprits qui décrivent leur vie sur terre au travers la personne sous hypnose ??

De telles descriptions de par ces esprits seraient historiquement véridiques, car ils ont déjà vécu sur terre, et ça passerait pour la vie antérieure de la personne sous hypnose.

Y a-t-il des cas sérieux dont on a vérifié que ce n'était absolument pas un esprit, mais bel et bien la vie antérieure de la personne sous hypnose ?

Personne n'est sorti en sortit en astral pour vérifier la source de ce que dit la personne en régression, en retraçant les vibrations et sources des descriptions de vie antérieure ? (car les esprits ne sont toujours à côté de celle-ci pour parler au travers une personne, et donc on ne les verrait pas en astral, il faut suivre les vibrations perçues )

Je connais les travaux de Stevenson, mais il n'a pas clairement répondu à cette question.


Jean.

J'avoue avoir pensé à ça, mais je ne sais pas s'il y a eu des études vraiment sérieuses sur la régression.
Je n’en ai pas entendu parler en tout cas, mais ce serait intéressant cela dit !

Si Jeanp, il y a des personnes qui ont fait des voyages astraux pour établir la source d'impressions de vies passées, Robert Monroe dans son 3eme livre "Ultimate Voyage" (je ne sais pas le titre francais). C'était chez lui-même, c'est par surprise qu'il les découvrait, dans un voyage astrale intérieure. Mais il ne l'a fait pas chez un autre qui était sous hypnose dans une session de régression. Rien ne me dit aussi, que l'état de conscience est exactement le même que dans un voyage astral, et donc la maniére de perception peut différer, comme écouter des différents types de radio avec un meme source.

Je me demande si c'est réalisable d'envoyer un voyageur astral pour établir la source dans chaque cas de régression sous hypnose dans ce monde. Si on ne peut pas après mille fois établir l'influence d'un autre entité, ce n'est pas la garantie encore que cela se ne passe jamais.

