Thal a écrit:
Bon alors, en premier lieu, a ma connaissance, un loup ne "saigne" pas une bestiole juste comme ca pour le fun.
Quand un loup a choisi une proie, il s'en empare et la bouffe entièrement.
On en retrouve presque rien.
En temps normal, oui. C'est ainsi que
la plupart
des carnivores sauvages font...
...Sauf que l'éthologie
des loups a bien changé depuis
le début du siècle dernier, suite aux réductions drastique
des populations de loups à travers l'Europe et aux croisements avec
des chiens errants. Les loups actuels sont fortement mâtinés de chiens, d'où un comportement et
des habitudes de vie bien différentes de ce qu'elles étaient (comme en ont témoigné
des rapports et études menées par les Italiens et les Espagnols).
En outre, comme je
le disais ci-dessus, il peut arriver en certaines circonstances que l'excitation conduise les prédateurs sauvages à tuer tous les animaux d'un troupeau.
Thal a écrit:
Et la, je vais me faire conspuer et envoyer ch**r je le sens, mais je rappelle que chez le loup, la peur de l'homme et de son odeur est devenue quasi génétique.
« Génétique » ? Non, pas plus que chez n'importe quel animal sauvage...
Thal a écrit:
Il suffit d'un chien portant un foulard avec une odeur humaine pour l'éloigner.
Pas d'accord,
la réalité est plus compliquée et plus nuancée que cela.
Les loups peuvent (pouvaient ?) se montrer très audacieux si
la faim les y pousse. Les hivers un peu rudes du Moyen-Age ont vu ainsi les loups s'aventurer
la nuit au cœur même
des villes et
des villages, ou à affronter les mâtins utilisés pour garder les troupeaux (qui en réponse, ont été munis de cuirasses en peau de sanglier et de colliers à clous.
De même, les naturalistes ont rapporté depuis
des temps immémoriaux
la curiosité naturelle que
le loup montre à l'égard de l'homme, et on dispose de nombreux témoignages de trappeurs, de chasseurs... racontant comment ils se sont fait suivre pendant
des heures par un ou plusieurs loups (qui conservaient toujours une distance respectueuse vis à vis de l'intrus).
Donc :
la peur de l'homme que manifeste
le loup est vraie
en général, mais elle dépend
des situations. Et compte-tenu du contexte actuel, avec
des loups métissés au comportement plus familier, une territoire morcelé où les terres sauvages sont découpées par les habitations et les zones agricoles,
des écosystèmes bouleversé,
des éleveurs qui n'ont plus recours aux habitudes traditionnelles pour protéger leurs troupeaux
des prédateurs...