Citation:
Altalucky
Par exemple, le film CARRIE.
J'ai vu la nouvelle version mais je préfère l'ancienne : les actrices sont plus jolies et elle est orientée sur les émotions et les sentiments alors que l'autre tente de briller avec les effets spéciaux.
La Prophétie des AndesUSA 2006
genre : fantastique
titre original : The Celestine Prophecy
réalisation : Armand Mastroianni
distribution : Matthew Settle, Thomas Kretschmann, Sarah Wayne Callies
durée : 1 h 40 mn
Un vieux manuscrit maya, découvert au Pérou, relate l'évolution de la conscience de l'humanité. Par le jeu de la synchronicité, une suite de "hasards", notre héros quitte le Main de ses ancêtres (un état au nord de New York) pour découvrir les révélations du manuscrits au Pérou. Traqués par la police politique du régime en mèche avec les représentants de l'Eglise catholique nationale, les chercheurs spiritualistes fuient pour quitter le pays, des hauts-plateaux aux grandes villes, en traversant la forêt équatoriale.
Le film, ainsi que le roman, est aussi captivant par son côté action et aventure que les idées ésotériques développées dans les révélations du manuscrit. Les 9 prophéties vont de la simple condition humaine à la spiritualité mondiale, l'évolution de l'humanité vers un état supérieur de la conscience.
Ces derniers siècles, nos progrès technologiques et scientifiques ont été fulgurants, mais sur le plan spirituel, en nous retournant, nous voyons les cavernes. Les idées développées dans ce film décrivent la conception moderne de l'occultisme, l'ésotérisme orienté sur la spiritualité.
Autrefois, les techniques de clairvoyance pour percevoir l'aura étaient proches de la magie alors qu'en cultivant et en renforçant l'énergie du coeur (la bonté naturelle, la spiritualité), les résultats sont plus probants ; effectivement, d'après la médecine chinoise, le Qi, appelé faussement l'énergie vitale, est lié aux énergies mentales comme celle du coeur.
Un film à voir et à revoir car nous nous laissons trop facilement fasciner par l'action et le suspense pour pouvoir suivre clairement les principes ésotériques abordés dans cette histoire.
L'auteur du roman a écrit des suites, entre autre "les leçons de la 9ème prophétie", mais à mes yeux, seule "les secrets de Shamballah" a su me passionner autant que le premier roman ; la quête spirituelle se poursuit au Tibet, le héros rallie le camp des moines tibétains qui sont réprimés par la police politique chinoise.
Hocus PocusUSA 1993
genre : Comédie fantastique
Walt Disney
titre original : Hocus Pocus
réalisation : Kenny Ortega
distribution : Bette Midler, Kathy Najimy
et Sarah Jessica Parker (Sex and the City : Carrie Bradshaw)
durée : 1 h 35 mn
Un ado réveille par erreur le soir de Halloween trois sorcières qui aspirent à se venger d'avoir été grillées comme des merguez autrefois. Elles poursuivent férocement le jeune et sa petite soeur à travers la ville en émoi festive.
Hocus Pocus est à la fois comique et très subtil car comment reconnaître trois authentiques sorcières noyées totalement dans ce soir de carnaval ?
La scène mémorable : le jeune tente de les dénoncer publiquement lors d'un diner danser ; elles le prennent à revers en entrant dans la danse des sorcières d'Halloween. La chanson entonnée a été un succès des Creedence Clearwater Revival :
I put on spell on you (je t'ai lancé un sort)
http://youtu.be/9hvA0wWTIv4VampiresUSA 1997
genre : fantastique
titre original : John Carpenter's Vampires
réalisation : John Carpenter
distribution : James Woods, Daniel Baldwin, Sheryl Lee
durée : 1 h 48 mn
Le héros est un chasseur de vampires qui opère au Nouveau Mexique (sud-ouest des States). Commandité par le Vatican, il sait se montrer impitoyable avec son équipe de risque-tout pour nettoyer un nid de vampires.
A l'instar des abeilles, ces nids ont un maître, comme la reine du miel, mais cette fois-ci, le chasseur est tombé sur un os : dans cette planque, le patron est un super-vampire qui a généré toute une lignée.
J'ai apprécié ce film pour son suspense et sa manière originale de présenter les choses simplement, à l'aide d'effets spéciaux aussi pointus que le pieu fatidique "spécial vampires". Après avoir vu celui-ci, les navets du genre sont devenus encore plus déprimants.
