Carp DiefenbunkerLe Diefenbunker est un abri anti-atomique construit secrètement entre 1959 et 1961 à Carp juste à l'extérieur d'Ottawa au Canada pour abriter les responsables gouvernementaux canadiens en cas d'attaque nucléaire.
Le nom de ce lieu historique a été inspiré par celui du Premier ministre John G. Diefenbaker, qui en a ordonné la construction. Le Diefenbunker était un immense ensemble de locaux pour bureaux, de dortoirs, d'installations de radiodiffusion et de chambres de décontamination.
HistoriqueLe Premier ministre Diefenbaker avait ordonné la construction de cet abri le 21 août 1958, à l'apogée de la Guerre froide. Le Q.-G. du gouvernement en cas d'urgence, comme on l'appelait à cette époque, était un abri souterrain de quatre étages d'une superficie de 30 480 m², Bien que sa construction ait dû rester secrète, l'immensité du projet et un journaliste un peu trop curieux qui avait loué un avion afin de survoler un terrain où la défense nationale avait annoncé qu’il construisait une base de télécommunication pouvant abriter 100 soldats, ce journaliste de Toronto compta le nombre de toilettes installé sur une remorque située sur le chantier : il en compta 78 soit bien trop de toilettes pour une base de 100 soldats a contraint le Premier ministre Diefenbaker à reconnaître que le gouvernement était en effet en train de construire un abri pour les dirigeants du pays contre d'éventuelles retombées nucléaires.
Le Diefenbunker a été conçu pour 535 personnes et avait suffisamment de rations et fournitures pour leur permettre de survivre 30 jours. Sa construction a nécessité 29 248 m3 de ciment et 5 000 tonnes d'acier. Une couche de gravier de 1,52 m entourait entièrement le bunker pour amortir le choc d'une éventuelle explosion. L'entrée du bunker se trouvait à angle droit à mi-chemin d'un tunnel ouvert. La construction a été conçue ainsi de façon à ce que toute explosion au-dessus du sol s'engouffre par le tunnel sans affecter la porte à double sas à l'avant de la bâtisse.
À l'intérieur du bunker, une station de Radio-Canada constituait un lien vital avec le public canadien. Un studio météorologique était équipé pour surveiller la direction des vents et prendre des lectures de radioactivité. D'autres pièces, telles que cuisines, salles de bain, garde-manger et entrepôts à déchets, un hôpital et une morgue étaient destinées à la simple survie. Pour entrer dans le bunker, les gens auraient eu à passer par une chambre de décontamination munie d'un équipement « radiac », de douches et de conteneurs doublés de plomb pour y déposer les vêtements.
Heureusement, le bunker n'a jamais servi, bien que le gouvernement de Diefenbaker ait eu la ferme intention de l'utiliser pendant la crise des missiles cubains en 1962. Le Diefenbunker resta fonctionnel pendant 33 ans, essentiellement en tant que centre des communications pour les Forces armées canadiennes. En 1994, le Diefenbunker a été déclaré Lieu historique national à titre du « lieu historique hérité de la Guerre froide le plus important du Canada ».
Construit sur une période de plus de deux ans, alors que la crainte d'une attaque nucléaire était à son paroxysme, le Q.-G. du gouvernement en cas d'urgence (ou « Diefenbunker ») est devenu opérationnel en 1961. Sa construction a nécessité 29 248 m3 de ciment et 5 000 tonnes d'acier, et cet abri renforcé à quatre étages, d'une superficie de 30 480 m², « flottait » sur une couche de gravier de 1,5 m et était entouré d'une épaisse enveloppe de gravier. Cela aurait permis à la bâtisse d'absorber le choc d'une explosion. Les appareils, tels que les climatiseurs et les chaudières reposent sur des ressorts géants.
Visite Il est aujourd’hui possible de visiter le bunker les visites guidées et les expositions ramènent à la vie l'incroyable histoire du Diefenbunker. Elles expliquent sa construction et son usage. Des artefacts du lieu historique éclairent les fonctions secrètes exercées sur ce lieu pendant des décennies. Des artefacts provenant d'autres lieux historiques révèlent l'histoire particulière de personnages et de lieux importants pendant la Guerre froide.De nombreux artefacts sont uniques, tels que des photographies, des films de la protection civile, des plans, des cartes, des appareils, de l'équipement radiophonique, des meubles et des articles imprimés comme des livres et des pamphlets. D'autres artefacts sont constamment rassemblés pour mieux relater l'histoire du rôle du Canada pendant la Guerre froide.
La caractéristique la plus attrayante est la bâtisse elle-même. Construit il y a 40 ans et mesurant près de 10 000 m² avec quatre étages, le bunker a un sous-sol pouvant loger jusqu'à 535 personnes pendant plusieurs semaines de suite. Le site du Diefenbunker abrite le musée canadien de la guerre froide
Caractéristiques Le Diefenbunker a été conçu pour résister à des bombes nucléaires de cinq mégatonnes explosant à répétition à une distance de 1,8 km. Lorsque la construction du bunker a commencé en 1959, peu de bâtisses avaient été construites avec des spécifications aussi strictes.
Avant que l'emplacement de Carp soit choisi, jusqu'à 15 endroits près d'Ottawa ont fait l'objet de recherches. Sur le lieu historique se trouve une grande colline faisant face à l'Ouest. Pendant deux ans, le flanc de la colline a été excavé pour permettre la construction de la structure à quatre étages. Du gravier a ensuite été compacté autour de la bâtisse. Les murs de ciment à haute résistance atteignent une épaisseur d'un mètre à certains endroits, et le toit et les dalles des planchers de l'étage inférieur ont une épaisseur de 1,5 m. L'acier dans les murs, les sols et les nombreuses colonnes de support font du Diefenbunker l'édifice le plus solide au Canada. D'épaisses portes blindées protègent l'entrée principale. Un garage souterrain construit près du Diefenbunker possède les mêmes caractéristiques strictes que l'édifice principal.
En cas d'attaque nucléaire, jusqu'à 535 personnes auraient pu y trouver refuge, dont le Premier ministre, le gouverneur général, des ministres particuliers, ainsi que des membres du personnel militaire et des civils. Ces personnes auraient pu rester bien cachées dans le bunker pendant au moins un mois, sans devoir se réapprovisionner. Si la ligne d'énergie électrique de l'extérieur était coupée, de puissants générateurs internes, munis de plusieurs grands réservoirs de carburant souterrains, auraient fourni l'énergie nécessaire à tous les appareils. Des filtres spéciaux auraient rendu l'air respirable. Des puits souterrains pouvaient procurer jusqu'à 1 800 litres d'eau par minute. La communication radiophonique pouvait se faire grâce à des antennes placées sur le sommet de la colline ou à des postes d'émission à plusieurs kilomètres de là.
Fait InusitéC'est au Diefenbunker que le caporal Denis Lortie a volé les armes et munitions qui ont servi durant l'attaque de l'Assemblée Nationale du Québec. Je suis rentré et j'ai tout de suite voulu sortir l'ambiance est trés lourde
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