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 Sujet du message: Avis aux sportifs : Trop de sport nuit aux poumons
MessagePosté: Mer Octobre 08, 2003 07:46 
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Trop de sport nuit aux poumons
Les athlètes d'endurance risquent de développer un asthme 144 fois plus vite que le reste de la population.


Autriche

07/10/2003 - Le sport est bon pour la santé, mais pas à trop hautes doses. Les athlètes de haut niveau, surtout ceux qui pratiquent un sport d'endurance, malmènent leurs poumons. Ils les soumettent à une ventilation beaucoup plus intense que la moyenne des gens et souvent dans des conditions difficiles, comme une atmosphère froide ou polluée. Conséquence : il risque, plus que le reste de la population, de développer un asthme.

En suivant pendant trois ans des athlètes de l'équipe nationale suisse de triathlon, le chercheur Bruno Knöpfli, de l'Hôpital pédiatrique d'altitude de Davos, a conclu que la vitesse de développement de l'asthme chez les athlètes d'endurance est 144 fois plus élevée que dans la population en général. Un chiffre inquiétant.

Durant ces trois années, une trentaine d'athlètes ont été soumis à différents tests. On les a fait courir à des températures d'environ 0 degrés Celsius, en évaluant leur fonction respiratoire avant et après l'effort. On a aussi mesuré l'effet d'un bronchodilatateur, un médicament contre l'asthme qui a la propriété de dilater les bronches.

Les tests visaient à déterminer si les poumons des athlètes montraient des signes d'hyperréactivité bronchique, une dysfonction respiratoire menant à l'asthme. Sept athlètes qui ne montraient aucun symptôme d'asthme au début de l'étude ont particulièrement été suivis de près. Constat désolant : leur fonction respiratoire s'est dégradée de façon régulière au cours des trois années. En extrapolant ces données, l'équipe de Bruno Knöpfli a calculé que les athlètes souffriraient d'asthme au bout de 4,63 ans en moyenne.

Les résultats de cette étude ont été présentés lors du 13e Congrès annuel de la Société européenne de pneumologie, la semaine dernière à Vienne. Certains pneumologues se demandent si on devrait prescrire des bronchodilatateurs de façon préventive aux athlètes de haut niveau.

Source : cybersciences


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MessagePosté: Jeu Octobre 09, 2003 01:51 
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Pfffff et mon pere qui m'engueule parce que je devrais faire + de sport... lui c'est un taré de sport. J'ai imprimé l'article pour lui :twisted:


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MessagePosté: Jeu Octobre 09, 2003 02:56 
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Hum... j'ai aussi lu un autre article, sur l'hyperthermie, qui donnait environs la même morale... Le sport, c'est bien, mais avec modération! Ça change des discourts habituels qui pronent le sport d'abord et avant tout... lol

Dæm


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MessagePosté: Jeu Octobre 09, 2003 07:41 
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En fait, il s'agit bien sûr ici de l'extrême, mais au niveau de la respiration, même pour les "petits" sportifs, il est aisément compréhensible que si tu respires de l'air pollué à grand coup, lorsque que tu fais un effort sportif, (jogging, vélo les plus courants) tu avales d'autant plus d'agents polluants qu'une personne qui respire normalement.

L'air est de toute façon pollué en tous les endroits de la planète à des degrés divers suivant la localisation, mais pollué tout de même.

En ce qui concerne le "sport", les grands spécialistes américains et autres n'arrêtent pas de le répéter, allez-y en douceur, pas la peine d'essayer de vous pousser à l'extrême limite, c'est dangereux et nocif pour la santé.

Les sports idéaux sont, le vélo, la natation et la marche, pas le jogging, ce dernier n'est pas trés bon pour la santé quoiqu'on en dise.

