http://www.cybersciences.com/cyber/fr/a ... caddy.htmlÀ la recherche de Caddy
Je ne sais pas quoi penser de cette créature ?
Les seules images quel'on a ont été démontrées comme étant des fakes;
donc
Les énigmatiques Yéti, Sasquatch et monstre du Loch Ness, des objets d’étude scientifique? Bienvenue dans le monde de la cryptozoologie.
par Marie-Claude Bourdon
Le 31 octobre 2006 – Le monstre du Loch Ness, le Yéti ou le Sasquatch (l’abominable homme des neiges des montagnes Rocheuses) seront-ils un jour reconnus par la science ou resteront-ils à jamais des créatures de légende? «Beaucoup d’animaux qui ont été "découverts" par les scientifiques étaient connus des indigènes ou avaient déjà été aperçus par des explorateurs. C’est le cas de l’okapi, une sorte d’antilope qui ressemble à une girafe qui n’a été "découverte" qu’en 1901. Le gorille, c’était le Yéti du 19e siècle», explique Paul Leblond.
Professeur émérite à l’Université de la Colombie-Britannique et spécialiste de la dynamique des océans, ce Québécois d’origine se passionne depuis 30 ans pour la «cryptozoologie», qu’il définit comme «l’étude scientifique des animaux dont l’existence reste douteuse». Il donnait récemment à l’UQAM une conférence grand public sur ce sujet insolite.
Qu’est-ce qui amène un océanographe à s’intéresser aux «cryptides», ces animaux étranges toujours en quête de reconnaissance? «La curiosité, qui est à la base de la recherche scientifique», répond le professeur, un spécialiste du Cadborosaurus, un monstre marin de la côte ouest qui tire son nom de la baie de Cadboro, près de Victoria. Paul Leblond ne peut affirmer l’existence de cette bête, qui ne ressemblerait ni à un phoque ni à un poisson, mais plutôt à un énorme serpent de mer coiffé d’une crête…
«Pour que l’existence d’un animal soit reconnue, il faut absolument disposer d’un spécimen qui peut être examiné par les scientifiques», explique le professeur. Or, les «cryptides» ont justement pour particularité d’être insaisissables, d’où leur nom, formé à partir du grec crypto, qui signifie «caché».
Paul Leblond n’a jamais eu la chance de voir de ses propres yeux un Cadborosaurus, «Caddy» pour les intimes. Pour documenter sa présence sur la côte de la Colombie-Britannique, il a distribué des fiches d’observation aux gardiens de phares et aux remorqueurs, et a contribué à mettre en place un système de surveillance vidéo. Depuis le début du 19e siècle, plus de 200 observations de Caddy ont été enregistrées, dit-il. Le monstre serait aussi représenté sur des artefacts autochtones et, dans les années 1930, des pêcheurs en auraient retiré un spécimen juvénile non digéré de l’estomac d’une baleine. La créature n’a pas été conservée, mais des photos ont été prises. «Quand on montre ces images à des biologistes, ils sont incapables de dire ce que c’est», note Paul Leblond.
Le spécialiste est convaincu que parmi les bêtes qui gardent encore leur mystère, c’est Caddy qui détient les meilleures chances d’obtenir un jour une reconnaissance officielle. «Bien avant le monstre du lac Memphrémagog ou même celui du Loch Ness!»
«Ne craignez-vous pas, avec les changements climatiques, que l’espèce disparaisse avant même qu’on ne la découvre?», lui a demandé une jeune femme de l’assistance. «C’est une possibilité», a concédé le scientifique. Mais cela ne l’empêchera pas de rêver qu’on capture un jour un véritable Cadborosaurus.
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