Le mystère de l'identité de "Piano Man", le pianiste amnésique découvert en avril sur une plage en Grande-Bretagne, ne sera peut-être jamais percé, craignent ses médecins. Aucun membre de sa famille ou ami ne s'est fait connaître.

[ats] - "Nous avons exclu beaucoup de noms et nous continuons de nous pencher sur ceux qui restent. Mais il n'y a pas d'indice évident", a déclaré au journal "The Independent" une responsable de l'hôpital où il se trouve.

"Il est possible que sa famille mène une existence isolée et n'ait pas vu les articles mais nous devons nous préparer au fait que nous ne saurons peut-être jamais qui il est", a-t-elle précisé. "Compte tenu de l'énorme publicité sur 'Piano Man', nous sommes surpris qu'aucune connaissance ne se soit présentée", a poursuivi cette responsable.

"Piano Man" a été découvert le 7 avril dans le petit port de Sheerness, sur l'île de Sheppey (Kent). Il était habillé d'un costume sombre et d'une cravate dégoulinants d'eau dont les étiquettes avaient été arrachées. Depuis, cet homme blond, âgé d'une trentaine d'années, n'a jamais parlé.

C'est en lui offrant une feuille de papier et un crayon que le personnel médical a découvert ses talents de pianiste. L'inconnu a d'abord dessiné un piano de concert. Conduit devant un instrument, il a joué en virtuose pendant quatre heures.

Depuis le lancement d'un appel à témoins à la mi-mai, les enquêteurs ont reçu environ 1000 coups de fils ou courriers électroniques, mais aucun n'a permis de l'identifier. Plusieurs pistes ont été envisagées, dont une française et une tchèque, mais toutes se sont révélées fausses.

En revanche, le travailleur social assigné à "Piano man" a exclu l'idée d'une imposture, estimant que l'homme souffrait de "troubles psychologiques réels". "Piano Man" est aujourd'hui pris en charge par le Little Brook Hospital, une unité psychiatrique de Dartford, dans le Kent.

L'énigmatique "Piano Man" est un Bavarois de 20 ans, selon Berlin

Le pianiste amnésique découvert en avril en Grande-Bretagne est un Allemand de 20 ans résidant en Bavière et il a quitté Londres samedi pour regagner son domicile, a annoncé lundi le ministère allemand des Affaires étrangères.

Le porte-parole du ministère, qui a ainsi mis un terme à quatre mois de suspens, s'est refusé à toute autre précision sur celui qui défrayait la chronique depuis des mois.

Selon le quotidien populaire britannique Daily Mirror de lundi, le jeune homme a fini par révéler qu'il était allemand et homosexuel, et qu'il avait voulu se suicider.

Le patient a "quitté l'hôpital après une nette amélioration de son état", a indiqué lundi un porte-parole des autorités sanitaires de l'Ouest du Kent, sans vouloir donner de détail sur son cas pour des raisons de confidentialité.

"Une infirmière est allée dans sa chambre vendredi dernier et lui a dit: 'Allez-vous nous parler aujourd'hui?'. Il a simplement répondu: 'Je crois que oui'", a expliqué une source anonyme de l'hôpital The Little Brook Hospital de Dartford, dans le Kent (sud de l'Angleterre), citée par le Daily Mirror.

"Il affirme que lorsqu'il a été trouvé par la police, il essayait de se suicider. Il était de toute évidence dans la détresse et n'a pas parlé à la police. Tout est parti de là", a indiqué la même source.

"Il nous a parlé de sa famille en Allemagne. Son père possède une ferme et il a deux soeurs. Il a aussi dit qu'il était homosexuel", selon la même source.

"Piano Man" avait été découvert le 7 avril dans le petit port de Sheerness, sur l'île de Sheppey (Kent, sud-est de la Grande-Bretagne). Il était habillé d'un costume sombre et d'une cravate dégoulinants d'eau dont les étiquettes avaient été arrachées. Depuis, cet homme blond et triste, âgé de 20 à 30 ans, n'avait jamais parlé.

L'homme aux origines mystérieuses avait fait la "Une" des journaux du monde entier, et des milliers d'appels, de lettres ou de courriers électroniques ont été reçus du monde entier de personnes cherchant à l'identifier.

Selon le quotidien populaire britannique «Daily Mirror» de lundi, le jeune homme a fini par révéler qu'il était allemand et homosexuel, et qu'il avait voulu se suicider. Selon le quotidien anglais, le jeune homme, qui passait pour un génie du clavier, pourrait en fait difficilement tirer une note d'un piano.