C U
Walt 1969

Salut !
J'arrive juste dans le site et j'en suis à la lecture de tous les sujets.
Je suis tombée sur la réincarnation. Je n'y croyais pas du tout, avant, jusqu'à ce que je lise un article quelque part. Il disait que les enfants en bas âge ont encore souvent le souvenir de leur vie précédente et qu'il arrivait qu'ils racontent des événements vécus dans cette vie. L'article demandait aux parents de ne pas se moquer de ces histoires, d'en tenir compte et d'essayer de retrouver ce passé pour aider ces enfants dans leur présent. Il était question de plusieurs cas et tout d'un coup j'ai repensé à mon enfance.
Dès que j'ai pu prononcer des phrases, j'ai parlé à ma mère de mes frères et je prononçais leur prénom en espagnol, comme si je parlais cette langue. Souvent le matin je disais que mes frères étaient venus me voir la nuit et ça me rendait très heureuse. Ma mère prenait ça pour des rêves, des histoires d'enfant. Comme je suis fille unique, elle pensait que j'avais envie de frères et de soeurs. Ce qui s'est avéré vrai plus tard, mais pas du tout à cette époque. J'avais "mes" frères et ils me suffisaient. Ils me "parlaient" lorsqu'ils venaient me "voir" (la nuit) et je racontais tout à ma mère. Ils venaient très souvent et je croyais que les rapports entre frères et soeurs étaient ainsi. J'étais toute petite.
J’expliquais à mes amis que mes frères vivaient en Espagne et on me demandait toujours pourquoi ils n’étaient pas avec moi. Ce qui me laissait toujours perplexe.
En grandissant, j'ai remarqué autour de moi que les frères et soeurs vivaient ensemble sous le même toit. J'ai demandé à ma maman si c'était normal. J'ai été étonnée que mes frères vivent en Espagne et moi en France et j'ai demandé la permission qu'ils viennent vivre avec moi, parce que je les aimais beaucoup. Je devais avoir environ 6 ans. Ça faisait donc des années que cette histoire durait. Maman avait bien essayé de me dire que je n'avais pas de frères mais elle n'avait pas insisté. A ma demande de vie commune avec eux, elle m'a expliqué que c'était impossible pour la bonne et simple raison qu'ils n'existaient pas. Je me suis énervée et lui ai dit que je savais mieux qu'elle (je lui ai souvent dit « Je sais mieux que toi ! »). J'ai continué à demander qu'ils viennent vivre avec moi, j'en avais marre d'être séparée d'eux, ils me manquaient trop. Même si je les voyais quelques fois dans la journée. Un jour, nous marchions sur un quai (j'habite près de la mer) et je les ai vu un peu plus loin. Ils me faisaient signe de la main car ils partaient. Je leur ai dit au revoir et j'ai demandé à ma mère pourquoi elle les ignorait. J’ai été très en colère qu’elle ne leur dise pas au revoir. Mais elle, ne voyait rien. Ils avaient l'air triste en partant. Je ne sais pas si c'était la dernière fois que je les ai vus, je ne me rappelle plus, mais je revois leur visage très triste.
La situation est devenue intolérable pour moi et j'ai posé un ultimatum à ma mère : soit elle prend mes frères avec moi en France, soit je pars avec eux en Espagne, car je ne peux plus vivre sans eux.
Là, ma mère s'est vraiment fâchée. Elle a dit qu'elle en avait marre de Juan et Miguel, qu'ils n'existaient que dans mon imagination, qu'elle n'avait qu'un seul et unique enfant : moi. Elle m'a dit qu'elle ne voulait plus entendre parler d'eux, plus jamais. "Tu n'es pas leur mère ?" "Non !" "Alors si tu n'es pas leur mère, tu n'es pas la mienne non plus, puisqu'ils sont mes frères ? Mais alors, c’est qui ma mère ? Où elle est ? Qu'est-ce-que je fais ici ? Pourquoi je suis pas en Espagne avec mes frères et ma mère ? Et qui tu es, toi ?"
Je me suis pris une gifle. Ma mère était verte de rage. Elle m'a envoyée dans ma chambre avec interdiction de prononcer les mots "frères", Juan ou Miguel sous peine de sanctions.
Je n'ai plus jamais reparlé d'eux, mais je peux dire que j'avais le coeur très gros. J’ai cessé de voir mes frères vers 6-7 ans, je pense.
Et puis, j’ai repensé aux paroles de ma mère. Lorsque j’avais une très forte fièvre, comme ça m’arrivait souvent, je parlais espagnol dans mon délire. Maman étant d’origine espagnole, elle trouvait ça normal. Oui mais, à la maison on ne parlait que français, mes parents étant français, et moi je ne parlais pas un mot d’espagnol en état de conscience. Ma grand-mère, espagnole, ne parlait que le français avec ses petits enfants car ils ne comprenaient pas sa langue maternelle.
A chacune de mes fièvres, à chaque délire, j’ai parlé espagnol, mais uniquement quand j’étais petite, jusqu’à l’âge, environ, où j’ai « vu » mes frères. Et uniquement jusqu’à cet âge-là.
Bien que n’ayant jamais eu envie d’aller en Espagne, j’ai toujours ressenti quelque chose de particulier pour le flamenco et les musiques espagnoles. Chaque fois, ça me hérisse les poils. Je connais, j’en suis sure, c’est en moi, ça fait partie de moi.
Jusqu’à cet article que j’ai lu, je me suis dit que c’était le sang de mes ancêtres espagnols qui parlait, sans me poser de questions. Même si ça m’a toujours troublée ce que je ressentais pour cette musique.

