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Le dodo a vécu plus longtemps que l'on ne pensait
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Auteur:  DRAGON [ Jeu Novembre 20, 2003 11:23 ]
Sujet du message:  Le dodo a vécu plus longtemps que l'on ne pensait

Citation:
Le dodo a vécu plus longtemps que l'on ne pensait

PARIS (AFP) - Le dodo, oiseau mythique de l'île Maurice dont la dernière observation confirmée remonte à 1662, n'aurait disparu que trente ans plus tard, affirment deux scientifiques dans la revue "Nature" à paraître jeudi, en se basant sur une application originale d'un modèle statistique.

Plus gros qu’un cygne, le dodo, ou dronte, était un oiseau tout rond d'une vingtaine de kilos, incapable de voler. Jusqu'à l'arrivée des premiers navigateurs néerlandais, à la fin du 16ème siècle, sur cette île alors déserte de l'océan Indien, il ne rencontrait aucun prédateur dans son environnement.

Ignorant le danger et ne cherchant pas à fuire, d'innombrables dodos ont été tués par les navigateurs ou dévorés par les chiens et les cochons amenés par ces derniers. Leurs oeufs, pondus dans des nids construits à même le sol, ont été piétinés et mangés.

En moins de cinquante ans, l'oiseau, devenu symbole de stupidité en raison de la facilité avec laquelle il se laissait abattre, s’est fait rare et seuls quelques spécimens isolés furent aperçus sur des petites terres proches de l'île principale. Le dernier à en avoir vu un de façon certaine fut Volkert Evertsz, en 1662.

Y aurait-il tout de même eu des survivants après cette date ? L'Anglais David Roberts, du Jardin botanique royal de Kew, et son collègue américain Andrew Solox, de l'Institut océanographique de Woods Hole (Massachusetts), répondent par l'affirmative, en se basant sur la méthode de calcul statistique dite de la distribution de Weibull.

Ce modèle a été conçu en 1951 par Waloddi Weibull dans le but de résoudre des problèmes de rigidité des matériaux. L'exemple qu'il utilisait pour l'expliquer était celui d'une chaîne qui, disait-il, va se briser si le plus faible des maillons se brise. Ceci revient donc à trouver la distribution du minimum d'un grand nombre d'objets.

En l'appliquant aux dates de l'observation de dodos entre 1598 et 1662, les deux scientifiques ont obtenu comme date de son extinction 1690, soit 28 ans après la dernière observation fiable (ce qui confirme par ailleurs plus ou moins certains autres documents, qui fixaient la mort du dernier dodo à 1681).

Dans un commentaire, Stuart Pimm, de l'Université Duke à Durham (Caroline du Nord), s'interroge sur les applications possibles de cette méthode originale à une meilleure compréhension des extinctions du passé, comme celle des dinosaures, et à la possibilité de prévoir des extinctions futures, qui risquent de frapper un grand nombre d'espèces aujourd'hui menacées.

Source : Yahoo!Actualités

Auteur:  CC [ Mar Novembre 25, 2003 03:13 ]
Sujet du message: 

Voila le genre d'espèces que je serai contente de voir par les vertus de la récupération génétique, genre le Jurassik park du Dodo.

Auteur:  DRAGON [ Mar Novembre 25, 2003 07:35 ]
Sujet du message: 

Des gens s'opposent à la "résurection" des races disparues, bon allez on créera des parcs d'attractions des animaux disparus du mamouth au dodo, cela va créer de l'emploi. :wink:

Auteur:  CC [ Jeu Novembre 27, 2003 02:05 ]
Sujet du message: 

Oui et puis, certaines disparaissent.

Personne ne réagit quand elles disparaissent et on s'insurge pour que certaines ne reviennent pas??? C'est n'importe quoi.

C'est super beau un monde où de nouvelles espèces apparaissent. Surtout si celle-ci ne nuisent pas à l'homme ou ne crée pas de dégats dans l'éco-system.

