Utilas a écrit:
Pas tout à fait d'accord avec toi Ar Soner; L'alchimie était divisée en 3 sections principales: L'alchimie Physique, l'alchimie astrale, l'alchimie spirituelle.
Cette distinction n'existe pas dans l'alchimie ancienne. Je ne sais pas d'où tu la sors, mais je subodore une forte influence du côté des théories des auteurs ésotéristes modernes (XIXème et XXème siècle) ?...
Utilas a écrit:
Ils ont délaissaient les sections de l'alchimie astrale et de l'alchimie spirituelle parce qu'ils n'avaient pas atteints le degré de connaissance et d'évolution nécessaire pour l'assimuler(Voie suivie par Descarte, ce que je comprends pas où me dépasse, j'en tient pas compte, je le mets de côté et je l'admet pas en le reconnaissant pas).
« Vous ne pouvez pas comprendre mais ce n'est pas votre faute, vous n'avez pas encore atteint le degré d'évolution spirituelle nécessaire. » Combien de fois je l'ai entendu, cet argument d'autorité ultime ?.. On le retrouve fréquemment dans le milieu New-Age, en tout cas...
Citation:
L'achimie astrale agit à 1 niveau supérieur que l'alchimie physique. C'est 1 alchimie qui se refére au plan astral. C'est 1 mélange de chimie combiné avec les forces et les influences des corps célestes. Actuellement l'alchime astrale n'est expérimenté que par les véritables authentiques initiés en alchimie astrale. L'achimie spirituellle agit quant à elle, à 1 niveau encore plus supérieur que l'alchimie astral et physique. C'est 1 alchimie qui se refére au plan spirituel. C'est 1 mélange de chimie et de prières. çà permet à des forces spirituelles de se fixer dans des substances chimiques. Actuellement seuls des véritables authentiques initiés religieux où occultistes l'expérimentent encore de nos jours.
Peux-tu :
- me citer des noms de personnes initiées pratiquant ces alchimies astrales et spirituelles ?
- me dire ce qu'on peut réaliser
concrètement avec des alchimies de ce type ?
- m'expliquer comment, si ces alchimies sont cachées et inaccessibles au profane, une humble personne comme toi a pu en entendre parler et se renseigner à leur sujet ?...
Utilas a écrit:
En conclusion la chimie moderne est en avance en alchimie physique par rapport aux anciens alchimistes mais elle est en retard par contre en alchimie astrale et en alchimie spirituelle. Par contre l'alchime traditionnelle est plus en avance que la chimie moderne en alchimie astrale et en alchimie spirituelle. Donc il faut faire la part des choses!
Oui, c'est exactement cela :
savoir faire la part des choses. Savoir distinguer ce qui relève vraiment de l'alchimie historique (ce qui est documenté par des textes anciens, les auteurs historiques connus...) et ce qui relève du mythe ésotérique forgé de toute pièce ou presque à partir du XIXème siècle.
Utilas a écrit:
La distillation était déjà utilisée par les alchimistes égyptiens aux temps des pharaons!
La distillation est une technique connue depuis des temps immémoriaux, et utilisées par les artisans (les bouilleurs de cru, les parfumeurs, les fabricants d'huiles... notamment). Ça n'a rien d'un truc ésotérique et réservée à une élite cultivée.
Utilas a écrit:
Albert Einteins avec sa théorie de la relativité avait comme livres de chevet des livres d'alchimie.
Jamais entendu parler de ça. Tu as une source pour le démontrer ?
Utilas a écrit:
Pierre et marie curie faisaient en réalité des recherches sur la pierre philosophale.
C'est en faisant des recherches dessus qu'ils tombérent sur l'uranium et la radioactivité et en mourrurent irradiées.
J'en reste sans voix.
Pierre et Marie Curie s'intéressaient aux rayons X et à la radioactivité, tout nouvellement découverts à la fin du XIXème siècle (c'était d'ailleurs plutôt le créneau de Marie, qui avait fait son doctorat sur ce sujet ; Pierre l'avait suivi dans ses recherches, mais à la base il bossait sur la piézo-électricité). Rien à voir avec la pierre philosophale... qui est au mieux une allégorie philosophique, au mieux un mythe irréalisable, on le sait très bien depuis l'avènement de la chimie moderne.
Utilas a écrit:
ILs sont une exception à la règle, mais la plupart d'entre eux la pratiquait cachés parce que les secrets alchimiques initiatiques ne devaient pas tomber entre les mains de n'importe qui et aussi par peur des persécutions religieuses pour ne pas finir sur le bûcher.
Non, visiblement tu es mal renseigné sur le sujet :
- l'alchimie n'a jamais été une discipline "cachée". Elle faisait parti du corpus de sciences admis au Moyen-Age (avec la théologie, le droit, la médecine, l'optique...) et était considérée comme une branche de la physique... elle était de fait enseignée dans les universités, on a édité quantité de livres pour en parler... N'importe quel lettré y avait accès (ce qui, je te l'accorde, la réservait à une certaine élite sociale puisque la plupart des gens étaient analphabètes dans les temps anciens).
- l'alchimie n'a jamais été pourchassée par l'Eglise, pas plus que l'anathème n'a été jeté sur les alchimistes. La meilleure preuve : la très grande majorité (si ce n'est la totalité) des alchimistes médiévaux étaient des moines et hommes d'église (Michael Scot, Roger Bacon, Albert le Grand...), puisqu'à l'époque il n'était pas possible d'être un savant sans avoir reçu une éducation religieuse et une solide formation en théologie.
Tout au plus, certains ordres religieux (les franciscains et les dominicains, je crois) ont-ils interdit à leurs membres de la pratiquer et d'écrire des livres à ce sujet... Interdiction que les gens ont pris avec plus ou moins de liberté. Albert le Grand était dominicain, ce qui ne l'a pas empêché d'étudier l'alchimie et de publier plusieurs ouvrages à ce sujet !
- les savants que j'ai cité ne sont pas une exception à la règle. Au contraire : ils
sont la règle... Ils figurent d'ailleurs parmi les alchimistes les plus connus, dont les ouvrages nous sont parvenus et ont pu être étudiés par les historiens. A l'inverse, les deux alchimistes les plus cités par le grand public n'en étaient pas vraiment : Paracelse était un médecin et un pharmacien (et pas un alchimiste au sens strict du terme, il n'a jamais étudié la transmutation de la matière et des métaux) ; quant à Nicolas Flamel, il n'a jamais fait d'alchimie (c'était un copiste et un éditeur) et les livres qui lui sont attribués sont des canulars de la Renaissance.
- si l'alchimie a pu avoir une dimension ésotérique (l'idée que l'alchimiste ne cherche pas vraiment à transformer les métaux en or ou à devenir immortel, mais qu'il avance sur un chemin initiatique/une reconstitution de la Passion du Christ dont la clé, la pierre philosophale/l'elixir de longue vie, n'est autre que la sagesse ou la meilleure connaissance de Dieu), celle-ci n'est apparu qu'à l'extrême fin du Moyen-Age...
... Et cette dimension est très difficile à juger, puisque toutes les sciences de l'époque (que ce soit l'astronomie, l'optique, la médecine, la botanique ou la zoologie) étaient indissociables de la religion. C'est ce flou qui a servi de substrat et de source d'inspiration aux auteurs modernes (Fulcanelli, Alleau), mais leurs ouvrages relèvent de la spiritualité et non pas d'une travail d'historien.