est ce que comme moi vous êtes fasciné par les orages, tornade, etc? je me demandes d'où viens cette fascination (peut être malsaine au vu des conséquences qui peuvent être dramatiques) pour le pouvoir de destruction de la nature?? .. c'est bizarre...

Je pense que c’est dans la nature de l’homme, d’être fasciné par ce qui peut le détruire.

J'adore les orages. Plus fort ils sont, plus je sens l'adrénaline monter en moi. Je ne sais pas pourquoi ça me fait cet effet-là.

Une fois, j'avais écouté un film "Tornade" si je ne me trompe pas où il y est question des chasseurs de tornades. Je les enviais d'avoir ce courage. Je me disais que j'aurais aimé être là avec eux. Par contre, pas sûr que j'aurais ce courage

Tout comme moi! terrible les gros orages qui dépotes!! habitant dans les alpes ça résonne bien avec les montagne proches! c'est fort!!!

Fab38, les majuscules...

Moi ça ne me fascine pas, j'ai juste un profond respect pour la nature et tous ses phénomènes. Et quand ils sont catastrophiques, l'Homme DOIT savoir reconnaitre qu'il n'est rien ici comparé à la force de la nature.
A toujours tout vouloir dompter, l'homme fini toujours par se casser le nez sur la nature. Une piqure de rappel ne fait pas de mal parfois.
Déforestation, pollution, pêche intensive, tout le mal fait à la nature fini par nous être rendu au centuple: tornades, ouragans, tsunamis, inondations, séismes.

Bien fait moi je dis.

Bien fait, bien fait...c'est vite quand même, surtout en voyant les drames humains que ça provoque.

Je me souviendrais toujours de cette nuit d'été où mon beau-frère nous appelle à 3H00 du matin pour l'aider à ramener des chevaux qui étaient en pâture. Trois orages fonçaient droit sur eux, pas d'abri dans la prairie à part des arbres, pas top en pleine tempête. Me voilà embarquée avec mon ours pour choper de l'animal de plus de 600 kg en pleine nature.
J'étais trempée en quelques secondes mais c'était un chouette spectacle...les chevaux au galop dans la pâture qui avaient pris une formation instinctive (le vieux hongre en tête, les poulains de l'année au milieu du groupe avec leurs mères, les deux étalons de deux ans sur les flancs et les 3 hongres restant en queue de troupeau) A chaque éclair, il faisait clair comme en plein jour, on ne distinguait que les ombres des chevaux, on n'entendait que le vent, la pluie et le tonnerre, sous nos pieds résonnaient le galop des animaux. Quand on a réussi à les amener à nous, à les séparer et à les faire monter dans le van, il a fallu deux volontaires pour rester avec les deux chevaux restants (besoin de deux allers-retours pour rapatrier tout ce joyeux monde) J'ai attendu vingt minutes dans l'orage et la nuit, collée contre le poitrail du vieux hongre pour pas me vautrer la pluie - Velvet est une brave bête d'une douceur et d'une docilité exemplaire que je montais quand on pouvait encore le faire, maintenant il est à la retraite, bien méritée. J'avais trop l'impression d'être un cow-boy

Ouah, Petite-Fée, elle est jolie ton histoire ! Ca fait rêver ! Une vraie mini-nouvelle, avec plein de place pour imaginer le reste, les détails, l'ambiance ! Tu as déjà pensé à l'écrire ?

Veganne