Auteur:  DRAGON [ Jeu Novembre 27, 2003 10:40 ]
Sujet du message: 

Citation:
La Terre en voie de disparition

Si 10 espèces animales disparaissent, c’est tout l’équilibre écologique qui s’en trouve bouleversé : les plantes qu’ils mangeaient, les prédateurs qui les chassaient, et ainsi de suite. Mais si des milliers d’espèces disparaissent chaque année, n’est-ce pas la Terre entière qui s’en trouve menacée?

C’est le cri d’alarme que (re)lance Richard Leakey, ancien directeur des services civils du Kenya, célèbre depuis des décennies pour sa défense des grands singes d’Afrique. Au cours d’une conférence prononcée la semaine dernière en Afrique du Sud, il a lancé un chiffre effarant: la planète verrait disparaître entre 50 000 et 100 000 espèces (animaux, végétaux, insectes, poissons, etc.) chaque année. Un chiffre contestable, et contesté. Mais déjà deux fois plus élevé que ce qu’il avait lui-même estimé il y a quatre ans.

S'il y a vraiment autant d’espèces qui disparaissent, alors c’est la Terre elle-même qui est en péril. Parce que chacune de ces espèces est liée à des dizaines d’autres: soit parce que c’est un herbivore qui sert de garde-manger à un carnivore, soit parce que c’est un insecte qui contribue à l’équilibre entre les plantes et les insectes ravageurs dans une région donnée.

Et des espèces qui disparaissent à un tel rythme, on n’a vu ça, selon Leakey, qu’à cinq reprises dans toute l’histoire de notre planète: les cinq extinctions de masse que la Terre a connu au cours de son histoire, la dernière étant celle qui a vu mourir les dinosaures, il y a 65 millions d’années.

Autrement dit, "à ce rythme, nous approchons probablement un niveau similaire à une extinction de masse". La "sixième extinction", que nous annoncent depuis une dizaine d'années certains biologistes pessimistes -et quelques auteurs de science-fiction.

Cette conférence est survenue au même moment où, à l’autre bout du monde, à Madison, Wisconsin, le 86e congrès annuel de la Société écologique américaine était le lieu de présentation d’une nouvelle étude, sur les mammifères en voie de disparition cette fois. Une équipe de l’Université nationale autonome de Mexico a tenté de mesurer avec précision ce fameux impact qu’a la disparition d’une espèce: son point de départ fut un contraste frappant entre deux forêts du Sud du Mexique, l’une, au Chiapas, à peu près intouchée, et l’autre, près de Veracruz, où 46% des mêmes espèces animales (jaguars, singes, tapirs, etc.) ont, depuis 30 ans, été systématiquement chassées ou capturées. Résultat: la deuxième forêt ne se contente pas d’abriter moins d’animaux, elle présente aux observateurs beaucoup moins d’espèces végétales, qui connaissent une croissance moins rapide.

L’écologiste Rodolfo Dirzo et son étudiant Eduardo Mendoza ont donc mené dans ces forêts différentes expériences pour confirmer le "rôle des mammifères dans la croissance forestière": par exemple, en dressant des clôtures pour empêcher les mammifères d’approcher tel et tel site.

Il leur a tout de même fallu deux ans pour compléter cette expérience. Tous les chercheurs n’ont pas autant de patience, d’autant moins que, même après deux ans, les résultats ne sont que fragmentaires: l’évolution d’un écosystème se mesure plutôt sur des décennies. Or, rappelle le Dr Leakey depuis Le Cap, le temps presse. Tout indique que le taux de disparition des espèces s’accélère, ce qui augure très mal. Vouer davantage de territoires à la conservation des espèces serait déjà un premier pas, d’autant plus que personne ne peut dire si le taux de disparition actuel pourrait s’inverser du jour au lendemain, même si des mesures radicales de protection devaient être prises du jour au lendemain.

Si la tendance actuelle ne s’inverse pas, ajoute Richard Leakey, le monde perdra quelque 55% de ses espèces d’ici un siècle. Une telle catastrophe écologique dépasse tout ce qu’on peut imaginer, et ses conséquences sur les espèces survivantes sont impossibles à prédire. Les dinosaures ne sont plus là pour en parler...