Pour les gens qui ne veulent pas s'encombrer ou faire simple, le meilleur de tous les sports de monsieur et madame "tout-le-monde" est la marche de manière trés décontractée. Une bonne marche dans la campagne en admirant le paysage et pourquoi pas avec son chien, en flanant ça c'est excellent pour la santé et pour la tête. :wink:

Fuyez la ville pour le sport, c'est plein de suie dans l'air, j'en ai eu plusieurs fois l'exemple, tu laves ta voiture, ta moto, tu fais un tour en ville, il ne faut pas longtemps, tu rentres chez toi et tu prends un chiffon blanc propre, tu le passes sur une partie de la carrosserie et tu vas voir la suie bien grasse déposée sur ton véhicule. Cette suie tu la respires aussi, toute cette saleté de pollution des échappements va dans tes poumons.


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MessagePosté: Lun Octobre 13, 2003 13:37 
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Mince alors! mon fils ainé est asthmatique, les médecins lui ont préconnisé de faire plus de sport car après une grosse crise (15 jours d'hopital) il a perdu 40% de capacité pulmonaire. De plus il vit à Paris pour ses études (donc l'horreur en dyoxide de carbone!) et fait beaucoup de sport (vtt, baskett, judo, boxe, jogging) le pire c'est qu'il ne fait plus beaucoup de crises là-bas mais dès qu'il est chez moi (Normandie et air pur) il fait crises sur crises. Alors je n'y comprends plus rien! sport ou pas sport? (enfin beaucoup de sport!) :shock:


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MessagePosté: Lun Octobre 13, 2003 15:55 
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Cela va à l'encontre de la logique, si l'air est plus pur et plus oxygéné, il devrait se sentir mieux. Pratiquer du sport, oui, mais de manière "soft" et pas au milieu de la ville.

Mais, il est prouvé que l'air salin mélangé dans la brume par exemple, ainsi que la proximité de nombreuses cultures et plantes, l'usure des vagues de la mer sur les rochers, provoquent des problèmes aux personnes souffrant d'asthme, c'est assez curieux, mais c'est comme cela.

Donc, l'influence ne vient pas seulement de l'air, mais de l'environnement qui "pollue" cet air, même dans un milieu apparemment sain.

Fait une liste de tout ce qui entoure les lieux de ton domicile, naturel ou artificiel et tu vas sûrement trouver la ou les causes des problèmes de ton fils à la maison.


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MessagePosté: Lun Octobre 13, 2003 20:30 
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C'est vrai que comme je suis en campagne, il y a pas mal de champs, donc de paille et de foin, ainsi que le pollen des semences! Peut-être que c'est çà qui lui déclenche des crises d'asthe! :roll: De plus la Normandie est réputée pour son humidité!


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MessagePosté: Lun Octobre 13, 2003 22:33 
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Ce n'est pas impossible, voilà une bonne chose à étudier, je ne serais pas étonné du tout que ce soit cela une partie du problème. Son asthme pourrait en partie être une accumulation d'allergies diverses qui engendrent des problèmes respiratoires.


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MessagePosté: Lun Octobre 13, 2003 22:46 
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Oh que oui, vu qu'il est allergique a presque tout (poils d'animaux, accariens, poussière, pollen, dioxyde de carbonne, craie etc..)
Merci docteur Dragon!!! :lol:


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MessagePosté: Mar Octobre 14, 2003 08:40 
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En ce qui concerne les allergies, l'héredité, ( ou facteur génétique ) est maintenant établi, les réactions allergiques touchant généralement plusieurs membres d'une même famille. Les enfants de parents allergiques ont de grandes chances d'être à leur tour allergiques.

L'environnement ( pollution, soleil, présence d'animaux,…), certains médicaments, des infections répétées, des facteurs émotionnels, peuvent aussi être la cause de la survenue d'allergies diverses.

C'est la grande découverte de ces dernières années, l'asthme est très souvent d'origine allergique (trois fois sur quatre chez l'enfant), ce qui a des conséquences sur l'orientation des recherches actuelles.

L'allergie respiratoire est un état de sensibilité particulière pour des substances (ou allergènes), qui, le plus souvent, sont tolérées par la majorité des individus. L'organisme se défend de manière exagérée, en produisant des anticorps spécifiques IgE (Immunoglobulines E) spécialement dirigés contre l'allergène.