S'il dit qu'il a voulu se suicider alors c'est lui qui a dû arracher les étiquettes de ses vêtements.
Quelque chose m'échappe, à quoi cela servait-il ?

Le pianiste amnésique découvert en avril en Grande-Bretagne est un Allemand de 20 ans résidant en Bavière et il a quitté Londres samedi pour regagner son domicile

"Il nous a parlé de sa famille en Allemagne. Son père possède une ferme et il a deux soeurs. Il a aussi dit qu'il était homosexuel", selon la même source.

"Piano Man" enfin identifié --par Sue Leeman--

AP | 22.08.05 | 20:07


LONDRES (AP) -- Le mystérieux pianiste amnésique surnommé "Piano Man" a été identifié après quatre mois de suspense. Le jeune homme blond à l'air hagard découvert trempé sur une plage du sud de l'Angleterre est allemand, âgé de 20 ans et venait de Bavière (sud-est).
Le gouvernement allemand a annoncé lundi que le jeune homme était rentré samedi dans son pays d'origine. Reste que le voile n'a pas été entièrement levé sur cet énigme. Son identité n'a pas été révélée, de même que la raison pour laquelle il a été découvert le 7 avril sur une plage du Kent, dans le sud de l'Angleterre. On ignore également comment il a appris le piano et sa profession.
Un porte-parole de l'ambassade d'Allemagne à Londres a précisé que les autorités lui avaient fourni des papiers pour voyager. "C'est quelqu'un qui avait perdu son passeport et devait rentrer en Allemagne, et nous l'avons aidé", a-t-il souligné. "En vertu de la législation allemande sur la protection des données personnelles, je ne peux rien vous dire de plus sur cet homme."
Selon le journal britannique "Daily Mirror", le patient a brisé la semaine dernière le silence dans lequel il s'était muré depuis le 7 avril. A l'infirmière qui lui demandait s'il allait parler, il a simplement répondu: "Oui, je pense". Il aurait finalement confié qu'il avait gagné l'Angleterre après avoir perdu son travail à Paris. Il a également expliqué que son père possédait une ferme en Allemagne et qu'il avait deux soeurs.
Le quotidien affirme que l'homme travaillait auparavant auprès de malades mentaux et aurait imité leur comportement pour duper les médecins britanniques. "Il affirme qu'il a été trouvé par la police alors qu'il tentait de se suicider. Il était de toute évidence dans la détresse et n'a pas parlé à la police. Tout est parti de là", selon le journal.
L'homme, blond et de grande taille, avait été découvert vêtu d'un costume et d'une cravate complètement trempés le 7 avril à Sheerness, sur l'île de Sheppey, dans le Kent (sud-est). Curieusement, toutes les étiquettes de ses vêtements avaient été coupées. Il avait été admis à l'hôpital Medway Maritime de Gillingham, où ses talents de pianiste ont été découverts, avant d'être transféré dans une unité psychiatrique.
Des interprètes d'Europe de l'Est avaient été sollicités pour le faire parler, mais il était resté muet. L'affaire avait finalement déclenché des recherches dans toute l'Europe. Les services sociaux ont enquêté pendant quatre mois, recevant plus de 800 pistes sur l'identité du patient. On a cru qu'il s'agissait du musicien tchèque Tomas Strnad ou d'un musicien des rues originaire de Nice, Steven Villa-Massone. La piste d'un excentrique canadien avait également été explorée. Sans résultat.
"Piano Man" a finalement quitté l'hôpital après une nette amélioration de son état, selon le porte-parole des autorités sanitaires de l'ouest du Kent. Pour des raisons de confidentialité, Adrian Lowther s'est refusé à donner davantage de détails. AP

Le jeune homme aurait ensuite précisé que ses contacts professionnels avec des malades mentaux lui avaient permis de simuler un traumatisme, croit savoir le Mirror. L'hôpital du Kent n'a fait aucun commentaire.

Plusieurs médecins avaient assuré en mai que leur patient avait dessiné un piano à queue sur une feuille de papier, avec un grand luxe de détails. Conduit dans la chapelle de l'hôpital, il avait joué de la musique classique pendant des heures.

"Piano Man" est à peine capable de jouer une note, rétorque le Mirror sans préciser ses sources.

"Lorsqu'il a joué du piano à l'hôpital, il ne jouait pas très bien, contrairement à ce qui a été dit, il ne faisait que frapper une touche continuellement", a poursuivi cette source.

Les médecins ont l'air d'avoir brodé l'histoire !

Au fait pourquoi aucun membre d'un hôpital psychiatrique français donc ne se souvient pas de lui s'il y a travaillé ?