Source : SciencePresse


Dure la réalité, n'est-ce-pas ? :?

Maintenant, c'est nous les dinosaures, nous sommes au sommet de la chaîne de la vie, comme les dinosaures il y a 65 millions d'années :!:

Auteur:  Unreal-X [ Ven Novembre 28, 2003 23:49 ]
Sujet du message: 

DRAGON a écrit:
Maintenant, c'est nous les dinosaures, nous sommes au sommet de la chaîne de la vie, comme les dinosaures il y a 65 millions d'années.

Hé oui DRAGON, comme tu le soulignes, actuellement "nous sommes au sommet de la chaîne de la vie". Mais pour combien de temps ? :shock:

D'ailleurs, voici un texte qui montre bien en quoi notre gloire n'est finalement qu'éphémère :

Citation:
"Prennons les six journées de la Génèse pour représenter ce qui, en fait, s'est passé en quatre milliards d'années. Une journée égale donc environ 660 millions d'années.

Notre planète est née le lundi à zéro heures.

Lundi, mardi, et mercredi jusqu'à midi, la terre se forme.

La vie commence mercredi à midi et se dèveloppe dans toute sa beauté organique pendant les trois jours suivants.

Samedi après-midi, à quatre heures, les grands reptiles apparaissent. Cinq heures plus tard, à neuf heures du soir, lorsque les séquoias sortent de terre, les grands reptiles disparaissent. L'homme n'apparait qu'à minuit moins trois minutes. Le Christ nait à un quart de seconde avant minuit. A un quarantième de seconde avant minuit, commence la révolution industrielle...

Il est maintenant minuit, samedi soir, et nous sommes entourés de gens qui croient que ce qu'ils font depuis un quarantième de seconde peut continuer indéfiniment."

David Brower

Auteur:  DRAGON [ Sam Novembre 29, 2003 09:38 ]
Sujet du message: 

Cela dit, il ya une différence et elle est fondamentale, l'homme est doué d'intelligence pour peux qu'il en fait... usage.

Nous avons le pouvoir décisionnel, nous pouvons tout changer, certes pas d'un coup de baguette magique, mais bien au prix de sacrifices et d'efforts soutenus, nous avons trop mangé de pain blanc, il faudra nous habituer bon gré mal gré à consommer le pain noir.

Le problème est d'une logique mortelle, changer ou disparaître, plus vite nous comprendrons mieux ce sera. Les dinosaures n'ont pas eu le choix, nous oui.

L'humanité est arrivée à un point de son existence où elle doit prendre rapidement une décision telle que jamais elle n'a eu à envisager.

Au cours des siècles les hommes ont eu à traverser des multiples épreuves, mais jamais de cette importance, ils ont mené des combats pour la survie d'un peuple parfois, mais ici il s'agit du monde entier, la race humaine dans son intégralité.

Si nous le voulons, nous pouvons le faire, il s'agit de changer intégralement de mode de vie, de technologie, notre manière de penser. Si nous y arrivons nous en sortirons forcément grandis et probablement qu'un monde nouveau, un homme différend entrera dans une ère nouvelle qui devra être en parfaite harmonie avec sa planète.

Auteur:  CC [ Mer Décembre 03, 2003 01:51 ]
Sujet du message: 

L'homme est egoiste, c plus fort que son intélligence qu'il met elle-même au service de son égoisme.Car c'est bien plus confortable d'être égoiste.

ET c pour ça que personne ne fait rien. Parce-que la majorité des gens ne sont egoiste.

Auteur:  DRAGON [ Mer Décembre 03, 2003 10:04 ]
Sujet du message: 

La nature humaine est-ce qu’elle est, je pense que l'égoïsme est en quelque sorte une espèce d'autoprotection, une des apparences de l'instinct de survie . Il n’y a vraiment qu'une seule chose qui peut faire reculer cela, c'est l'amour véritable. Pour donner ce à quoi on tient, il faut aimer, l'exemple est l'amour entre deux êtres, l'amour authentique bien sûr, pas le désir que l'on confond souvent avec l'amour.