Une dizaine d’année après « mes frères », je suis allée en vacances dans un pays étranger (pas l’Espagne) où j’ai fait la connaissance de 2 frères. Le plus grand en taille, âgé de 20 ans comme Juan, était très mince, avec des cheveux bruns. Comme Juan. Sa peau n’était pas mate comme celle de Juan et ses yeux n’étaient pas noirs, mais marrons. Son frère, âgé de 18 ans comme Miguel, était un peu plus petit, mince tout en étant moins émacié, le visage un peu plus rond, les yeux plus clairs, d’un très beau vert, et le regard très doux et très tendre. Comme Miguel, à part la couleur des yeux qui était, je crois, noisette. Miguel était mon préféré. Lorsque j’ai connu ces 2 garçons, quelque chose s’est immédiatement passé. Il m’a semblé les connaître depuis toujours. Le plus jeune est mort 9 mois plus tard et j’ai ressenti sa mort dans le froid. J’étais dans un internat en 2nde et j’ai pleuré pendant 15 jours en disant qu’il allait mourir dans le froid. Mes copines me disaient qu’on ne meurt pas à 18 ans. C’est un magazine racontant une histoire tragique qui avait tout déclenché et elles ont fini par me l’enlever des mains. Mais il est effectivement mort dans le froid, dans une avalanche.
Quant au deuxième, plus de 30 ans après, nous sommes toujours amis et nous ressentons les états d’âme de l’autre. Dès que l’un souffre, l’autre se sent mal. J’ai ressenti les décès et les maladies de leur famille, qui est une seconde famille pour moi. Pourquoi ? Un mystère.
Je dois préciser aussi que la première fois que j’ai mis les pieds dans ce pays, un pays montagnard très joli, j’ai eu l’impression d’être chez moi. En prenant une rue avec des amis, je savais qu’en tournant en haut à gauche il y avait une chapelle. C’était pourtant la première fois que je venais. J’ai appris le dialecte de ce pays à vitesse grand V, ce qui a étonné tout le monde, et dans les magasins on me prenait pour une autochtone.
Depuis que j’ai mis les pieds dans ce pays, je me sens coupée en 2 : une partie de moi vit en France et l’autre là-bas. Lorsque je suis dans ce pays, je suis très heureuse, mais je sais que ma vie est de l’autre côté. Et lorsque je suis en France, je ressens le besoin d’aller là-bas. C’est un besoin vital. Je me ressource, je prends des forces rien qu’en arrivant là-bas. Mais j’aime aussi la France. Je vis dans ma ville de naissance, j’ai mon mari, mes enfants, mes amis d’enfance. Je suis toujours en train de rire, jamais la dernière à faire une farce, toujours la première à qui il arrive des gags (l’arroseur arrosé…).
Mais j’ai toujours cette impression de scission anormale, cette impression que quelque chose m’a échappé. Je crois maintenant profondément en la réincarnation, et j’aimerais connaître mon parcours pour arriver à faire la séparation entre le passé et le présent.
Je n’essaie pas d’influencer qui que ce soit. On est libre de me croire ou non, mais tout ce que je raconte m’est réellement arrivé. Une histoire d’enfant n’aurait pas duré pendant des années comme celle-ci avec mes frères, surtout avec autant de conviction et de certitude. Et mes amis d’ici savent ce que je ressens pour là-bas depuis toujours.
On est libre de croire ou pas en la réincarnation. Chacun son expérience. Chacun sa vie et ses croyances. Heureusement, d’ailleurs !

Tout d'abord, très beau témoignage.

Je n'ai pas toujours cru à la réincarnation. C'est après avoir lu plusieurs livres traitant du sujet que j'ai commencé à le prendre en compte.

Dans l'optique que la réincarnation existe, ce que tu as vécu serait assez typique. Dans cette vie-ci, tu t'es retrouvé sans frère et soeur mais avec la nette impression d'en avoir déjà eu. Par la suite, tu as reconnu en ces deux garçons tes deux frères... c'est fort possible. Dans les lectures que j'ai vu sur le sujet, nous évolurions toujours autours des mêmes personnes; votre père a pu être votre frère, ou vous avez pu être la mère de votre mère, de votre père, ect. Cela sort aussi du context familial, vos plus proches amis aussi ont toujours fait partie de ce cercle. Cela implique aussi que vous avez été aussi bien homme que femme durant ces vies.

Maintenant, il est dit que pour certaines situations, il pourrait être bénéfique de connaître ses vies antérieures pour mieux avancer dans la vie présente. Que certaine vies antérieurs ont été si marquantes qu'elles vous empêche d'évoluer maintenant. Apparemment, il serait possible en faisant de l'hypnose, de retrouver ces vies et s'il s'est passsé quoi ce soit dans ces moments-là, notamment une morte violente, de le comprendre et de ne plus sentir aucun problème par la suite dans la vie actuelle. Par exemple, quelqu'un qui a une peur bleue de l'eau depuis toujours, aurait pu mourir noyé dans une autre vie (et pas forcément celle d'avant, mais qui remonterait à encore plus loin), de même que quelqu'un qui est claustrophobe aurait pu décédé dans une mine, une grotte, enfin bref, un espace fermé dans l'impossiblité d'en sortir. Et ce sentiment était si fort que même étant réincarné, l'âme s'en souvient.
Donc, en faisant cet hypnose, et en retrouvant d'où vient le traumatisme, on n'en guérit par la suite, petit à petit, dans la vie présente. Bien entendu, tout ça en admettant que la réincarnation existe. Je tiens tout cela des lectures que j'ai eu sur le sujet, rien de plus.