L'homme, confiné dans son hermétisme et emmuré, pour son bien, dans une chambre au décor strict du Little Brook Hospital, s'est souvenu, soudain, samedi, qu'il était allemand, qu'il s'occupait naguère de malades mentaux, en France – mais qu'il avait perdu son emploi –, et qu'il aimait bien ses deux soeurs restées au pays, la Bavière. Gay, il avait éprouvé un chagrin irrépressible quand son compagnon lui avait signifié son congé. D'où son dégoût de l'existence, la décision de s'embarquer pour l'Angleterre par l'Eurostar et de finir ses jours en s'immergeant dans la Manche.

" La presse allemande a fini par retrouver le village d'Andreas, alias «Piano Man».
Via des avocats, sa famille a précisé l'itinéraire d'Andreas.
Le père avait déposé un avis de disparition, mais les polices allemande et française n'ont pas lancé d'enquête.

"Allez-vous en, quittez mon territoire, vous êtes tous des menteurs", s'écrie le cultivateur. Depuis des jours, des équipes de télévision assiègent sa ferme et l'interpellent quand il traverse la cour pour aller à l'étable.
L'homme bourru est le père d'Andreas alias «Piano Man». Depuis que le jeune homme apparemment amnésique a quitté la clinique anglaise, il se cache auprès de ses parents à Prosdorf, petit village bavarois à dix kilomètres de la frontière tchèque. Comme il refuse de parler, son mystère demeure entier. Est-il un imposteur savourant sa célébrité ? Ou a-t-il réellement été malade ?

A Prosdorf, les choses n'ont pas l'air de se calmer. Pour se protéger de la meute médiatique et d'éventuelles demandes anglaises de dommages et intérêts, la famille a fait appel à deux avocats qui parlent abondamment: en trois jours, ils ont déjà fait deux conférences de presse. «Notre client ne veut ni donner d'interview ni participer à des talk-shows», disent-ils.

Éloigner les journalistes

Comme pour inviter les journalistes à lever le siège, ils ajoutent que le jeune homme se repose en un endroit tenu secret. Depuis qu'il s'est montré le premier soir de son retour à la fenêtre de sa chambre avant d'abaisser les volets, on ne l'a plus revu. «Le reproche d'imposture est manifestement une fausse nouvelle», renchérissent les avocats, «il a été réellement malade et grâce aux traitements médicaux, il a retrouvé la parole». Ses avocats ne croient pas non plus qu'il ait eu l'intention de se noyer dans la Manche; il aurait souffert d'une psychose et d'une grave dépression en arrivant en Angleterre.

Jusqu'à l'été 2004, Andreas, aujourd'hui âgé de 20 ans, a vécu auprès de ses parents. Après avoir terminé ses études secondaires, cet élève brillant du lycée de la ville voisine de Cham a, pour échapper au service militaire, accompli son service civil, apparemment dans un hôpital de Sarrebruck.

Après, il s'est rendu en France pour y parfaire ses connaissances en langue. Quand le contact avec le fils a été rompu fin mars, la famille a tenté de le retrouver en parlant à ceux qui l'avaient logé et fréquenté en France, disent les avocats, mais la police française refusa d'enquêter parce qu'il n'avait pas commis de délit. De même, quand le père déposa un avis de disparition, la police allemande n'entreprit rien, comme c'est la norme avec ceux qui ont atteint la majorité.

Dure vie de cultivateur

«Nous gagnons durement notre vie et le soir, nous sommes trop fatigués pour lire les journaux ou regarder la télé», a répliqué le père âgé de 46 ans aux incrédules. Mais les professeurs et camarades du lycée Robert Schuman, eux, ont bien vu les photos parues dans la presse locale. Les avocats prétendent qu'entre la physionomie du jeune homme et les photos diffusées au plan mondial, «il n'y a aucune ressemblance, les paparazzi ont tout retouché».

Ce n'est que lundi qu'un rédacteur musical du journal local de Ratisbonne a reconnu celui qui avait fait dans la page jeunes la chronique de la musique pop de sa région. Et le piano, qui lui valut une réputation mondiale grâce à ses infirmiers britanniques? «Il le jouait à usage interne, ses parents avaient fait cadeau d'un keyboard à l'adolescent», expliquent les avocats. Ils ont aussi droit au mot de la fin: «Les jeunes de 20 ans sont parfois comme cela.» "

Scully je vois que tu t'intéresses vraiment au crimes hein ! tss tss Clarisse.... Ces agneaux qui crient, que te disent ils ?