Et bien comme dit dans le texte, ce vers est une espèce proche de celle vivant dans des tubes le long des « fumerolles volcaniques » sous marines. Ces espèces ne respirent pas d'oxygène (méthane ou souffre) et supportent de très hautes pressions et très hautes températures. On les reconnait à leur grande taille, leur branchies et extrémités rouge vif.
Pour l'autre espèce, il peut effectivement s'agir d'une espèce de méduse ou d'une phase reproductive de polype. Car dans leur cycle de vie les méduses passent par une phase polype et inversement. La forme mobile méduse étant en général la phase reproductive du polype. Ces animaux sont si primitifs qu'ils reproduisent des phases habituellement liées aux algues et plantes primitives.
Il peut également s'agir d'une espèce géante de
cténophore. Une famille proche de celle des méduse/polype parfois dépourvue de tentacule.
La mer est si vaste et si riche, et le vivant si complexe (et notre surexploitation allant toujours plus loin et profond) que nous avons encore la chance de rencontrer de nouvelles espèces.
Cependant attention : parfois un animal ou une plante en mer semblant nouveau n'est parfois qu'une forme (reproductive ou larvaire) d'une espèce déjà connue.
Pour illustrer le cycle de vie d'une méduse voici celui de aurelia :
la reproduction sexuée se fait en phase méduse, et la reproduction assexuée en phase polype. On retrouve ce système de différentiation chez les champignons, les fougères, les mousses, certaines algues pour faire simple.