Une amie est venue me voir en connaissant ma passion pour les phénomènes paranormaux. Elle me parla de l'Asile Psychiatrique de St-Adolphe d'Howard. Puisque j'aime faire du terrain, je suis partie avec elle directement là-bas, un soir d'hiver. Sans avoir de direction précise, le premier but était de trouver cet asile. Nous avons fait tous les chemins sombres de st-Adolphe d'Howard jusqu'à ce que, ironiquement, on tombe sur un dépanneur appelé le Loup-Garou.

J'étais morte de rire mais fallait faire c'qu'il falait.
Alors je rentrai dans le dépanneur et je me fit passer pour une étudiante en journalisme pour le CEGEP de St-Jérôme. La fille du comptoir n'a jamais eu de doute sur moi mais m'assura que ça prenait une bonne dose de courage pour aller là-bas. Alors elle me dit les indications pour nous y rendre.
Quel désastre quand nous nous sommes aperçues que l'Asile était en haut d'une montagne, à moitié caché par les arbres. On ne voyait qu'un grand toit rond se démarquer de la noirceur. La voiture ne voulait pas monter dans le seul chemin qui n'était d'ailleur pas déneigé. Alors nous sommes parties. Nous sommes revenues plus tard en compagnie de deux amis. Nous avions l'équipement pour affronter le tout. Nous avons laissé la voiture en bas de la montagne et nous avons débuté notre ascension dans la forêt. Plus nous approchions et plus il y avait des bruits étranges de branche qui se fracassait. Nous avons déduit que le poid de la glace en était responsable. Plus nous ont avançait, plus les bruits se rapprochaient.
Ma copine avait une peur terrible et elle était gelée. Alors j'ai décidé de la raccompagner à la voiture. Soudainement, les deux gars sont revenus à la course. Je croyais à une blague un peu moche de leur part. Mais NON!! Ils avaient peur les deux. J'étais très étonnées de remarquer qu'ils tremblaient les deux et ils criaient pour qu'on démarre la voiture et qu'on parte. En route, ils expliqua qu'ils ont vu une ombre immense se diriger vers eux et briser toute les branches sur son passage. Même les plus grosse branches.
En prenant, notre courage, nous y sommes retourner presque 1 mois plus tard et nous avons réussi à pénétrer dans l'Asile. C'était vraiment immonde !
Nous avons vu l'équipement que les médecins prenaient pour leur patients.
Il y avait une odeur de vieux brûlé qui planait dans l'air mélangé à une odeur de pourriture. C'est là qu'un des gars de mon équipe se mit à raconter que les patients de l'Asile ont tous péris dans le sous-sol. C'était à glacer le dos. On était tous dans le noir juste éclairés par nos lampes de poche et la peur nous glaçait les veines.
On s'entendait respirer les uns les autres. Nous avons découvert l'accès pour descendre et l'ascenceur. Les deux étaient condamnés. On a essayé d'ouvrir la cage d'ascenseur mais rien ne marchait. Mon ami a fait un trou dans la porte des escaliers et une odeur abominable en est sortie. On a été 3 à être malade juste à sentir l'odeur. Alors on est repartis avec dans l'idée de revenir une autre fois avec plus d'équipement pour filmer et descendre en bas. Jamais on a réussi à y retourner. 5 semaines exactement après notre passage, l'Asile Psychiatrique de St-Adolphe d'Howard a été démolie, mais est toujours vivante dans la tête de beaucoup de gens.
Nous avons tout de même l'intention d'y retourner pour vérifier les lieux et surtout, découvrir l'ombre étrange qui avait tant boulversée mes amis. Si y'a toujours un moyen de descendre dans le restant de l'Asile, croyez moi, je vais y descendre pour enfin découvrir ce qui s'est passé.
Ah, et un détail important!!! Cette odeur de brûlé ne provenait pas directement de l'asile puisque les patients ne sont pas mort par le feu, mais à cause d'une perte de controle des médecins. Un des patients auraient fait une crise et d'autres patients se sont mit à taper partout. Les médecins en danger les auraient enfermé dans la même pièce, là où (supposément) ils se seraient tous entre-tuer.
Je sais c'est une histoire longue, mais c'est ce qui s'est passé. St-Adolphe D'Howard va toujours rester gravé dans ma mémoire.