Maintenant Cerise, si tu estimes que tu as besoin de retrouver tes vies, et notamment celle dont tu parles plus haut, tu peux toujours essayer de trouver un peu thérapeute, qui pratique l'hypnose. Mais choisi bien la personne, quelqu'un qui est réputé pour cela et qui est reconnu dans cette méthode, car il y a encore beaucoup de médecins ou autres qui se pensent bon hypnotiseurs, mais tel n'est pas le cas.

Bon courage à toi, donc, si tu décides de franchir le pas !

Merci DanaScully pour ta réponse et surtout merci de me croire.

J’ai lu quelques articles et j’essaie de me renseigner sur ce sujet mais personne dans mon entourage ou parmi les connaissances des connaissances n’a vécu ce genre d’expérience.
Je pense être arrivée à un moment de ma vie où j’ai besoin de savoir pour pouvoir continuer ma route sereinement. J’ai pensé à l’hypnose, je pense que c’est le seul moyen. Mais je ne sais pas à qui m’adresser. Des thérapeutes par l’hypnose pour arrêter de fumer ou pour diverses pathologies, ça existe, mais pour une régression, je ne vois pas à qui m’adresser. Est-ce qu’il existe des médecins qui pratiquent l’hypnose pour ça ? Je me vois mal appeler un médecin en lui disant « Bonjour, je ne fume pas, je ne bois pas, je n’ai ni ceci ni cela, mais je voudrais retrouver mes vies passées pour me rétablir dans le présent ».
Et personne autour de moi ne peut me donner une adresse, vu que personne n’est concerné par ce genre de problème.

Et si je dis que je veux me débarrasser de la peur du vide, jusqu’où ira ou voudra aller un thérapeute ? Parce que je pense que ça remonte à ma dernière vie. J’ai l’impression d’avoir été jetée dans le vide, ou de m’être jetée dans le vide pour échapper à quelque chose ou quelqu’un. De toute petite j’en ai eu peur. Ma cousine habitait un 4ème étage. Impossible d’aller sur le balcon avec elle. Je lui disais que j’allais mourir si je m’avançais, parce qu’il y avait le vide en dessous. Pourtant il était sécurisé, mais c’était plus fort que moi, c’était une peur panique.
Quelques fois, lorsque je me couche, je me vois tomber dans le vide et j’ai l’impression que je vais mourir. Mon cœur se met à battre à tout rompre. Je suis obligée de m’asseoir sur le lit et d’attendre de retrouver mon calme avant de pouvoir me rallonger. C’est très désagréable.
Cette histoire de vide a dû m’arriver en Espagne, parce que je n’ai aucune envie d’y aller. Ca m’angoisse même. Alors que dans mon petit pays alpin, j’ai sûrement vécu de beaux moments, pour que je m’y sente si bien.

Je me pose plein de questions sur ces réminiscences du passé. Est-ce que c’est normal de se souvenir des traumatismes anciens ou de certaines choses ? Est-ce que quelque part quelque chose a « foiré » et on doit tout faire pour oublier ou au contraire il faut chercher pour avancer ?

