merci encore de vos commentaires, voici ce que j'ai trouvé :
Pourtant après plus d’un demi siècle de calme apparents entre catholique et protestants, l’avènement de Louis XII va ranimer les luttes. Ces luttes se feront d’abord loin du sud ouest et du Lauragais, mais se rapprocheront (Montpellier en 1622, La Rochelle assiégée par Richelieu,…). Dans le sud c'est des represailles ponctuelle sur des huguenots. A partir de 1643 les interdits se multiplie dans le sud ouest, certaines communes se voit l’interdiction totale de la pratique du Calvinisme. A partir de 1655, les charges sont interdites aux huguenots.Puis viennent les destructions de temple protestants à partir de 1663, c’est à cette époque que l’on parle de prétendu réformé, pour les protestants et de religion prétendue reformé (RPR). Les troupes royales, les dragonnades, sillonnent tous le Languedoc pour s'assurer des conversions, parfois par la force, comme à Montauban, souvent par la menace (la ville de Toulouse, donnera en 1621 à Louis XIII, des renforts en hommes et armement pour assiéger la ville de Montauban). Toutes les villes du nord de Lauragais retourne au catholicisme avant 1685.
Un conseiller du roi, Paul Pellisson, propose de donner de l'argent au personnes qui font leur conversion de la religion protestants au catholicisme : 6 livres pour un roturier, 40 livres pour un sergent,... La mise en œuvre du projet ne tarde pas être entacher de malversation. De nombreux roturiers abjurent plusieurs fois leurs fois, au point que Paul Pellisson est lui même accusé de détourner cet argent pour son profit personnel. Après 1680, le pouvoir royal laisse faire et même incite aux dragonnades contres les protestant. Ainsi au Poitou l’intendant à réussi à convertir 30 000 huguenot. Les dragons ont toutes libertés pour menacer et voler les protestants. Seule la conversion leurs permet d’échapper aux brutalités. En 1685, c’est la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV. Le nouveau texte interdit la religion protestante, il prévoit la destruction des temple protestants et de leurs écoles. L’obligation d’élever les enfants dans la religion catholique, l’expulsion des pasteurs refusant de se convertir au catholicisme. De nombreux actes d'état civil de cette époque, dans les communes du nord du Lauragais, font état de personne reniant la foi protestante pour le catholicisme, ne serait-ce que pour obtenir l'autorisation de se marier. Si la plupart de ces actes concernent la bourgeoisie aisée, quelques uns concernent les artisans locaux. Cela pourrait correspondre avec son siècle à elle il me semble. Il me tarde de refaire une séance et je vous tiendrais au courant !
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