C'est le 400ième anniversaire de Don Quichotte.
On se demande pourquoi ce livre a tant de succès dans le monde, pourquoi l'Espagne le considère pratiquement comme sa Bible. Une vénération spéciale touche cette oeuvre, sans que l'on sache exactement en quoi réside son sécret.
Le "Secret de Don Quichotte" ! Je me suis longtemps demandé pourquoi j'étais fasciné par ce chevalier bizarre qui passe pour un fou, qui "voit" des signes, qui agît en dépit de la logique habituelle. Un fou ? Ou alors un "initié " ?
J'ai enfin trouvé la réponse à mes questions. Don Quichotte serait un livre codé, écrit selon les lois kabbalistiques, et certains passages seraient directement lisibles en référence aux prophéties d'Ezékiel. J'ai découvert deux livres qui en parlent et qui analysent, chapitre par chapitre, tout Don Quichotte. Sa façon de parler, sa façon d'agir, tout indique qu'il s'agit d'un expert de la kabbale. Et quel humour ! A tout moment il défie les tortionnaires de l'Inquisition ! Ce livre est toujours d'actualité dans un monde où l'esprit est toujours bafoué. Il est temps que Don Quichotte revienne !
Voici les deux livres qui en parlent on peut les voir sur les pages internets
http://www.dominique-aubier.org/france/books/Q1-2.html

Et bien j'ai eu beau avoir lu ce livre une bonne centaine de fois j'étais loin de m'imaginer le contenu
Tout ce que je sais c'est que c'est une oeuvre littéraire à lire,pleine d'humour de légereté...

Bonjour Cavallero,
J’avoue que depuis tes 2 posts concernant Dominique Aubier, tu m’as donné envie de pénétrer à mon tour dans son œuvre.
Je suis donc allé depuis sur le site et cela n’a fait que renforcer mon envie.
D’une part, son ouverture d’esprit lui permet de se pencher aussi bien sur ‘’L’exégèse du Coran – La réaffirmation messianique du Coran’’ et ‘’Le cas Juif’’, voire même : ‘’Réponse à Hitler – la mission juive’’ en passant par ‘’La puissance de voir, selon le Tch’an et le Zen’’.
Tout en étant une experte de l'écriture et de la kabbale hébraïque (elle semble y avoir voué sa vie), elle s’est également interrogée sur le dialogue entre Israël et la Palestine et dans ‘’Ces désastres qu’on nous fabrique’’, elle montre qu’elle est bien enracinée dans son siècle.
D’autre part, j’ai lu qu’elle avait été proposée à 2 reprises pour le prix Nobel de littérature.
Je pense que je vais d’abord me replonger dans le Don Quichotte de Cervantès avant d’aller me promener dans les arcanes kabbalistiques de l’auteur en espérant que son écriture soit à la portée d’un simple quiddam.
Au plaisir d’avoir des nouvelles de tes prochaines découvertes et en attendant que mon tour ne vienne pour te faire part de mes impressions !

Moi je reste, comme beaucoup, hanté par l'idée de ce qu'aurait pu être la version de Terry Gilliam...

Lost in la mancha, à voir absolument, si vous aimez Gilliam et/ou le cinéma.
(le premier non-making of du monde !).

Un DVD est-il sorti ? Dans l'affirmative, je veux bien faire un tour à la Cfna ! Merci pour le tuyau Chevalierdelombre.

Il me semble l'avoir vu sur amazon.
En revanche, au risque de décevoir chevalierdelombre, le principe de "non-making of" a déjà été développé dans le génial "Looking for Richard" de Pacino, que je recommande vivement.

Ce n'est justement qu'à la lecture des exegèses de Dominique Aubier que l'on peut véritablement comprendre pourquoi le projet de T. Gilliam s'est révélé impossible.
On ne peut se contenter d'une lecture superficielle et linéaire de Don Quichotte... Rappellons-nous le projet avorté de Welles (14 ans de travail, d'interruptions, de reprises, d'errances...) !
Sur le site co-naissance.org, il y a une petite vidéo gratuite et très instructive que l'on peut télécharger ( http://www.co-naissance.org ) : c'est une bonne introduction à une lecture plus approfondie de l'oeuvre de Cervantès. Ensuite, il y a bien sûr les livres de Dominique Aubier qui révèlent au grand jour la trame hébraïque sous-jacente de Don Quichotte...
Analyse extraordinaire!

Ha ben zut.
Oui, mais bon, c'est un très bon film quand même !

Et oui il est sorti en dvd, j'en ai la preuve chez moi (à trouver sur le net ou même dans les fnacs, si je ne m'abuse).

L'adaptation de Gilliam avait ceic de particulier qu'elle prenait certaines "libertés" avec le roman.... Gilliam oblige

Au-delà de toute connotations ou assimilations religieuses, ce livre est surtout une gigantesque métaphore monstre sur le croire, l'absence et la quête.
Le sens chez Cervantes est inscrit dans le processus même de l'avortement narratif, l'échec des distances et du but pour tout ramener à un fil temporel, celui de l'existence "comme elle va" et non "comme elle signifie".
Expurgé d'une analyse littéraire et philosophique, on ne peut tenter, je dis bien tenter, de se saisir du "non-projet"de Cervantes. D'ailleurs Terry Gilliam n'est-il pas parvenu somme toute à la réaliser cette adaptation, comme l'aurait probablement voulu Cervantes.....