La gêne respiratoire intense et la sensation d'étouffement au cours de la crise d'asthme s'expliquent par plusieurs mécanismes additionnés. L'allergène inhalé entre en contact avec les bronches. Là, il déclenche quatre réactions : leur fermeture (c'est le bronchospasme), la transformation des bronches en "ressort" (c'est l'hyper-réactivité bronchique), un gonflement interne de la paroi des bronches (c'est l'oedème), enfin l'émission d'un mucus épais et collant.

Aujourd'hui, l'origine en partie génétique de l'asthme ne fait plus de doute. Des équipes suédoises ont montré depuis longtemps que lorsqu'un des parents est lui-même allergique, son enfant a une probabilité de 38% de le devenir ; lorsque les deux parents le sont, ce risque est de 52%. Cela dit l'allergie ou l'asthme restent des maladies multifactorielles. Des études sur des vrais jumeaux séparés montrent que 50% seulement partageront la même pathologie. Les facteurs de l'environnement sont donc déterminants.

Les généticiens ont mis en évidence l'intervention des paires de chromosomes 4, 5 et 11 sur l'hyper-réactivité bronchique et l'allergie. Le chromosome 5 particulièrement étudié, porte les gènes codant la fabrication de certaines interleukines, notamment celles impliquées dans les phénomènes inflammatoires de l'asthme.

Il semble qu'aujourd'hui, les acariens sont montrés du doigt, ils pourraient être l'un des plus importants vecteurs des allergies provoquant l'asthme. Il y a aussi, ce que l'on appelle, les "co-facteurs", la pollution atmosphérique de la vie moderne, le diesel est en cause en association avec diverses molécules.

Deux microgrammes (2 µg) d'allergènes d'acariens dans l'atmosphère suffisent pour rendre allergique (sensibilisation) et 10 µg suffisent à déclencher la crise après cette première sensibilisation. Il est donc essentiel de prendre un maximum de précautions.
Contre les acariens, les spécialistes préconisent de retirer de la chambre, avant de dormir, les vêtements de la journée.
Pour les enfants surtout, ils recommandent la suppression de la moquette. Les enfants en bas âge se déplacent souvent à "quatre pattes" par terre et créent des "aérosols" d'acariens en permanence.
A favoriser : les surfaces lisses ; les fibres synthétiques lavées (à 60° ou 65°) au moins une fois par mois ; les lits aérés, les housses de plastique entourant les matelas et les oreillers, les sommiers "tapissiers" et l'usage, si nécessaire, de bombes acaricides sur les tentures, double-rideaux, etc.


Attention aux virus ! Ils jouent un rôle de déclenchement de la crise et d'aggravation chez l'enfant dans près de 80% des cas, et chez l'adulte, dans 60 à 70 % des cas. Il est maintenant admis que ces virus (ceux du rhume, de la grippe, etc.) fragilisent la muqueuse bronchique et laissent la voie libre aux allergènes et irritants de l'air ambiant (pollution, fumée de tabac,...).

Différents travaux ont montré que plus un enfant est soumis tôt aux allergènes, et de manière plus intense, plus l'allergie sera sévère, et donc plus les conséquences sur l'appareil respiratoire seront importantes. Si l'on retarde la date d'exposition aux allergènes au-delà de la période de maturation de l'appareil respiratoire (vers deux ans et demi-trois ans), moins on risque d'avoir des séquelles sévères d'allergisation précoce.

Renseigne-toi bien, car des nouveaux médicaments américains révolutionnaires dans le traitement de l'asthme sont actuellement ou vont être introduit en France, s'ils sont agréés en France bien sûr. :wink:


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MessagePosté: Mar Octobre 14, 2003 13:03 
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Merci Dragon pour tous tes conseils! Dommage mais je pense que le plus jeune de mes fils a hérité de l'asthme de son frère (il a 2 ans et a déjà des crises d'asthme en présence d'un chat ou si nous allons à Paris). Heureusement les deux autres ne sont pas allergiques! je suis allergique à 70 % et le père du dernier à 45 %. C'est vraiment héréditaire! Pour l'ainé je crois surtout que c'est parce-que l'on a vécu 2 ans (ses deux premières années) dans un studio insalubre, humide (il y avait même des champignons qui poussaient au fond des armoires!) et pleins de trous dans les murs!