Dreamkeeper (le gardien des rêves)
USA/Canada 2003
genre : téléfilm fantastique
titre original : Dreamkeeper
réalisation : Steve Barron
distribution : Eddie Spears, August Schellenberg, Gary Farmer
durée : 3 h
Le vieil Indien Sioux est un conteur ; son rôle est de transmettre les vieilles légendes à la nouvelle génération pour préserver l'histoire et la culture de sa nation. Chez les Amérindiens, la tradition et les coutumes se transmettent oralement, ils ne sont pas des gratte-papiers ; les peuples nomades ne sont pas suffisamment riches pour entretenir des fonctionnaires ou des bibliothéquaires.
L'Indien tente d'intéresser son petit-fils à sa vocation pour qu'il prenne la relève, mais les jeunes d'aujourd'hui vivent avec leur temps ; le bon vieux temps est révolu définitivement à leurs yeux et la vie n'est pas facile dans les réserves indiennes.
L'ancien voudrait se rendre à un pow-wow, une rencontre traditionnelle des nations indiennes, mais le jeune n'en a cure... jusqu'au jour où il a un gang à ses trousses pour une histoire de dettes non remboursées. Il décide d'accompagner son grand-père pour échapper à ses poursuivants.
Tout au long du voyage, le Conteur lui raconte des légendes indiennes mises en scène pour le bonheur du spectateur ; or, l'ancien poursuit un autre objectif. Je m'en voudrais affreusement de vous raconter la suite.
Au départ, ce téléfilm était conçu pour être diffusé sous forme de série-TV, mais le projet a pris de l'ampleur au point d'augmenter le budget pour réaliser un film. Sa durée est de 3 heures... oui, les légendes sont plutôt longues et le temps tourne, mais en le regardant, on a l'impression qu'il dure moins longtemps qu'un épisode de série au goût du jour ; le spectateur ne voit pas le temps passer.
Le seul reproche des critiques au réalisateur est de ne pas avoir fait un autre film du même genre.
l'armée des12 singes USA 1995
genre : science-fiction
titre original : 12 Monkeys
réalisation : Terry Gilliam
distribution : Bruce Willis, Madeleine Stowe, Brad Pitt, Christopher Plummer
durée : 2 h
La terre est devenue inhabitable suite à un virus mortel qui a éradiquer les populations.
Les survivants vivent dans des sous-terrains pour éviter d'être contaminés. Pour tenter de remédier à ce mal, les chercheurs envoient des prisonniers dans le temps pour découvrir l'origine de cette épidémie.
Le héros a échoué les premières fois car la programmation pour l'envoi dans une période précise, à la date exacte, est chose délicate. Lorsque la tentive réussit, le film entre au coeur du sujet. La fin du film est révélatrice car elle permet de comprendre les liens avec les époques apparemment mal choisies mais qui en disent long sur l'histoire.
L'armée des 12 singes est classée dans le genre science-fiction, mais il n'y a pas plus de soucoupes volantes que de Martiens ; le thème est plutôt futuriste, un avenir sombre comme le redoute nos écologistes. Le scénario dérive sur le fantastique avec sa bombe du type paranormale... qui me permet de [strike]l'exploser[/strike], l'exposer ici.
scène marquante : lorsque les forces de police cernent le Voyageur, il le trouve en train de patauger dans une mare à s'émerveiller sur la beauté de l'eau et du ciel étoilé.La dégradation de notre planète s'accélère, nous devrions profiter davantage
de l'environnement sain que nous avons encore.
Ghost (fantôme)
USA 1990
genre : fantastique
titre original : Ghost
réalisation : Jerry Zucker
distribution : Patrick Swayze, Demi Moore, Whoopi Goldberg
durée : 2 h
Sam, le héros est tué par erreur lorsqu'il a été braqué dans une ruelle new-yorkaise à la nuit tombée. Il devient une âme errante pour enquêter sur l'accident et pour veiller sur sa fiancé qui risque de tomber dans les griffes de son associé mal intentionné.
ma scène préférée : Sam envoie la médium donner un gros chèque brûlant à une organisation de bienfaisance. Elle le tend à une bonne soeur mais ne le lâche pas ; à la réflexion : "mais enfin, madame, lâchez le chèque", elle rétorque en roulant des yeux : "je ne peux pas !"Le film n'est pas une pure fiction : certains lamas tibétains, tout comme le Padre Pio, sont capable d'agir sur des objets lors d'un voyage astral. Ils parviennent à allier la télékhinésie à la sortie astrale.
les aventures de Jack Burton dans les griffes du MandarinUSA 1986
genre : action-fantastique
titre original : Big Trouble in Little China
réalisation : John Carpenter
distribution : Kurt Russell, Kim Cattrall, Kate Burton
durée : un certain temps
Jack, un routier dans le film, se fait barboter son camion dans Little China, le quartier chinois.
