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Une histoire incroyable.... mais vrai !


C'est un « remake de Psychose », le plus angoissant des films d'Alfred Hitchcock, qui vient de bouleverser Roquebrune-Cap-Martin.

Là, au beau milieu d'un voisinage sous le choc (lire par ailleurs), dans une ville aux atours plutôt luxueux, les policiers de la BSU de Menton ont été témoins d'une scène hors du commun. Alors qu'ils recherchaient à son domicile une vieille dame « portée disparue » depuis quelque temps, ils ont découvert un homme qui n'avait visiblement plus vu la lumière du jour depuis plus... de trente ans !

Un voisinage inquiet.

Tout a commencé lundi dernier, en fin de journée. Dans ce quartier très vivant de Roquebrune, le voisinage du 10 av. Général-Leclerc s'inquiète de ne plus voir la vieille dame qui y habite. Une maison très modeste à la façade défraîchie et entourée d'un jardin en friche où seuls les arbres d'agrumes apportent une touche de couleur au tableau. On sait la vieille dame fatiguée depuis quelques jours. Elle a du mal à se déplacer. A tel point qu'à tour de rôle, ses aimables voisins l'aident à porter les courses qu'elle a l'habitude de faire à la supérette de l'autre côté de la route. Une aide qui n'est plus tolérée au-delà de son portail d'entrée. Mais personne ne s'en formalise.

L'autre soir, dès leur arrivée sur place aux alentours de 21 heures, pompiers et policiers sont tout de suite saisis par l'insalubrité des lieux. Une odeur pestilentielle, provoquée en partie par les détritus en tout genre qui jonchent le sol, rend l'atmosphère irrespirable. Dans le salon, ils découvrent Thérèse Pagès, 76 ans, gisant dans son fauteuil. La scène est insupportable. Ses pieds baignent dans une flaque de sang et ses jambes sont en état de décomposition avancée.

Une silhouette apparaît.

Mais le pire, ou tout du moins le plus surprenant, est encore à venir. Alors que tout le monde s'affaire autour de la défunte, une silhouette surgit. Fine et anormalement pâle. Il s'agit d'un homme qui donne l'impression d'avoir une trentaine d'années. Il traîne derrière lui son immense tignasse de plus... de trois mètres de long ! Des cheveux qu'il avouera plus tard refuser de se couper depuis l'âge de 14 ans.

Tout le monde reste abasourdi par cette soudaine apparition. Mais rapidement, les policiers identifient l'individu comme étant le propre fils de Thérèse Pagès, Michel. Et il n'a pas trente ans, mais bien cinquante.

« Quoi, ma mère est morte ? », demande-t-il, surpris, aux secouristes.

« Mais je lui ai parlé ce matin. Je pensais qu'elle se reposait ». Hagard et complètement déboussolé, Michel Pagès semble surgir d'une autre époque. Il est très mal habillé et semble effrayé par tout ce remue-ménage dans sa maison. Une maison où il vivait reclus. A l'abri des regards et des autres.

Car les premiers témoignages sont formels : personne n'était au courant de son existence. Quant à la silhouette que certains ont parfois aperçue (ou cru apercevoir) la nuit, comment l'attribuer au fils de Thérèse Pagès ?

L'enquête de police, menée en toute urgence, a permis de contacter une cousine de Mme Pagès. Celle-ci, vit dans le nord de la France d'où est originaire la défunte. Elle a pu fournir quelques éléments de réponse aux enquêteurs. Elle savait que sa parente avait un fils qu'elle-même n'avait jamais vu. Et à sa connaissance, il n'avait jamais travaillé et vivait aux dépens de sa mère. Les services sociaux de la ville n'étaient vraisemblablement pas au courant du dossier. Même s'il y avait bien quelques « on dit ».

Michel Pagès, dans un état de total dénuement, a été confié à la cellule psychologique de l'hôpital Saint-Roch de Nice.

Les médecins parviendront-ils à comprendre pourquoi il vivait ainsi ? Y était-il contraint ? Le mystère reste entier, l'enquête se poursuit.
Guillaume Bertolino.

