BloodyDarkSensual a écrit:
Pour la seconde partie, heu disons que mes termes 'd'inversion de l'évolution' sont tout bonnement repris du reportage. Ils signifient exactement ce que tu décris a savoir justement au lieu d'un avancement vers une espèce a part entière qui serait plus évoluée que celles présentent, plus adapté à un environnement particulier, un retour forcé en arrière, par un besoin d'adaptation qui déboucherait peut-être sur autre chose.
Le truc, c'est qu'il ne s'agit pas au sens strict du terme d'un "retour en arrière"... Pour trois raisons :
- pour qu'on puisse parler "d'inversion de l'évolution" des ours polaires, il faudrait que ceux-ci se rapprochent de l'aspect de leur ancêtre commun avec les grizzlis. Et pas seulement que d'un point de vue phénotypique (= leur apparence extérieure), d'un point de vue génotypique (= leur patrimoine génétique)... ce qui est pratiquement impossible
- nous ne savons rien de cet ancêtre commun aux ours polaires et aux grizzlis... Et il est naïf de penser qu'il suffit de croiser un ours polaire et un grizzli ensembles pour obtenir un animal s'en rapprochant. Pour prendre un exemple plus concret : ce n'est pas en croisant un homme avec un chien (si tant est qu'une telle chose soit possible...) que l'affreux hybride qui en résultera présentera un aspect similaire à l'ancêtre commun de l'homme et du chien.
- dans tous les cas, l'évolution ne rebrousse jamais chemin. Tous au plus, on pourrait dire que l'ours polaire s'adapte à de nouvelles conditions de vie et à un nouvel environnement, et que se faisant, il tend à retrouver un aspect similaire à celui de ses ancêtres non-polaires.
BloodyDarSensual a écrit:
Mais ton avis me parait plus réfléchi et surtout plus éclairé que le miens a ce sujet!
Je n'ai pas d'excuse, j'ai étudié la génétique pendant quelques années...
BloodyDarkSensual a écrit:
Néanmoins, le renouvellement génétique apporté par ces souches éloignées créées également un certain renouveau dans ses populations qui logiquement pourra être bénéfique sur le long terme. Du moins, c'est ce que j'imagine ?
Ah, c'est certain. Les gènes et allèles des ours blancs vont aller enrichir le pool génétique des grizzlis, d'où une diversité génétique plus importante et une espèce plus résistante aux aléas de l'environnement.