Pour le récupérer, il entre dans le monde mythique chinois peuplé de démons experts en Kung-Fu et doués de pouvoirs surnaturels.
Le monde quotidien à la couleur du merveilleux ; ce film est un véritable chef d'oeuvre qui fusionne la vie actuelle avec les légendes chinoises d'autrefois.
L'ami de Jack le soutient dans ses périples en se frayant un chemin martialement à la traditionnelle en ayant recours au Kung Fu, tandis que Jack pratique le style américain : il mitraille au gros calibre.
C'est le choc des cultures, pourtant, chacun y trouve son compte.
Ladyhawke, la femme de la nuitUSA 1985
genre : fantastique
titre original : Ladyhawke
réalisation : Richard Donner
distribution : Matthew Broderick, Rutger Hauer, Michelle Pfeiffer
durée : 2 h
Un chevalier et sa Belle sont frappés d'une malédiction : "éternellement ensemble et toujours séparés". Il devient un loup la nuit tandis que sa fiancée se transforme en faucon le jour. Pour rompre ce mauvais sort... il faudra regarder le film pour le savoir !
Ce film me rappelle un roman que la maîtresse nous lisait en fin de journée, au cours élémentaire (c'est loin, tout ça !) : l'histoire d'amour entre un papillon diurne et un papillon nocturne. Ils ne pouvaient flirter qu'à l'aube et au crépuscule, quand les mondes se rencontrent.
Pour revenir au film, il est très émouvant, l'histoire est captivante et l'action ne manque pas.
Aussi, mesdames les membres, dès que vous verrez passer ce film, appuyez sur : OK
2012USA 2009
genre : catastrophe
titre original : 2012
réalisation : Roland Emmerich
distribution : John Cusack, Amanda Peet, Chiwetel Ejiofor, Liam James, Morgan Lily
durée : 2 h 40 mn
A la suite de perturbations solaires dégageant des rayons mortels dans toute la constellation,
la terre se désaxe, de terribles tremblements de terre et des raz de marées géants engendrent la fin du monde, l'heure de l'apocalypse a enfin sonné.
Néanmoins le milieu scientifique américain en était informé par le calendrier maya qui était censé annoncer la fin du monde pour le 12 décembre 2012. Des mesures ont été prises pour prévenir toutes les grandes puissances afin de sélectionner les personnes les plus représentatives du genre humain qui seront embarquées dans des arches puis envoyées dans l'espace pour revenir plus tard afin de repeupler la planète.
Elles ont été construites en Chine naturellement, (main d'oeuvre pas chère et les usines d'occident sont là-bas), l'histoire du film se concentre sur les effets spéciaux, des lames de fond submergeant les grandes villes, des tremblements de terre spectaculaires et la course vers la Chine pour prendre l'arche à temps, avant d'être noyé comme un rat ou explosé par l'impact d'une lame de fond.
Le film est passionnant, captivant jusqu'au bout mais la fin du monde n'a pas eu lieu, et pour cause !
2012 se réfère au Yi-king qui, paraît-il, en a fait allusion. Je connais "le livre des transformations", le Yi-king n'a dit, en tout et pour tout : "s'il y a un début, il y a aussi une fin" ; tout le reste a été ajouté dans les studios d'Hollywood.
Il est question aussi du calendrier maya qui a décrit l'évolution de l'humanité du début, avant l'âge de la pierre, jusqu'à la fin du cycle, le 12 décembre 2012, qui est aussi la date de la fin du calendrier maya.
N'oublions pas qu'il a été établi il y a plusieurs milliers d'années... il fallait bien que les Mayas
s'arrêtent de calculer un jour, ils ne pouvaient pas continuer ainsi jusqu'à la fin des temps !
La curiosité m'a poussé à l'étudier : il est construit comme une pyramide à étages ; chaque palier marque un stade d'évolution. Le premier palier représente l'homme proche du singe ; il dure des millions d'années alors que les derniers étages se limitent à quelques siècles, voir moins. Effectivement, nous avons progressé à pas de géant depuis les années 50 ; ensuite, d'après ce calendrier, l'évolution s'accélère au point de doubler tous les 2 ans.
Il faut bien reconnaître que c'est le cas depuis la fin du siècle dernier. Nos progrès en médecine, en technologie et en informatique sont époustouflants.