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MessagePosté: Mar Octobre 14, 2003 17:44 
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Pas de doute pour l'ainé :

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Différents travaux ont montré que plus un enfant est soumis tôt aux allergènes, et de manière plus intense, plus l'allergie sera sévère, et donc plus les conséquences sur l'appareil respiratoire seront importantes. Si l'on retarde la date d'exposition aux allergènes au-delà de la période de maturation de l'appareil respiratoire (vers deux ans et demi-trois ans), moins on risque d'avoir des séquelles sévères d'allergisation précoce.


Le tout est de trouver un excellent spécialiste en la matière pour recevoir les meilleurs soins. Prudence et attention aux infections respiratoires à caractère viral notamment, les refroidissements et imprudences en tous genres.


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MessagePosté: Dim Octobre 19, 2003 12:34 
Un petit bémol quand même : à vous lire on a l'impression que maintenant l'activité sportive est presque déconseillée si l'on veut être en bonne santé. C'est trop dire, c'est même faux.
Dragon tu conseilles le vélo, pourtant c'est également un sport qui, comme le jogging, fait travailler l'ensemble coeur-poumon, donc le souffle et l'endurance.
Il y a en fait une bonne et une mauvaise façon de travailler, avant de pratiquer un effort, il faut savoir respirer. Non "naturellement" en suivant un rythme qui nous échappe mais "volontairement" en contrôlant tout le processus respiratoire.
C'est comme cela que l'on gère l'effort et que l'on évite des ennuis inhérents à un travail régulier.

La pratique sportive doit aboutir à un mieux-être, une plus grande force physique, une meilleure endurance, etc...
Si le résultat obtenu est inverse, c'est que la façon de pratiquer n'est pas bonne, et non que la pratique en soi est condamnable.

Dans les "sports" (le terme est impropre car ils représentent bien plus que de simples sports mais bon...) je conseille surtout les Budo traditionnels.
Outre une activité physique saine et complète, ils apportent également une meilleure maîtrise de soi, une grande force mentale voir même, pour ceux qui pratiquent sincèrement et dans l'optique d'une quête de toute une vie, une véritable réflexion spirituelle.

Les plus connus et "populaires" en occident, tels le Judo ou le Karate Do constituent une bonne initiation, néanmoins ils sont trop souvent enseignés dans un but axé sur la compétition, ce qui les dénature fortement.

Le yoga est un élément intéressant pour préparer et compléter toute pratique sportive.

Dans les arts martiaux moins connus, les styles internes de Wu Shu chinois sont d'une richesse peu commune.
Le Tai Ji Quan (ou taichi-chuan) est particulièrement indiqué pour le travail particulier sur l'énergie interne passant par la respiration.
Le Qi Gong ( chi-kung) en est l'un des éléments clés, cette pratique est présente dans toutes les formes martiales traditionnelles, elle sert également en médecine.

Si la pratique est sérieuse, régulière et LONGUE (j'insiste sur ce point), l'on obtient des résultats spectaculaires.

Le fondement des arts martiaux en général repose sur le Ki (ou Chi en chinois) que l’on peut définir comme « énergie vitale », « force intérieure » ou encore « souffle interne ».
On travaille la perception du Ki par la concentration mentale et la respiration.
C’est de cela que vient l’efficacité réelle et durable des arts martiaux.
Pour l'efficacité "réelle" de l'aikido par exemple, bien souvent l'on pense (en occident) que des gens comme Ueshiba effectuaient une "chorégraphie" avec des élèves qui ne l'attaquaient pas vraiment, sentiment renforcé par le peu d'efficacité apparente que rencontre le débutant en aikido. Or l'on confond là justement la seule technique (parfois efficace tout de même de façon superficielle sans Ki comme dans le karate) et la maîtrise totale de l'énergie interne (d'où provient l'efficacité véritable).
Evidemment, il faut des années (20 ou 30 ans de travail quotidien) pour arriver à un niveau où le Ki importe plus que la technique ou l'état physique. Il n'y a pas de secret mais du travail, d'où l'impossibilité d’"expliquer" à un occidental comment réussir en quelques minutes (toujours trop pressé ce cher occidental) ce qu'un asiatique à mit une vie entière à fonder.
De la même façon, en karate, à un haut niveau de maîtrise (équivalent au 9ème et 10ème dan de la ceinture noire), le combattant semble en apparence attaquer, alors qu'en fait, il se défend. Il "sent" le coup venir avant que les premiers signes de la technique soient visibles. On pense qu'il prend l'initiative alors qu'il répond à un stimulus, non d'ordre physique (mouvement) mais bien "interne" (Ki).