Au fait, je ne l’ai pas dit au-dessus, mais je suis un bébé mort-né. D’accord, pour un mort-né je me porte plutôt bien… Mais c’est ce que m’a toujours raconté ma maman. Au moment de l’accouchement, un problème cardiaque s’est révélé et elle a failli mourir. Infirmière à l’hôpital, elle était entourée de collègues de travail. Avant la délivrance, le docteur a dit qu’il n’entendait plus le cœur du bébé (moi), que le bébé était mort. Ils ont tout fait pour sauver ma mère et m’ont mise dans un coin lorsque je suis sortie. Lorsque ma mère a été pour ainsi dire tirée d’affaire, la sage-femme a voulu s’occuper de moi, contre l’avis des autres, puisque le bébé était mort. Il paraît qu’elle m’a tapotée, tapée, secouée, qu’elle m’a fait des massages cardiaques… Les autres lui disaient d’abandonner, que ça ne servait à rien. Mais elle a insisté en disant que ça serait le seul et unique bébé de leur collègue et qu’il fallait le sauver. Il paraît qu’elle s’est acharnée sur moi, contre l’avis des autres. Et au moment où elle allait laisser tomber, j’ai poussé un cri, à la stupéfaction de tout le monde. Entre ma sortie et ce cri, il s’est écoulé entre ¼ d’heure et 20 mn. Ma mère m’a raconté avoir accouché un peu avant 12h30 et je suis déclarée née à 12h45…
Et jusqu’à l’âge de 4-5 ans, j’ai donné des sueurs froides à mes parents. A 2 ans ½, suite à une opération, 4 jours de coma. Et régulièrement, sans aucun signe clinique, ni rhume ni rien d’autre, ma température montait soudainement à 40° et +. Ma mère me faisait un sérum dans la cuisse (une grosse seringue pleine qui me laissait une grosse bosse) et 2 h après, j’étais en train de m’amuser. D’après elle, je l’ai occupée autant qu’une colonie entière.
Peut-être est-ce pour ça que mes frères sont « revenus », pour m’aider à vivre.

Mais bon, n’empêche, j’aimerais bien essayer l’hypnose. Si quelqu’un connaît un médecin ou un thérapeute compétent… Au fait, je suis dans les Bouches-du-Rhône.
Merci d’avoir eu la patience de tout lire.
Salut

Si tu arrives à revivre cette vie, je pense que tu trouveras toi-même cette partie difficile de cette vie-là.
Et apparemment, le fait de revivre cette vie, et surtout la fin de cette vie, permet à cette phobie de s'en aller. C'est comme une sorte de déclic en fait.



Normal de se souvenir ? bonne question. Si tu pars du principe que le traumatisme vécu est tel que dans cette vie-ci cela te handicape plus qu'autre chose, oui je pense que c'est normal. Maintenant certaines personnes disent que ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal... moi je n'en suis pas aussi sûre et surtout, cela ne s'applique pas à toutes les situations.

Maintenant pour trouver le bon thérapeute, je pense qu'il te faut bien observer autour de toi, les gens des fois dans leurs conversations lâchent des trucs très intéressants. Sinon, tout dépend dans la région où tu vis, car dans certains endroits ce n'est pas un problème de se renseigner pour savoir quel médecin pratique cette méthode. Certaines "régions" sont plus ouvertes...

Salut Dana
Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, mais problèmes de santé et hospitalisations m'ont tenue un peu éloignée du site.
Et comme rien n'arrive au hasard, à ma sortie d'hôpital une amie m'a parlé d'une hypnothérapeute qu'elle connaît (pour une autre raison).
J'ai eu un premier contact avec elle où j'ai parlé de choses que je ne pensais pas du tout aborder (nombreux décès accidentels, pénibles, horribles, de personnes que j'ai aimées dans ma vie). Elle m'a apporté une explication qui m'aide à déculpabiliser (tu sais genre "si j'y étais allée, si j'avais appelé, si j'avais fait ceci ou cela, ça ne se serait pas passé comme ça...").
Je suis étonnée d'avoir parlé de ce sujet, la mort, avec elle. Ce n'était pas du tout mon intention en m'y rendant. Mais ça m'a fait beaucoup de bien.
Ensuite, après une séance de relaxation, elle a fait une petit hypnose, qui a bien "pris". D'après elle, je suis réceptive. A la prochaine séance, nous commencerons les régressions.
Par contre, ce qui est très important pour moi, c'est que j'aurai ma conscience et que je revivrai les évènement en tant que spectatrice, au cas où des choses difficiles ou pénibles me reviendraient, pour ne pas me perturber. Je ne serai pas "envoyée" quelque part, mais je resterai présente dans la pièce, avec elle.
Ca me convient très bien.
Au départ, je ne savais pas comment aborder le sujet de mes "frères" et de ma naissance particulière, mais je me suis sentie en confiance et j'ai tout sorti. Elle m'a expliqué des choses auxquelles je ne m'attendais pas du tout et... je verrai lorsque je ferai la régression.
En tout cas, depuis quelques jours, je me sens plus calme, et ça c'est très positif !
Je te dirai si ça a marché quand j'aurai avancé.
A bientôt donc

Tes témoignages sont très intéressants, Cerise, et j'espère que tu nous tiendras au courant des résultats
J'espère aussi que ta santé va mieux.