Je crois que se "sacrifier" sois-même, se priver pour donner aux "étrangers" ce que l'on possède et partager est 'surhumain", celui qui pratique de la sorte sera regardé comme un saint ou comme... un fou.

Auteur:  Daemonia [ Mer Décembre 03, 2003 22:46 ]
Sujet du message: 

:roll: Éternel retour du débat sur la condition humaine. Les gens bon sont plus souvent traiter de fou que de saint, alors ne les imités pas, vous finirez à l'asile!

Dæm

Auteur:  CC [ Sam Décembre 13, 2003 14:39 ]
Sujet du message: 

Oui, oui, c beau de croire en l'amour Dragon, mais il faut faire abnégation de soit pour aimer. Et l'homme ne le fais pas gratuitement.

Sur le papier, l'homme est une grande création. Sur le fond.... La création devient son propre prédateur, et prouve ainsi que cette création est très limité...à elle-même.

(là je sais pas si tout le monde m'a compris)

Auteur:  DRAGON [ Sam Décembre 13, 2003 20:58 ]
Sujet du message: 

CC,

Nous sommes tous des prédateurs depuis les origines les plus lointaines, nous essayons de faire bonne figure, nous avons été obligés de nous enfermer dans des carcans protecteurs (lois, règlements, etc) pour nous protéger de nous même. Imagine la race humaine, sans contrainte d'aucune sorte en société, ce serait un carnage, la jungle, d'ailleurs ce n'est déjà pas si mal actuellement.

Depuis 30.000 ans nous n'avons pas changé d'un iota, nous sommes identiques aussi bien physiquement que mentalement, seule la technologie a évolué et pas toujours en bien. Les hommes n'ont jamais changé depuis tout ce temps et franchement, je serais étonné qu'ils évoluent un jour, ce serait vraiment un miracle.

En fait, la cause profonde est bien plus compliquée, c'est moins une question d'intelligence que de génétique, nous ne nous en rendons pas compte, mais tous nos gestes et notre comportement individuel sont littéralement commandés par notre avoir génétique. Nous luttons pour la plupart d'entre nous contre nos instincts primaires, mais le combat est inégal, notre "programmation" à la peau dure.

La barrière qui sépare l'homme intelligent et raisonnable de l'"animal" est ténue et parfois un petit rien la pulvérise en une fraction de seconde, la "bête" se libère et c'est la catastrophe, il n'y a qu'à consulter la rubrique faits divers tous les jours dans les quotidiens.

Auteur:  Thalus [ Dim Décembre 14, 2003 19:53 ]
Sujet du message: 

Citation:
Nous sommes tous des prédateurs depuis les origines les plus lointaines, nous essayons de faire bonne figure, nous avons été obligés de nous enfermer dans des carcans protecteurs (lois, règlements, etc) pour nous protéger de nous même. Imagine la race humaine, sans contrainte d'aucune sorte en société, ce serait un carnage, la jungle, d'ailleurs ce n'est déjà pas si mal actuellement.


Dragon, ce discours est à double tranchant puisque depuis le début de l'ère moderne, l'homme a mis au point des systèmes de destruction basé sur des lois et des réglements froidement appliqués, comme par exemple des armées bien organisées ou des armes idéologiques et théologique qui prônent la destruction (apartheid, nazisme,...). L'homme a donc construit un système qui fonctionne en mode automatique et dont le but final est flou, mais ressemble fortement à la destruction de toute vie sur cette planète. Lorsqu'on voit le sort des pays du sud (population exploité) et celle des pays du nord (population toujours plus riche), on se dit qu'au final, les pays riches "gagneront" la partie. Hors que deviendront les pays du nord sans les pays du sud, et surtout sans leurs habitants (= outils de production) ?
Peut-être certains ont vu les courts-métrages Animatrix intitulés "Renaissance partie 1 & 2" ? Si vous avez l'occasion, n'hésitez pas à les regarder, ils sont en libre téléchargement sur le site
http://www.intothematrix.com/ Le conflit nord-sud est présentée de manière magistral. La conclusion est... douloureuse.
Désolé, c'est un peu hors sujet mais cette idée de fin du monde moderne est préoccupante :?