C’est, à mon sens, l’activité physique (et mentale) la plus indiquée pour des personnes souffrant de problèmes respiratoires. L’on peut pratiquer à tout âge, sans forcément rechercher la compétition et en choisissant le style le plus approprié à la morphologie ou le goût de chacun.

Ne vous laissez pas rebuter par l'apparente longueur du chemin qu'il faut parcourir avant d'obtenir des résultats concrets. Le Budo est un style de vie, si vous le choisissez, il ne sera pas contraignant.

"Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence à enlever les petites pierres."
(confucius)


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MessagePosté: Dim Octobre 19, 2003 12:52 
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Daccord avec toi, bien que les arts martiaux soient exigeants si tu veux progresser.

Pour une personne jouissant des conditions physiques "normales", moi je préconise le vélo de manière "cool", un VTT pour faire de bonnes balades campagnardes et forestières. Mais attention, déjà en le faisant d'une manière détendue le VTT dans les bois, je parle d'expérience, devient déjà une discipline exigeante qui n'est déjà plus à la portée de tout le monde. Finalement, tous les sports pratiqués finissent par devenir exigeant, car comme on prend de plus en plus de "pêche" on tend à accélérer le mouvement et les défis, c'est humain.


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MessagePosté: Dim Octobre 19, 2003 13:38 
Ils sont exigeants dans le sens où ils demandent une pratique régulière, mais ils ne nécessitent pas de capacités physiques exceptionnelles.
C'est l'inverse.
Avec la pratique viennent les capacités physiques et mentales que l'on ne soupçonnait pas être à notre portée.
C'est le Budo qui donne la force, ce n'est pas la force qui mène vers le Budo.

C'est donc tout à fait indiqué pour une personne "normale".

Par contre, je suis d'accord avec toi sur certains points, notamment les bénéfices retirés d'une balade (à pied ou en vélo) à travers la forêt ou certains lieux enrichissants.
Quand on prend le temps de regarder autour de soi, on se rend compte que de nombreux endroits méritent que l'on s'y attarde un peu et si l'on peut flatter l'esprit tout en faisant travailler le corps, que demander de plus ?

;o)

Pour ma part, j'ai d'ailleurs commencé, depuis environ un an, à photographier et mettre sur un site les endroits où j'aime aller flaner en Moselle.
Parfois une "simple" forêt, un chateau ou un site historique, le but étant d'allier la beauté de l'endroit (c'est subjectif comme notion, disons ce que "je" trouve beau) à une petite promenade.

Mais c'est en fait plus une récréation pour l'esprit qu'une véritable activité physique structurée.

L'idéal est de parvenir à une harmonie entre corps et esprit, il ne faut pas les faire "travailler" séparément je pense. (du moins, pas tout le temps)
Si le corps travaille pendant que l'esprit s'ennuie (exercices de musculation fastidieux) ce n'est pas bon. Si l'esprit ne travaille QUE lorsque le corps est au repos (activités mettant uniquement le pratiquant dans un rôle de spectateur et non d'acteur) ce n'est pas bon non plus.

Ce que je trouve de particulièrement intéressant dans les arts martiaux, c'est justement qu'ils offrent de quoi "s'occuper" autant à l'esprit qu'au corps.

Enfin, bon, c'est un vaste débat.


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