En allant sur ma gazette régionale en ligne, je tombe sur un article qui m'intrigue (communément appelé un clickbait): l'histoire d'une dame qui trouve
une grenouille écrasée dans l'emballage de son concombre.Je vous laisse lire l'article, voir la photo, et faire votre propre opinion.
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C'est fait ?
Bien. L'article étant sourcé, je vais voir
la source.Bon, je vais occulter la précision sur le fait que la consommatrice en question est soit-disant vegan. Ils insistent bien dessus, histoire d'avoir de bons préjugés dès le départ. Par contre, la réaction du magasin est intéressante (alors que l'article en français affirme qu'il n'y a pas eu de réaction...): "Metro.co.uk contacted Lidl, who said: ‘Our supplier has reviewed the photos of the complaint and believe it is likely to be a dried flower or leaf which was mixed up between the cucumbers (most likely during harvesting) and was not picked up during inspection by the packer." Soit, ils pensent que c'est juste un morceau de feuille ou de fleur qui s'est retrouvé dans l'emballage. Vous l'aviez aussi aussi la théorie de la paréidolie ? (même si pour ma part, je pensais à une tache sur le légume).
Du coup, ma question est: pourquoi les médias relayent une histoire banale, transforment le titre (vous noterez le terme "dead frog" entre guillemets dans l'article original), et occultent la réponse du magasin qui paraît (enfin pour moi) tout à fait logique ? Et que d'ailleurs une simple observation du légume pourrait affirmer ou infirmer ?
Quelque soit la raison (qui me semble être "cliquez sur l'article !!!"), il appert qu'il faut toujours vérifier les sources. Certes, on ne parle ici que d'un concombre. Mais qu'en est-il lorsqu'un article parle de notre sujet de prédilection ? Pour lequel les preuves sont difficiles à obtenir ? Pour ma part, je garde cet exemple à l'esprit.