Mais contrairement au film, le calendrier maya n'indique pas la fin du monde ou la fin de l'évolution humaine, mais seulement la fin d'un temps, d'un cycle majeur.
C'est bien le cas : notre société de consommation a perdu pied, elle a perdu sa raison d'être puisque nous ne fabriquons plus rien.
Les données ont été faussées mais le film vaut la peine d'être vu au moins une fois. Grâce aux effets spéciaux et le suspense tout au long de l'histoire, il mérite d'être classé dans les films à retenir.
Godzilla USA 1998
genre : fantastique
titre original : Godzilla
réalisation : Roland Emmerich
distribution : Matthew Broderick, Jean Reno, Maria Pitillo
durée : 2 h 20 mn
Les essais nucléaires français en Polynésie (archipel de Tahiti) ont engendré des mutations
génétiques dans l'environnement ; certains animaux sont devenus des monstres. L'un d'eux, un amphibien, Godzilla, a coulé un cargo japonais ; le seul survivant, transféré à l'hôpital de Tahiti, délirait sur "Gojira", une créature marine mythique japonaise.
Plus tard, une empreinte géante a été relevé à Panama... Godzilla lorgne sur l'Atlantique en empruntant le canal de Panama sans payer un radis pour filer sur New York. Wallstreet ou le Pentagone ? Ce Ben Laden des mers s'apprête à terroriser l'Amérique une nouvelle fois.
Un savant américain étudiant les mutations génétiques causées par les radiations nucléaires est rappelé d'urgence de Tchernobyl par le gouvernement ainsi qu'une biologiste ; l'armée est mobilisée lorsque Godzilla songe à squatter durablement la rade de New-York. La ville sera dévastée par l'armée canardant à tours de bras en poursuivant le monstre qui ajoute sa touche de destruction personnelle.
Une équipe des services secrets français intervient en s'alliant au savant américain pour éviter le pire. Or Godzilla est autrement plus redoutable que le Rainbow Warrior de Greenpeace que nous avons coulé sans coup férir ; la lutte s'annonce chaude.
A mes yeux, cette version de Godzilla est de loin la meilleure ; elle ne déserre pas son étreinte sur le spectateur tenu en haleine jusqu'à la dernière minute du film.
Les effets spéciaux réussissent très bien dans les films qui finissent mal... le Titanic de Spielberg n'a pas eu plus de chance que l'ami Godzilla.
De plus, j'ai particulièrement apprécié Jean Réno dans le rôle qu'il jouait pour représenter la France, bien que les cinéphiles avisés ne soient pas de mon avis. Ils défendent l'idée que Godzilla a été son plus mauvais film et pour preuve : ses gages ont été réduits de moitié, dès lors.
Voyez comme nos dirigeants politiques sont puissants : dans les versions précédentes, Godzilla est l'enfant d'Hiroshima et de Nagasaki, alors que dans ce film, il a été engendré par la radioactivité made in France.
Les mutations génétiques causées par les radiations sont indéniables, aussi bien chez les Esquimaux sibériens contaminés par l'eau des centrales nucléaires soviétiques que les victimes de l'armée française et de la population locale en Algérie jusqu'à la fin des années 50 puis en Polynésie française par la suite.
Nos voisins du Pacifique, surtout les Australiens, nous voient sous la forme d'un spectre
fluorescent avec une faux sur l'épaule. Ce n'était pas un hasard quand les agents français ont été pris honteusement après l'attentat sur le navire de Greenpeace : les Néo-Zélandais s'y attendaient, le Warrior était hautement surveillé car il interférait sans cesse pour empêcher les essais nucléaires en violant l'espace marin délimité pour la sécurité.
Jean Réno a été sacrifié sur l'autel de la politique tout comme Strauss Khan que les Américains ont piégé à New-York en soudoyant une femme de ménage du Bronx.
Je suis anti-rouge comme le taureau moyen, mais je ne dénierai pas les qualités de ce génie en économie sur lequel comptaient les Grecs pour sauver leur pays de la faillite. Les Américains l'ont neutralisé parce qu'il dirigeait Front Monétaire International pour tenter d'aider les pays endettés au lieu de favoriser leurs intérêts.
Nos politiciens deviennent impitoyables pour masquer des vérités gênantes. Godzilla 1998 est un film extraordinaire qui nous met le doigt sur un monstre comme lui qui vit dans nos eaux en côtoyant notre quotidien.
Nous sommes constamment matraqués par l'influence des masses médiatiques qui nous manipulent à leur guise par la propagande politique et la désinformation. Et ça, ce n'est pas du cinéma !