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Cette phrase nous la connaissons tous, on se l’ai posée au moins une fois dans notre vie, sans pour autant arriver à dénicher de notre esprit si cartésien, la moindre parcelle d’une solution logique. Et Dieu seul sait pourtant, malgré tout cela, nous persévérons encore et encore. Mais pourquoi n’arrive t-on pas à l’expliquer, cette fâcheuse énigme irrésolue depuis des centaines d’années ?
C’est qu’en même la seule chose qui nous relie, nous les hommes, nous qui sommes si uniques et différents les uns les autres. Mais pourtant, nous le cherchons tous, notre âme sœur, notre moitié, tout simplement notre amour. Comme s’il était inscrit dans notre inconscient : tu dois trouver l’amour…
Mais pourquoi donc tant d’acharnement, est-ce le but ultime de notre existence ? Il ne faut sûrement pas exagérer, mais si c’était vraiment le cas. Est-ce que l’Amour serait réellement le but de toutes vies humaines ? C’est en tout cas l’impression que l’on en a. Observez donc deux amoureux s’embrasser bras dessus, bras dessous, assis sur une couverture dans un joli petit coin de verdure. Déjà déconnectés du charme environnent ainsi que des autres personnes les regardant, ils s’enlacent tendrement comme si le réel n’était en faite qu’une illusion, une image que nous matérialisons. Ils sont dans leur rêve, nageant dans leur cœur, cherchant leur bonheur. Elle n’est pourtant pas si compliquée à trouver cette si sublime joie.
Seulement voila, pour en arriver là. Il nous faut un guide, une émotion, ou plus précisément ce sentiment que nous bénissons tous, l’Amour. Oui, l’Amour avec un grand A, celui qui est en nous, en attente d’être libéré de son socle et de se répandre dans nos cœurs comme une infinie douceur. Bref on pense tous : en l’Amour nous cherchons, le bonheur nous trouverons. Et nous sommes prêt à tout pour goûter à ce beau sentiment. Ne dit on pas, en Amour comme à la guerre, tous les coups sont permis ?
Ah l’Amour… Mais bon dieu, qu’est ce que l’Amour ? On ne peut le décrire, on ne peut le penser, l’amour est un sentiment particulier. Et c’est bien ça notre problème, l’Amour est un sentiment égoïste, personnel. Pourvu de multiples facettes, nos cœurs et nos sentiments le définissent et par notre tempérament unique, nous lui donnons son charisme mystérieux. Par delà nos cœurs, l’Amour n’est qu’un leur !
Après tout, l’amour n’est peut-être qu’une simple démence, un besoin de confiance soignant un délire paranoïaque induit de notre besoin de reconnaissance si propre à nous-même. Posez-vous la question, ce n’est peut-être pas si faux. Mais je n’y crois pas ou en tout cas, je ne veux pas y croire. Je suis comme beaucoup et peut-être même comme toutes personnes sur cette planète. Je crois en la magie de l’amour, en son voile de fantasmagorie et ses éternels paradoxes. Je crois en la valeur des sentiments, des liens entre les personnes, mais surtout, je crois au pouvoir de l’homme.
En effet, je suis convaincu que sous un air mesquin, l’homme n’est pas fondamentalement un « salaud ». Nous avons la conscience de notre conscience comme dirait certains, nous sommes des êtres capable de raison comme dirait d’autres. Nous avons donc toutes les clés nécessaires à notre réussite sentimentale et non psychologique, surtout pas ! Ce n’est pas parce que l’on est psychologiquement « fiable » que nous sommes heureux ! Certes, cela y contribue certainement mais pas seulement. On mélange trop souvent problème psychologique et bonheur, c’est un tord absolu. Pourquoi ces problèmes devraient-ils empêcher un « être » d’aimer ? Et ainsi, pourquoi lui interdirait-on le bonheur ? Si nous partons sur ce principe, personne ne pourrait connaître l’amour ! Et pourtant nous répétons tous cette satanée phrase : Ah l’Amour… Mais bon dieu, qu’est ce que l’Amour ?
Nous allons bien finir par tous le supplier ce bon dieu avant la fin de ce livre. Mais, restez tranquillement assis quand même, avant cela, nous avons beaucoup de chose à penser. Notamment, en rapport avec le propre de l’homme. Je disais plus haut, que je croyais en lui, que je croyais au pouvoir de l’homme. Assurément, l’homme est pour moi un génie du bien au service du mal. C’est l’éternel paradoxe de « Starwars » et du côté obscur de la force. George Lucas l’avait bien compris avant moi et indubitablement d’autres avant lui-même. L’homme à deux facettes, le bien et le mal, la lumière et l’obscurité, dieu et le diable, le paradis et l’enfer... Bref, des notions que nous connaissons tous. Mais les avez-vous déjà rattaché à la notion de lâcheté et à celle du courage ?
En y réfléchissant, notre libre arbitre repose presque uniquement sur ces deux choix. Cela ressemble à du « Shakespeare » : agir ou fuir ? Telle est la question ! Mais quel est le rapport avec l’homme ? C’est en faite très simple, le bien correspond au courage et à la difficulté d’agir. Le mal lui, correspond à la lâcheté et à la facilité de fuir les choses. Bien sur, quand je parle du bien et du mal, c’est dans l’absolue, j’associe ces deux notions avec le bonheur. En effet, le bien et le courage vous amènerez un soupçon de bonheur, tandis que le mal et la lâcheté, vous laissera dans votre « état » actuel, ou pire, vous plongera un peu plus dans votre tourment. C’est comme à l’école et les fameux « bon point ». Vous faites quelque chose de bien, vous avez un bon point, vous faite quelque chose de mal et vous allez au coin.
Maintenant, unissons ce système à nos vies. En fait, beaucoup de personnes ne veulent pas se dévoiler, elles ne veulent pas souffrir et se cachent derrière des excuses ou des « voiles ». Ces mêmes voiles qui forment une carapace empêchant les autres de voir à travers soit. Est-ce vraiment utile de se cacher, voir même de changer sa personnalité devant les autres ? Les relations humaines seraient beaucoup plus faciles si tout le monde se comportait comme il est, c'est-à-dire naturellement ! Et, il en va de même pour les relations amoureuses puisque c’est ici notre sujet. C’est cet aspect de notre personnalité que je réunis avec la lâcheté. Vous devez sûrement mieux comprendre où je voulais en venir maintenant. Effectivement, quand j’emploi le terme lâcheté, je parle de fuir sa personnalité, le fait de ne pas avoir confiance en soit. C’est le principe de fuir pour mieux souffrir ou encore celui de se cacher pour mieux sombrer. Bref, on pourrait trouver toutes sortes de rimes, on en reviendrait au même. La fuite nous emmènera toujours au coin de notre esprit.
Je précise que ce n'est pas terminé (tiré du site creatide.net dont je suis l'auteur).
La prochaine partie traitera justement de l'aspect "coup de foudre" que je relie avec la notion d'empathie. Pour moi c'est une forte relation ou connection émotionnelle avec une personne dont l'empathie est responsable et qui permet de ressentir cette impression de "complet"
C'est plus difficile que ça dans le principe mais on peut le résumer ainsi.