Pour ma part, je crois à la réincarnation et tandis que je lisais avec attention tes posts, une chose m'a surprise: que tu ait été "morte" à la naissance.
Comme je l'ai raconté dans un autre topic, je suis intimement persuadée d'avoir vécue d'autres vies avec ma meilleure amie (et elle aussi) car nous avons eu plusieurs "visions" qui se recoupent, les circonstances de notre rencontre sont pour le moins étranges et nous sommes vraiment très liées depuis bientôt 20 ans. Or nous avons découvert que nous avons toutes les deux frôlé la mort de très près dans notre petite enfance.

Je pense alors que ces accidents nous rendent sensibles à la "reconnaissance" de ceux que nous avons connu dans des vies antérieures. Enfin, c'est une idée...

Est-ce que ton ami (qui ressemble à Juan) a lui aussi l'impression de t'avoir connu dans une autre vie? Si oui, a-t-il aussi approché la mort étant petit?

Une dernière question: Sais-tu maintenant comment on peut trouver les coordonnées d'un hypnothérapeute qui puisse pratiquer ce genre de régression? Comment est répertorié le tien par exemple? Est-il médecin?

Merci d'avance et bon rétablissement.

Bonjour, c'est mon premier post sur ce forum, et tes histoires m'ont fait froid dans le dos Cerise, elles sont vraiment interessantes, et j'ai hâte de savoir ce que va donner ta regression.
Une histoire m'a été raconté par quelqu'un en qui j'ai confiance.
Un de ses amis proches a été hypnotisé, voici (en gros, les noms sont changés, et j'ai surement oublié certains détails depuis le temps mais c'est la retranscription de ce qui m'a marqué).
Cette séance d'hypnose aurait duré 8h d'affilées....

L'homme était assis sur un lit, dans une chambre d'hotel.
L'hypnotiseur lui pose d'abord des questions simples....
- Quel est votre nom ?
- Jacques Dupont
- Quel est votre age ?
- 43ans
Puis remonte dans le temps....
- Bien nous sommes en 1970, quel age avez-vous ?
- 20ans
- Que faites-vous ?
- Je joue de la guitare dans un cabaret.
Il remonte ainsi toute son enfance......
- Nous sommes en Mars 1950....
L'homme jusqu'a present assis sur le lit se couche, et se recroqueville sur lui même, en position du foetus.... Il n'était pas encore né....
- Nous sommes en 1890...
(???)
- ... Comment vous appelez vous ?
- ....
- Nous commes en 1870, comment vous appelez vous ?
- Jean-François Durand !
- Que faites-vous ?
- Je travaille dans une mine.
- Êtes-vous marié ?
- J'ai une femme et 2 enfants.
- Nous sommes en 1872, comment vous appelez-vous ?
- Jean-François Durand.
- Que faites-vous ?
L'homme a été pris de convulsions....


Ils ont tous les deux fait des recherches afin de vérifier si le nom qu'il avait donné avait réellement existé sans résultat...
C'est un sujet qui m'intrigue sincèrement car il m'arrive régulièrement d'avoir l'impression de connaitre les personnes que je rencontre pour la première fois.

Bonsoir Nane et Nobunagashi.

Je reviens juste sur mon ordi. Malheureusement je n’ai pu assister à ma 2ème séance chez l’hypnothérapeute car j’ai eu un empêchement. Je me languis la semaine prochaine.

Pour te répondre, Nane, je n’aurais jamais trouvé cette hypnothérapeute toute seule, car elle n’est pas répertoriée. En fin, tout au moins, je ne l'ai pas trouvée sur les pages jaunes. Je sais qu’elle a un diplôme en psychologie et un autre en hypnothérapie. Mais ça a vraiment été un concours de circonstances pour arriver jusqu’à elle. L’amie qui m’en a parlé s’occupe d’une association caritative et au cours d’une « action », elle a fait la connaissance de cette dame qu’elle a trouvée très humaine, très calme et gentille. Mon amie m'a dit soudainement qu’elle devrait peut-être aller la voir pour se faire enlever sa phobie de la pluie. Ça m’a fait tilt.