Source : Nicematin.

Je n'en suis pas étonné, je connais une histoire similaire authentique qui m'a été racontée par un ami officier de police judiciaire, il y a maintenant, une bonne vingtaine d'années, sa parole n'est pas à mettre en doute.

Il a été appelé par des voisins chez une bonne femme que l'on avait plus vue depuis assez de temps pour s'inquiéter de sa vie.

Il a dû enfoncer la porte et dès le hall d'entrée, il a remarqué des immondices entassées jusqu'au plafond de toutes les pièces dans toute la maison, je vous laisse deviner l'odeur pestilentielle qui régnait dans la demeure.

Cela était déjà immonde en soit, mais le pire vient par la suite, il découvre une très vieille dame en vie, devant sa télévision avec des jambes à moitié dévorées par des nécroses et pullulantes d'asticots dans une odeur insupportable.

Je le connais, il a des tripes bien accrochées, mais là, il a eu du mal à assimiler. Cette pauvre femme a été déposée en gériatrie sous surveillance hospitalière et finalement, elle est décédée, il paraît qu'elle a été trop bien lavée, effectivement, il semble que nettoyer trop efficacement des personnes très crasseuses peu les tuer.

Je connais encore d'autres histoires authentiques du genre, chose impardonnable, mettant des personnes jeunes entre quatorze et trente-cinq ans en cause, vivant dans un état de saleté ignoble par paresse, en ce qui les concerne.

Tel que c'est écrit on croirait lire une histoire. C'est qu'en même terrible, on entend parler de plus en plus de ce genre d'histoire, il y a un engouement journalistique.

J'ai un peu le même genre prêt de chez moi, sauf que lui reste pas enfermé, il a 50ans à toujours vécu chez sa mère, n'a jamais eu de femme, vit seul avec sa mère et son RMI, il fait son potager, utilise toujours une 4L et le reste du temps à par regarder (Mater?) chez les voisins on sait pas ce qu'il fait, c'est sympa comme vie

Je crois que tout cela est bien triste et une conséquence de plus de l'état de pauvreté dans lequel bon nombre de gens sont plongés à l'heure actuelle.
Vraiment désolant...Et constatant le coût de la vie actuelle , cela ne risque point de s'améliorer...

Oui, c'est affreusement triste de voir de quelle façon vivent certaines personnes qui se sont volontairement écartées de la société.

Certaines restent très lucides et propres, d'autres hélas sombrent dans la décrépitude et le laisser-aller.

Je pense que les voisins lorsque c'est possible doivent veiller à ces personnes. Mais notre Monde de l'indifférence est peut-être trop détaché pour accorder un peu de miséricorde et d'attention aux vieillards.

Tout le monde oublie qu'un mauvais jour, ils seront aussi des petits vieux, cela nous pends tous au nez.

Dans un autre article ( nouvel obs, mais je ne suis pas sûre, j'en ai lu 2 ou 3 à la suite sur cette histoire ), il est écrit qu'il s'est retiré volontairement de la société, et qu'il ne s'est plus coupé les cheveux depuis qu'il a 14 ans à cause d'une mauvaise expérience chez le coiffeur...

Cela peut sembler très étrange, voire choquant de dire cela, mais je pense que certaines personnes ne sont pas capables de s'adapter à notre société, à notre mode de vie moderne qui finalement les aggresse : le stress, la compétition, l'aggressivité des autres, le bruit, le mouvement, la foule etc... certaines personnes ne sont tout simplement pas capables de gérer tout cela, que se soit par suite d'un traumatisme, ou pas d'ailleurs...

Je pense même qu'on serait étonné de connaître le nombre de personnes ( agoraphobes, ou fuyant simplement le monde ) qui vivent recluses chez elles, en dehors du système ( même si, en principe, en France, on a toujours droit à un minimun vital, que se soit le RMI ou l'ASS ).