Auteur:  DRAGON [ Lun Décembre 15, 2003 09:00 ]
Sujet du message: 

Je ne vois pas en quoi mon discours est à double tranchant, il est évident et scientifiquement prouvé que l'être humain n'est pas responsable de tous ses actes uniquement par sa propre volonté et son cerveau. Son comportement dépend fortement de son patrimoine génétique, même quand on pense agir "logiquement" pour nous, en fait c'est l'instinct profond qui commande, il est dissimulé derrière tous nos agissements. Nous sommes "prisonniers" de notre "programmation"

Croire le contraire est illogique, nous n'avons pas le libre arbitre de notre comportement, tout au plus dans le meilleur des cas, nous parvenons à nous "raisonner" à nous limiter, à réfréner nos impulsions, grâce à nos facultés intellectuelles évoluées qui font la différence entre l'animal et l'homme.

N'en déplaise à certains, nous sommes encore des primitifs, technologiquement évolués certes, mais des primitifs tout de même, la preuve en est avec toutes nos guerres incessantes pour des raisons futiles qui dissimulent toujours des intérêts obscurs, ainsi que le comportement asocial et barbare de nombres de nos citoyens qui défrayent la chronique tous les jours.

Le chemin est encore long et semé d'embûches pour arriver à une civilisation digne de ce nom, probablement des milliers d'années et encore. Le premier homme digne de ce nom date de 2,5 à 3 millions d'années, il faudra bien encore le même temps pour faire un homme sage et lucide.

En ce qui concerne ton histoire Nord/Sud, il est évident que le fossé est immense et ne fera que s'élargir et s'approfondir et plus le Nord sera avancé plus le danger d'un conflit sera élevé dont l'issue ne fait aucun doute. Plus on avancera dans le temps plus les pays technologiquement évolués auront besoin de matières premières et plus celles-ci se raréfieront, si les pays détenteurs de ces matières ne sont pas en mesure d'imposer leurs décisions d'exploitation (et ils ne le seront pas), ils seront contraints de fournir aux prix imposés ou alors ils seront anéantis.

Il est aussi à noter que plus la technologie sera forte et avancée, moins ils auront besoin de main-d'oeuvre, peut-être qu'un jour des simples "robots" remplaceront avantageusement les hommes sur le terrain en mille fois mieux, ce jour-là aura sonné le glas, car ces populations surexploitées ne sont plus indispensables, le pire est à craindre.

Les bouleversements climatiques que nous allons vivre dans les décennies à venir vont changer le visage du monde, il y aura des guerres non seulement pour s'approprier les matières premières vitales, mais par-dessus tout pour avoir la main mise sur l'eau potable qui va se raréfier, notamment suite à la montée des océans, sans oublier la réduction des terres fertiles dans les régions tempérées qui seront apparues à l'avenir, d'autres ayant disparus ou devenues arides par les changements des courants aériens et maritimes modifiés suite au réchauffement de la planète.

L'avenir est tout sauf rose, la machine est lancée à pleine vitesse et il est trop tard pour la ralentir, nous allons droit dans le mur et cela va faire très mal, tellement mal que l'humanité aura du mal à s'en remettre et pourrait même s'éteindre et au mieux sombrer dans le chaos et la régression. N'oublions pas non plus la prolifération des armes nucléaires dont pas mal de pays dit "défavorisés" ont accédés à la technologie et possèdent maintenant des "lanceurs", qui acculés pourraient bien les utiliser en dernier recours aussi bien pour se défendre que pour passer à l'attaque et tenter de s'emparer de la "richesse". Les autres répondront instantanément, on devine facilement la suite et les conséquences.

Auteur:  CC [ Mar Décembre 23, 2003 05:21 ]
Sujet du message: 

Dragon,

Je trouve que tu as une attitude double. Tu crois en l'homme avec beaucoup d'espoir car il est intelligent, mais en même temps, tu renies cette intelligence, tout en fatalisant le destin de l'homme et faisant montre que finalement tu ne crois pas tant que ça en lui.

