A part les blagues du 1er avril, on ne trouve rien sur le net d'une éventuelle découverte d'un Dodo vivant !! D'ailleurs, si c'était le cas, tout le monde serait au courant ! Malheureusement, même si la nature renferme parfois des trésors, il faut se rendre à l'évidence : l'homme détruit bel et bien son éco-système !!
Un texte trouvé sur
http://www.dodo.fr.st :
www.dodo.fr.st a écrit:
Un DODO Bionique ??
Des scientifiques anglais veulent faire mentir l'expression "as dead as the Dodo". Ils espèrent extraire de l'ADN de notre oiseau disparu afin de donner vie à un spécimen de cette espèce, ou à un cousin très proche. Malgré les progrès faits en génétique ces dernières années, le pari reste difficile à réaliser. Une équipe de l'université d'Oxford travaille sur des tests d'ADN de pigeons de la région Afrique/océan Indien. Parallèlement, des travaux sont effectués pour "recréer" l'ADN du dodo. Avec, au bout de ses efforts, l'espoir de faire revivre notre dodo national, effacé du territoire mauricien il y a des siècles. Le film Jurassic Park a popularisé l'idée qu'on pouvait faire revivre des espèces disparues et a permis au grand public de comprendre - en simplifiant à l'extrême, comme nous le faisons ici - ce qu'est l'ADN (acide désoxyribonucléique), cette molécule géante, contenue dans nos cellules, et qui porte les "plans" pour le développement des organismes vivants. Ce que tentent de réaliser les scientifiques d'Oxford, c'est un peu ce qui a été fait (de façon fictive) dans Jurassic Park: arriver à obtenir de l'ADN complet d'une espèce disparue, raviver ses facultés qui lui permettent de "coder" la "construction" d'un être vivant complet, afin de féconder des oeufs d'où sortiront des spécimens de cette espèce disparue. Ce qui paraît simple en théorie l'est beaucoup moins en pratique. Car ces "plans" contenus dans l'ADN sont faits de milliards d'éléments, qui doivent se suivre dans le bon ordre. Or, si l'ADN d'un organisme vivant est disponible en bon état, celui d'espèces disparues est souvent contenu dans des cellules qui ont été endommagées au fil des années, des siècles, ou des millénaires. Faire de Jurassic Park une réalité, par exemple, est pour le moment quasiment impossible, disent les scientifiques, car il faudrait trouver des cellules de dinosaure (par exemple, comme dans film de Spielberg, du sang conservé dans l'estomac d'insectes qui ont eux-mêmes été préservés par accident dans de l'ambre) … et arriver à tirer, de ces cellules, de l'ADN en parfait état ou avec un niveau de détérioration assez faible pour qu'on puisse le "reconstruire" avec tous ses éléments. Sur les traces de l'ancêtre Des cellules du dodo sont disponibles. Alors que les dinosaures ont disparu de la surface de la Terre depuis des millions d'années, le dernier dodo a été vu il y a seulement quelques siècles. Le musée d'Histoire naturelle de l'université d'Oxford possède une tête et une patte de dodo, une autre patte se trouve à Londres, et plusieurs os sont également conservés en Angleterre. Les scientifiques espèrent en tirer de l'ADN en assez bon état pour le comparer à celui d'autres espèces, très proches, qui existent encore en Afrique ou dans la région océan Indien. Ceci, afin de mieux connaître les origines du dodo et, de là, avoir de meilleures chances de redonner vie à l'espèce. Le dodo aurait été, à l'origine, un gros pigeon vivant en Afrique et qui, volant au-dessus de l'océan Indien, se serait posé à Maurice. L'espèce aurait trouvé chez nous des conditions qui l'ont menée peu à peu à devenir celle qu'elle était: les dodos étaient comme de grosses poules, incapables de voler. Les scientifiques qui travaillent sur le projet veulent étudier, ainsi, le Victoria Crown Pigeon, de Nouvelle Guinée, un gros oiseau qui vit au sol et qui vole très peu. Des oeufs de ce "cousin" du dodo, après implantation de l'ADN de l'oiseau disparu, pourraient servir à donner le jour à un dodo vivant. L'ADN de ces pigeons pourrait aussi "compléter" l'ADN endommagé du dodo. Un autre moyen envisagé pour "recréer" le dodo ou, plus certainement, un animal très proche, est le cross breeding. Autrement dit, faire "croiser" différentes espèces de "cousins" du dodo afin d'obtenir une nouvelle espèce réunissant le maximum de caractéristiques du dodo lui-même. On n'en est encore qu'au début de ces travaux sur une éventuelle "renaissance" du dodo. Mais certains émettent des réserves sur la réussite d'une telle tentative ou sur des conséquences négatives qu'elle pourrait avoir. Un paléontologue de l'université de Cambridge estime qu'il est impossible d'obtenir de l'ADN complet de dodo. Des écologistes, eux, mettent en garde contre la réaction du public: ce dernier pourrait penser que si on est arrivé à redonner vie à une espèce disparue, il n'y a plus aucune nécessité à protéger les espèces vivantes et, en particulier, les espèces menacées.