Une fois, chez un bouquiniste, j'ai surpris une conversation entre un homme et une vendeuse au rayon disque classique : il lui a parler pendant au moins une demie-heure de Bach, Hendel, Mozart etc... et de leurs qualité ou pas respectives ( encore que Bach faisait du commercial, selon lui, cette phrase m'a marquée... ) comme un spécialiste du sujet...
A la fin, elle lui dit un truc du genre "Oh là là... vous vous y connaissez super bien !"...
Il lui a répondu qu'il ne pouvait pas travailler parce que psychologiquement il ne pouvait pas ( c'est pas étendu sur le sujet, peut-être dépression ou autre... ), alors, il écoutait de la musique classique toute la journée, et ne sortait quasiment pas de chez lui...

C'est marrant parce que d'un côté, il avait l'air totalement paumé, ce bonhomme, mais d'un autre, on voyait bien qu'il était content de montrer sa "science" à la vendeuse...

C'est incroyable quand même ces histoires .Enfin, avec tout ce qu'on entend en ce moment ça ne devrait même pas nous étonner.

Sinon je ne pense pas qu'il s'agit d'un phénomène propre à notre époque, peut-être que ça s'est toujours passé comme ça, mais à une certaine époque la police, les hôpitaux, et les médias n'existaient pas.

Peut-être...
Mais je pense tout de même que notre époque est au final très dure à supporter d'un point de vue psychologique pour certaines personnes, moins bien armées, plus sensibles ou plus fragiles...

Notre ordre social est basé avant tout sur la compétition, on nous l'apprend dès l'école ( le système de notation, de classement etc... ), dès que l'on fait du sport, puis après, il faut "réussir" sa vie avec même d'avoir à la vivre...
Il y a toujours des gagnants et des perdants... pas étonnant, alors, que certains, par un choix plus ou moins conscient, plus ou moins décidé, se retirent du jeu...

En même temps, je ne crois pas que la compétition entre les individus et la "loi du plus fort" soient quelque chose de propre à notre époque.
Cela devait même être encore pire il y a quelques siècles... sauf que les personnes qui ne pouvaient pas s'adapter en ce temps-là ne faisaient pas de vieux os.

Hélas ce cas s'est déjà produit pas mal de fois à la campagne. Ayant mes racines dans le monde paysan, je peux vous jurer ques des campagnards ne sortent pas de chez eux et vivent avec leur potager et leur poules (attention ce n'est pas une moquerie ou une caricature), et n'ayant ni télé ni radio, et certainement pas internet, il vivent leur vie paisiblement, en retrait des nouvelles du monde (les veinards ...). Mais ne vous inquiétez pas, ce sont des cas rares. Ce qui surprend le plus, c'est de voir ça en ville.

Il faut aussi comprendre, que les personnes âgées, pour certaines, perdent le goût à la vie, à se faire une alimentation valable, à se laver, à entretenir leur demeure, soit par manque de force ou de motivation.

Si elles sont abandonnées, ignorées par le voisinage, cela peut se terminer par les situations susnommées. Même leurs enfants parfois s'en moquent complètement qu'elles vivent ou crèvent, (souvenez-vous des canicules il y a quelques années), des personnes âgées ayant été abandonnées par leurs familles parties en vacances et décédées, démunies de l'essentiel, pire que des bêtes, l'horreur.

Actuellement, je n'ai plus de personne âgée autour de mon domicile, mais je me souviens, il y a quelques années, qu'une dame de 86 ans habitait devant mon domicile, aucun voisin ne s'en inquiétait, moi je surveillais tous les jours sa boîte aux lettres, l'ouverture de ses tentures, brefs des signes de vie. Ma femme lui faisait ses courses au supermarché. Dès que je soupçonnais un problème, ma femme allait frapper à sa porte. Hélas, un jour, elle a été hospitalisée et est décédée en ce milieu.

Je ne regrette pas d'avoir aidé un aîné, elle m'était reconnaissante et je suis fier d'avoir aidé un ancien, à vivre le mieux possible ses dernières années.

Notre Monde est si dur, si impitoyable, que dispenser autour de soit un peu d'aide et d'amour de son prochain, c'est une capacité que nous avons tous.