Effectivement, j'ai lu que l'île d'Eilean Mor était riche en "géos", des sortes de failles par lesquels s'engouffre l'océan. Peut-être l'île est-elle partiellement creuse, ce qui, dans des circonstances climatiques extrêmes aurait pu la transformer en gigantesque caisse de résonance. Vivre sur une "cloche", en effet, ça rend fou !

Par ailleurs, la dernière entrée du journal de bord "Nous sommes dans la main de Dieu" m'évoque 2 choses :

1/ Le type qui a écrit ça le prenait peut-être au sens propre du terme.
2/ Les photos aeriennes de l'île la font un peu apparaitre comme une sorte de main géante agripée à l'océan.

Je me souviens par exemple d'une maison en bord de mer où résonnaient, surtout vers le milieu de la nuit, d'étranges plaintes et où l'on pouvait parfois voir des rideaux onduler (fenêtre close) en même temps qu'on ressentait un souffle glacé sur ses épaules. Et sans le moindre vent à l'extérieur, s'il vous plaît ! La présence de la Lune pleine ou son absence totale dans la nuit noire de la nouvelle Lune, n'aidaient pas à conserver son sang-froid.

Ces phénomènes étaient dus à plusieurs facteurs conjugués. 1) La présence de grottes sous-marines au bas des falaises toutes proches. 2) De petites failles dans le sous-sol qui faisaient la jonction de ces grottes vers les fondations de la maison. 3) Le dispositif d'isolation intérieur des murs assez ancien, qui consistait à laisser un espace vide de quelques centimètres entre le mur porteur et chaque enduit (ou cloison de briques fines recouverte) de plâtre. 4) Les marées assez importantes à cet endroit - et comme partout - encore plus marquées autour des pleines Lunes et nouvelles Lunes.

La conséquence de tous ces détails rassemblés donnait :
La nuit tombée, il y a moins de bruits à l'extérieur (oiseaux, circulation automobile, etc...) et les volets sont fermés. Aussi, on est plus susceptibles d'entendre des sons provenants de l'intérieur. Les marées de vive-eau (pleines et nouvelles Lunes) sont, à cet endroit, à peu près calées sur midi et minuit. Au moment des marées les plus fortes des mouvements d'aspiration et de reflux d'air importants sont observés dans les grottes. Ceux-ci créent des vibrations et des sifflements étouffés en s'engouffrant dans les boyaux tortueux des entrailles de la terre. Ces bruits tout comme les courants d'air étaient jusqu'alors communiqués aux murs de la maison et les plâtres dégradés (voire troués par les souris ou rats) laissaient transpirer quelques haleines glacées près des rideaux ou le long des corridors...

Qui nous dit que ce phare, implanté sur son petit rocher loin de tout, n'a pas son propre mystère ? Qui, dans l'isolement des gardiens et les longues nuits du solstice d'hiver, resterait impassible face à des manifestations comme celles que j'ai décrites plus haut, ayant de surcroît connaissance des légendes populaires ?

Nicholson offers an alternative idea for the demise of the keepers. The coastline of Eilean Mòr is deeply indented with narrow gullies called geos. The west landing, which is situated in such a geo, terminates in a cave. In high seas or storms, water would rush into the cave and then explode out again with considerable force. Nicholson speculates that McArthur may have seen a series of large waves approaching the island, and knowing the likely danger to his colleagues, ran down to warn them, only to suffer the same fate as well. This theory has the advantages of explaining the over-turned chair, and the set of oilskins remaining indoors, although perhaps, not the closed door and gate.

Nicholson (1995) propose une autre idée de la disparition des gardiens. Le littoral de Eilean Mòr est profondément échancrée avec des ravins étroits appelés geos. L'atterrissage de l'ouest, qui est situé dans un tel geo, se termine dans une grotte. En haute mer ou les tempêtes, l'eau se précipitait dans la caverne, puis d'exploser à nouveau avec une force considérable. Nicholson spécule que McArthur peut-être vu une série de grandes vagues approchant l'île, et connaissant le danger susceptible de ses collègues, a couru vers le bas pour les avertir, pour subir le même sort aussi bien. Cette théorie présente les avantages d'expliquer le plus tourné chaise, et l'ensemble des cirés intérieur restants, bien que peut-être pas la porte fermée et la porte.

The culprit causing the keepers’ disappearance was likely a massive rogue wave. Further investigation the next day revealed damage to the railings alongside the cable railway, which had been broken in several places. The box stored at the west landing containing the mooring ropes had disappeared despite being wedged into a crevice and anchored. The final report from the Northern Lighthouse Board, completed the following week, determined that an abnormally large and powerful wave had likely come up and swept away the keepers while they were attending to the box. Modern investigation suggests that the event likely occurred on the early afternoon of 15 December. Still, the ensuing years didn’t prevent people from creating their own myths about the incident: the men were literally blown away by high winds; one of the keepers went mad and killed his co-workers before killing himself; the men were abducted by aliens (the latter myth was probably aided in growth when a 1977 episode of Doctor Who referenced the incident). The myth of a half-eaten meal and unmade beds left behind can be directly attributed to the poetic licence taken by the poet Wilfrid Wilson Gibson in his 1912 poem, Flannan Isle.

Le coupable provoquant la disparition des gardiens était probablement une vague scélérate massif. Une enquête plus poussée le lendemain a révélé des dommages aux garde-corps le long du chemin de fer de câble, qui avait été cassé en plusieurs endroits. La boîte stockée à l'atterrissage à l'ouest contenant les amarres avait disparu en dépit d'être coincé dans une crevasse et ancrée. Le rapport final de la Northern Lighthouse Board, a terminé la semaine suivante, a déterminé qu'une vague anormalement grande et puissante avait probablement monter et balayé les gardiens alors qu'ils assistaient à la boîte. enquête moderne suggère que l'événement a probablement eu lieu sur le début de l'après-midi du 15 Décembre. Pourtant, les années qui ont suivi n'a pas empêché les gens de créer leurs propres mythes sur l'incident: les hommes ont été littéralement emportés par des vents violents; l'un des gardiens devinrent fous et tué ses collègues avant de se suicider; les hommes ont été enlevés par des extraterrestres (ce dernier mythe a probablement été aidé dans la croissance quand un épisode de Doctor Who 1977 référencé l'incident). Le mythe d'un repas de demi-mangé et lits défaits laissés peut être directement attribué à la licence poétique prise par le poète Wilfrid Wilson Gibson dans son 1912 poème, Flannan Isle.

Une "déferlante" ? Unique ? Une vague de fond ? Qui balaye tout ?