DRAGON a écrit:
Moi, je me dis, les dinosaures, même gigantesques avaient un cerveau minuscule et rudimentaire, par rapport à leurs corps, par exemple les chiens de nos jours.
[...]
Par contre, les dinosaures, dont la taille du cerveau pour des tonnes de viandes, atteignait celle du mouton dans le meilleur des cas. Ne pouvaient être tué par une balle dans l'occiput, qui vu la forme générale de leur crâne n'avait rien à voir avec le cerveau, tout au plus la colonne vertébrale, ce qui aurait pu les rendre quadraplégique, sans certitude.
Comme dirait l'autre, ce n'est pas la taille qui compte. C'est sa complexité (nombre, richesse et répartition des connections neuronales) qui va déterminer avant tout les capacités intellectuelles d'un cerveau.
Et en la matière, les théropodes avaient des capacités cérébrales équivalentes à celles des oiseaux (auxquels ils sont très apparentés, cf. les dernières découvertes faites dans ce domaine par les paléontologues depuis une dizaine d'années). Et quand on voit ce dont sont capables certains psittacidés et corvidés, ça laisse songeur...
Non, la vision des dinosaures comme des gros balourds lents et stupides était très répandue au début du siècle, mais la paléontologie moderne l'a rendue définitivement désuète et dépassée.
DRAGON a écrit:
Demande aux personnes concernées, pour tuer un chien, tu lui mets trois balles de 22 LR dans la tête, il continue tranquillement, car son cerveau est insignifiant dans son comportement, par contre tu le tires au coeur, soit dans la poitrine de face et tu le tues instantanément, il en est de même pour beaucoup d'animaux.
[...]
Par contre, un homme, ayant un cerveau très développé, on peut le tuer d'une balle dans la tête ou dans l'occiput, système très usité par les criminels de guerre, je ne vous apprends rien.
Je vais être direct : c'est tellement n'importe quoi que ça m'en laisse sans voix...
D'une part, un chien n'est pas un insecte, dont le système nerveux est constitué d'une série de ganglions interconnectées... Si l'on supprime un de ses ganglions, l'insecte survit (bien qu'il soit handicapé).
Chez les mammifères, le cerveau tient une place centrale dans l'organisation et le fonctionnement du système nerveux (bien que la moelle épinière ait aussi un rôle non négligeable).
Le cerveau n'est pas que le centre de la pensée consciente. Il participe également au fonctionnement du système végétatif, qui assure les fonctions vitales "de base" (respiration, système cardiaque...). Il a également une fonction endocrine (production d'hormones depuis l'hypothalamus et l'hypophyse).
Un chien ne peut donc pas survivre à deux ou trois tirs de carabine dans le crâne... à moins que par miracle ou par les hasards de la balistique, les balles ne causent aucun dégât dans les zones cérébrales concernées (ce qui est très peu probable).
D'autre part, tu poses une distinction très artificielle entre les hommes et les chiens.
Chez tous les animaux possédant un système nerveux centralisé (mammifères, oiseaux, reptiles, poissons...), en résumant très grossièrement le cerveau est toujours responsable des 4 mêmes fonctions :
- assurer le fonctionnement du système nerveux végétatif (inconscient, responsable des fonctions d'entretiens du corps) ;
-assurer le fonctionnement du système nerveux somatique (mouvements conscient du corps, recueil des stimuli extérieurs depuis les nerfs afférents) ;
- assurer une fonction d'analyse (interprétation et intégration des stimuli extérieur, puis prise de décision en conséquence) ;
- et assurer une fonction "cognitive" : réflexion, stockage de la mémoire...
C'est cette dernière qui est plus poussée chez l'homme que chez le chien.
Mais la différence s'arrête là... et dans les deux cas, un homme ou un chien (ou un dinosaure) n'ont chacun pas plus de raisons de survivre à une balle dans la tête, qui sera fatale dans tous les cas si elle est bien portée.