Optimiste et fataliste à la fois? c pas un peu beaucoup? Où alors essayais-tu juste de faire avancer le débat?

Auteur:  DRAGON [ Mar Décembre 23, 2003 08:08 ]
Sujet du message: 

Non, je crois que je suis partagé, la situation actuelle et l'avenir ne sont pas rose pour le devenir de l'humanité, c'est évidemment en grande partie de la faute des hommes parce qu'ils ont été mal guidés et surtout dupés par des individus dont le seul but est le profit avec les conséquences dramatiques que nous connaissons. Qu'elles soient écologiques ou humaines, mon côté "scientifique" me hurle que nous courons au cataclysme.

Cependant, je sais que les hommes sont capables de grandes choses, surtout quand ils font abandon de l'intérêt personnel, de la cupidité et de l'égoïsme. J'espère encore qu'un jour la conscience collective et le bon sens prendront le dessus, sinon toute l'aventure humaine n'aura été qu'un gigantesque gâchis.

Les hommes font preuve de trop d'infantilismes ne leur en déplaise, nous sommes entrés dans le troisième millénaire. Le temps est venu d'abandonner sans regret derrière nous des inepties ancestrales et indignes d'une civilisation digne de ce nom, la guerre, le racisme, l'extrémisme religieux, la famine, la liste n'est pas exhaustive. Nous devons nous débarrasser de tous ces carcans qui entravent notre évolution vers une paix universelle.

Je suis donc partagé entre le pessimisme de notre réalité actuelle et l'espoir d'un changement par je ne sais quel miracle de clairvoyance qui pourrait enfin se manifester.

Auteur:  Thalus [ Jeu Décembre 25, 2003 21:45 ]
Sujet du message: 

Citation:
Je ne vois pas en quoi mon discours est à double tranchant, il est évident et scientifiquement prouvé que l'être humain n'est pas responsable de tous ses actes uniquement par sa propre volonté et son cerveau. Son comportement dépend fortement de son patrimoine génétique, même quand on pense agir "logiquement" pour nous, en fait c'est l'instinct profond qui commande, il est dissimulé derrière tous nos agissements. Nous sommes "prisonniers" de notre "programmation".


C'est ça qui me dérange dans ce discours (que tu n'es pas le seul à tenir, j'ai déjà eu l'occasion d'en débattre avec des amis :wink: ). Si l'homme est programmé génétiquement pour être "mauvais", alors il n'y a aucun espoir à l'humanité. Mais voici les contre-arguments :
- si la méchanceté est génétique, quand est-il des autres qualités de l'homme : bonté, intelligence,... ? Si ces traits de caractères sont détectables génétiquement, la porte sera ouverte à un eugénisme de masse pire que la pire des sélections naturelles (Exemple : les cadres dans les entreprises seront sélectionné génétiquement, etc.. Voir le film "Bienvenu à Gattaca").
- si l'homme est programmé pour desesté son prochain, quand est-il des gens qui font exactement le contraire (Mère Thérésa pour prendre la plus connue) ? Sont-ils des "anomalies" ou parviennent-ils à combattre leur nature sous-jacente ?

Personnellement, je pense qu'il y a deux type d'homme mauvais, ceux qui le sont instinctivement comme les tueurs en série, les "mass murders". Et ceux qui le sont consciemment comme les dictateurs qui planifient des massacres à grande échelle. La Lutte pour que ces deux visages de la destruction disparaisse est possible, l'humanité n'est pas forcément perdue.

Citation:
Le chemin est encore long et semé d'embûches pour arriver à une civilisation digne de ce nom, probablement des milliers d'années et encore. Le premier homme digne de ce nom date de 2,5 à 3 millions d'années, il faudra bien encore le même temps pour faire un homme sage et lucide.


Voilà qui refroidit mon élan d'optimisme. Surtout si les Républicains gagnent les élections en octobre. Sur ce, joyeux Noël ! :cry:

Auteur:  DRAGON [ Jeu Décembre 25, 2003 23:08 ]
Sujet du message: 

Thalus,

Dans tout ce que tu m'as cité, on retrouve l'empreinte génétique sans aucun doute, nous naissons avec notre "programme", il est impossible d'y échapper, ou alors tu dois mener un combat de tous les instants pour passer au-dessus de tes instincts, ce qui réclame de l'intelligence et une grande force de caractère.