La première entrevue avec la thérapeute a commencé grâce à l’association, dont je fais aussi partie, et qui nous touche à coeur. Donc le premier contact s’est très bien passé.
Je ne sais pas dans quel département tu es, Nane, donc je ne peux pas te conseiller pour en trouver un chez toi. Peut-être cette personne connaît-elle d’autres thérapeutes avec qui elle aurait fait ses études ?

En ce qui concerne mon ami lointain, je ne sais pas s’il a l’impression de me connaître d’une autre vie, je ne lui ai jamais posé la question parce que ça ne fait pas longtemps que je crois en la réincarnation. Je ne sais qu’une chose, du jour où j’ai fait leur connaissance, j’ai eu l’impression de les connaître depuis toujours et de faire partie de la famille. D’ailleurs, sa maman, qui a maintenant 86 ans, m’a dit plusieurs fois qu’elle me considérait comme sa fille. Elle, elle est comme ma seconde maman, qui m’a toujours aidée et conseillée dans ce pays.

Ils ont eu plusieurs drames familiaux (dont la mort du frère dans l’avalanche) qui m’ont touchée comme si c’était ma famille. Je saurai bientôt si nous avons un « passé » commun, grâce à l’hypnose.
Pour ce qui est de ton amie depuis 20 ans, Nane, je suis sure que vous vous êtes « reconnues ». Comment expliquer, sinon, des sympathies et des antipathies immédiates en voyant quelqu’un pour la première fois ? Moi aussi j’ai une amie, depuis 33 ans. Nous nous sommes connues en internat. Le jour de la rentrée nous nous sommes vues de loin. Parmi toutes les élèves, je n’ai vu qu’elle, comme si elle était seule, et elle n’a vu que moi. Dès le premier regard, nous nous sommes approchées l’une de l’autre avec la certitude que nous allions être amies. Nous ne nous sommes jamais quittées, même après l’école. Il y a une vingtaine d’années, pour raisons familiales, elle est venue s’installer dans ma ville, ce qui nous a facilité la tâche. Notre lien est certainement un lien ancien heureux.

Je pense moi aussi que le fait d’avoir frôlé la mort donne une sensibilité particulière à certains événements. Ou peut-être que j’ai trop lu Harry Potter !... En tout cas, nombre de personnes qui sont revenues du coma ont parlé de proches décédés qu’elles ont revus pendant ce « passage de l’autre côté » et qui leur ont demandé de revenir sur terre. Tous ces gens qui ont vécu une expérience de NDE disent avoir changé, après. Pourquoi les enfants très jeunes ne vivraient-ils pas cette même expérience en frôlant la mort ?

Nobunagashi, je crois en ton histoire, parce que je pense que quelqu’un qui voudrait se rendre intéressant ne s’inventerait pas une vie de mineur, mais d’homme ou de femme célèbre ou ayant un certain pouvoir. J’espère que j’arriverai à remonter aussi « facilement » le temps. J’ai hâte en tout cas de commencer la première séance.
En tout cas, je vous raconterai si j’avance, si c’est efficace, si ça vaut le coup…

De toute façon, moi je n’ai pas vraiment le choix. Je suis arrivée à un moment de ma vie où pour pouvoir continuer à avancer, j’ai besoin d’un grand coup de ménage dans la tête. Après maintes et maintes difficultés, décès de proches, d’amis, de collègues et de voisins, maladies de mes proches comme de moi-même, graves, j’ai besoin d’un « remontant ». Même si j’assume tout et vais toujours de l’avant, il y a un moment où on est vraiment fatigué. Un petit nettoyage pour repartir d’un bon pied ne doit pas être mauvais. Même si ça secoue un peu au début, après ça fait du bien. J’ai toujours besoin de comprendre le pourquoi du comment pour avancer. Se cacher la vérité ne sert à rien. Quand on connaît l’origine d’une difficulté, on peut mieux y faire face.

Je l’ai compris il y a quelques années, grâce à un astrologue « particulier », qui avait une façon originale et très intéressante d’aborder l’astrologie. Il faisait de l’astro-psychologie. Il disait qu’il avait un avantage sur tous ceux qui venaient le voir, il les connaissait mieux qu’eux-mêmes, grâce à leur thème astral. C’est vrai ! A l’époque où je l’ai vu, je me lamentais un peu sur mes problèmes. En 2 visites, il m’a fait comprendre que moi, et moi seule, j’étais responsable de ce qui m’arrivait, que je devais agir au lieu de subir ma vie. Ça a l’air simple comme ça, mais ce n’est pas évident. J’ai pris le taureau par les cornes et j’ai décidé de prendre à la vie ce qu’elle ne voulait pas me donner. J’ai commencé à devenir une battante. Et maintenant, je ne lâche rien avant d’avoir réussi. Ça peut me prendre des années, j’ai appris la patience, mais je réussis, tout en gardant une ligne de conduite, tout en respectant ce (et ceux) qui m’entoure.