On ne devient pas un tueur, on naît tueur (parlant évidemment des vrais assassins qui tuent de sang-froid), maintenant suivant ton milieu d'évolution, il est possible que ton instinct meurtrier ne se concrétise pas pas, mais si l'occasion lui est donnée, dans certaines circonstances, il brisera ses entraves et fera surface.

Maintenant, si on laisse continuer les progrès de la génétique envers l'être humain, nul doute que dans l'avenir nous en viendrons à des situations comme dans "Bienvenue à Gattaca", nous en prenons le chemin.

Quand tu vois que l'on sélectionne déjà des personnes pour un emploi à l'aide d'astrologues et d'après le thème zodiacal, il y a de quoi se poser des questions. Et demain, pourquoi pas sur base d'analyses génétiques, la tentation sera grande pour des employeurs de trouver le sujet génétiquement idéal pour la tâche à accomplir, le pas sera vite franchit.

Auteur:  JEAN [ Lun Septembre 13, 2004 09:29 ]
Sujet du message: 

Pour en revenir au Dodo, cette espèce ne peuplait pas uniquement l'île Maurice mais également sa voisine française l'île de la Réunion (d'ailleurs bien plus belle :wink: )

Connaissant bien la culture réunionaise, cet oiseau mythique est l'un des symbole de l'île, il est d'ailleurs l'éfigie de la bière locale "La Dodo"

L'île de la réunion est une île encore trés sauvage, certains villages dans les cirques ne sont accessible qu'en hélicoptère ou à 3 jours de marches à travers la jungle.
Certains vieux disent connaître certains endroits tenus cachés, de l'île, ou vivraient encore des Dodos.

Ce ne sont peut etre que des histoires mais je ne trouve cette idée trés belle, qu'une espèce que l'on pense éteinte vie caché sur une île en plein Océan Indien, à l'abri des regards du plus grand prédateur de la planéte ... l'homme.

Auteur:  lex [ Lun Septembre 13, 2004 16:33 ]
Sujet du message: 

c'est vrai que ca serai éxtraordinaire de pouvoir revoir des espèce disparue comme ça :roll: :roll: :?

Auteur:  Ed_Hunter666 [ Lun Septembre 13, 2004 16:35 ]
Sujet du message: 

JEAN a écrit:

Connaissant bien la culture réunionaise, cet oiseau mythique est l'un des symbole de l'île, il est d'ailleurs l'éfigie de la bière locale "La Dodo"


je connaissais pas cette bière :wink: ; on peut en trouver en france?

Auteur:  JEAN [ Lun Septembre 13, 2004 17:14 ]
Sujet du message: 

Malheureusement je n'en ai jamais trouvé en Métropole, peut etre que tu peux en trouver dans les magasins spécialisés alimentation indiennes :?:

Auteur:  Saint Eloi [ Lun Septembre 13, 2004 17:46 ]
Sujet du message: 

merci Jean d'avoir recentré le débat !

pour la bière, voici l'affiche :

http://photos.linternaute.com/photo/325 ... iere_dodo/

et le site officiel (qui n'a rien de marrant) :

http://www.ladodo.com/la_biere/index.html

M'enfin, on s'éloigne un peu de la cryptozoo.
Personnellement, j'ai du mal à croire à la présence de cet animal si peu farouche dans une île tout de même bien habitée.

Auteur:  Ed_Hunter666 [ Mar Septembre 14, 2004 09:20 ]
Sujet du message: 

JEAN a écrit:
Malheureusement je n'en ai jamais trouvé en Métropole, peut etre que tu peux en trouver dans les magasins spécialisés alimentation indiennes :?:


bah, je vais pas me casser la tête; j'ai un pote qui a toute sa famille à la réunion; il y va assez souvent; je lui demanderai d'en apporter quelques bouteilles :D

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