Mes problèmes à l’époque de l’astrologue se sont résolus comme par enchantement, dès que j’ai accepté de regarder la vérité en face. Ça a été une chance ma rencontre avec cet homme, car il m’a donné la force de ne pas m’apitoyer sur mon sort et d’aller de l’avant. Heureusement, ça m’a permis de faire face à tout ce qui a suivi derrière. Pour exemple, on m’appelle la sœur à Pierre Richard, la Chèvre, Chat Noir…

L’astrologie, à l’époque, m’a permis de comprendre qui j’étais. Je pense que l’hypnose doit nous apprendre pourquoi Je pense que notre vie d’aujourd’hui est conditionnée par celles d’hier. Il faut juste savoir ce qu’on a fait « hier », pour comprendre.
Je ne sais pas si vous avez remarqué que, lorsque tout va mal, on fait toujours une rencontre « particulière ». On fait la connaissance d’une personne qui ne fait que passer dans notre vie, mais qui débloque quelque chose. C’est comme une main tendue, alors qu’on est au fond d’un puits, une main anonyme, qui disparaît avec son propriétaire dès qu’on est hors de danger. La vie est pleine de surprises…

Mais je parle, je parle… Je suis un peu (beaucoup même) méditerranéenne sur les bords…
Il est un peu tard...
A bientôt.

je ne le répèterais jamais assez méfiez vous des séance de régression, j'ai discuté un jour avec une femme qui possède des dons de guérisseuse à propos de mon insomnie (à l'époque), de ma phobie des vieilles maisons (je n'entrerais pas dans les détails mais elle a trouvée cette phobie surprenante) et m'a dit qu'il serait intéressant de connaître mes vies "d'avant", là elle m'a fixé du regard avant de m'annoncer qu'il était dangereux de faire cela car savoir (et revivre) que l'on a été peut être un tueur en série ou une prostituée peut affecter de manière négative notre vie actuelle...personnellement cela m'a refroidit net. Alors méfiance...

Merci Cerise, de tes réponses. Je te félicite pour ta volonté et ton optimisme et j'espère sincérement que les choses vont s'arranger dans ta vie et te laisser un peu de répit!

Mancellon a raison je pense, cela peut être dangereux donc penses-y avant de te lancer. Parles-en peut-être avec ton hypnothérapeute, des dangers potentiels. Et en tout cas, fais-le à un moment où tu es suffisament sereine. Genre pas après une mauvaise nouvelle ou après une dicussion à propos des mauvaises choses qui te sont arrivées.
Bon, ça paraît évident comme ça mais il faut y penser et faire attention à ce que tu fais et qui tu vois les jours précédents la scéance.

Enfin, c'est ce qu'il me semble logique mais après tout, ce n'est pas moi la spécialiste...

Cependant c'est vrai qu'il serait intéressant de connaître si les raisons de nos frayeurs sont la cause/effet de nos vies antérieures, je pense à ma peur du vide qui en devient physique (j'ai les orteils qui se rétractent dès que j'approche d'un balcon, même sur une chaise, si, si c'est vrai) d'ailleurs je ne supporte pas de voir quelqu'un jouer avec le vide (style s'asseoir sur le bord d'une fenêtre au deuxième étage), il y a ma peur vicérale des araignées (peur assez commune, mais si j'en vois une je deviens irrationnelle, il m'est même arrivée de me faire poursuivre par une araignée! ), de savoir si cela influence nos goûts ( la préférence de couleurs, les pays dont on se sent proche (je rêve de visiter l'écosse, j'ai d'ailleurs appellé mes deux enfants avec des prénoms anglo-écossais), si on pouvait faire une fiche avec des questions visant à déceler nos vies antérieure (approximativement la période) par les goûts et autres indices, cela serait super (si je dis des âneries, n'hésitez pas à me le dire)