Bonjour à tous,

Petite question subtilement métaphysique :

Pour vous, être quelqu'un de bien, c'est quoi ?

Bonjour à toi,

je pense que pour être quelqu'un de bien, il y a beaucoup, beaucoup et beaucoup de choses a faire. On pourrait peut-être en établir une liste...

Pour commencer,

-je pense qu'il faut être gentil.
-Ne pas faire de mal aux gens (que ce soit phisyque ou moralement)
-Faire don de sa personne (en écoutant, en aidant, en conseillant...)
-Faire don de sa fortune... si on en a la possibilité (associations caritatives, dons divers). Certaines personnes en on largement la possibilité mais ne le font pas.
-être altruiste, (partager ses biens, savoir prêter..)
-Pardonner (même si certaines choses peuvent paraitre impardonnable)
-ne pas profiter des faiblesses d'autrui
-Ne pas dire ou penser du mal de quelqu'un d'autre.
-Ne pas rire des malheurs des autres.

..... voila je pense qu'il y a bien d'autres choses, mais je n'y ai sans doute pas pensé.

Ah Rem !

Je te rejoins sur bien des points !

Notamment les notions de partage, d'écoute. (Oui, l'écoute est déjà un DON)

Et de PENSEE bienveillante.

Certes, en action, nous sommes tous limités face à la douleur universelle mais je reste persuadée que chacun peut changer la face du monde, A SON NIVEAU.

Nous avons tous un rôle de PREMIER PLAN, dans ce théâtre tragico-comique, qu'on appelle la Vie...

Eviter de se regarder le nombril permet de recevoir le monde et ses merveilles...

Bien sûr, personne sur terre n'est tout cela à la fois, mais quelques uns de ces points suffisent à être quelqu'un de bien

Pour moi :s'assumer et n'être jamais une gène pour les autres.
C'est court et simple.

Tout à fait d'accord avec Sirre , se sentir bien dans sa peau et respecter les autres !

C'est certes assez simple à dire... mais pas si simple à mettre en oeuvre...

On est bien souvent empétré dans ses propres contradictions, ses propres frustrations, ses frustrations et ses peines, pour seulement se sentir simplement bien dans sa peau ( et je ne parle pas de se connaître soi-même... ) , comme vous dites...
Alors, ne pas blesser son entourage... Il arrive bien souvent qu'on le fasse par "erreur".

Si dire ce que pourrait être "quelqu'un de bien" peut sembler assez facile, l'être l'est beaucoup moins. D'autant que nous sommes rarement ou tout blanc ou tout noir. La colère - si tant est qu'une colère puisse être juste - peut nous faire faire ou dire de horreurs.
Et la plupart du temps, nous subissons plus les vagues contraires de l'existence, plus que nous n'agissons et naviguons sur cet océan, petits radeaux à la dérive que nous sommes...

Même quand nous voulons le bien d'autrui, il peut nous arrive de ne pas lui rendre service, et tel autre comportement que nous condamneriions par "bonne conscience" est en réalité la seule et vraie bonne chose à faire.

Selon certaines acceptions du karma, une action est jugée "mauvaise" si elle est seulement dictée par de mauvaises intentions ( haine, jalousie, vengeance... )... se serait donc, selon elles, l'intention et l'intention seule qui compterait.
Pour soi-même peut-être, mais pour le reste... ?

Comme le dit Flore, lorsqu'on arrive à son propre petit niveau, à faire toujours ce qui nous semble juste ( encore faut-il savoir ce qui nous semble juste ), alors c'est déjà un bout du chemin.


Enfin, lorsque j'ai lu le titre du sujet, l'air de la jolie chanson d'Enzo Enzo "Juste quelqu'un de bien" mais aussitôt revenue en tête... Je vous laisse les paroles en lien, je trouve qu'elles résument assez bien pas mal le sujet...

http://www.paroles.net/

Je crois que nous sommes définitivement tous mauvais !

Je pense que notre comportement ne tient pas à une liste d'actions bonnes ou mauvaises, et j'imagine que ces dernières doivent être faites spontanément.

On peut assurer le bonheur entier de quelqu'un nous considérant comme "quelqu'un de bien" par de bonnes actions (là encore, spontanées), et parallèlement faire le malheur d'une autre inconsciemment (ou pas).

Je suppose qu'on a tous fait les actions considérées comme bonnes citées au-dessus, et leur contraire. Ce qui fait de nous des gens biens et pas biens, des gens quoi.




Je sais pas trop. En tout cas, je pense que ça concerne un jugement extérieur, et on ne peut pas être quelqu'un de bien pour tous et pour tout. Les actions faites ont toujours une influence bonne et/ou mauvaise sur n'importe qui/quoi.
Peut-être qu'en cédant la place à une pauvre petite grand-mère dans le bus, je vais marcher sur le pied de quelqu'un qui a un ongle incarné. Je n'y pourrais rien, mais la personne m'en vaudra, derrière son "c'est pas grave". A ses yeux, je ne serais peut-être pas l'ongle, mais le mal incarné !...
Bref, il ne faut sûrement pas trop se poser de questions. Entre les influences et les dénouements pouvant transformer nos bonnes actions en mauvaises actions, être quelqu'un tout court doit être bien plus simple. Les autres nous définissent comme ils le veulent.

Il y a en effet une grande part de subjectivité.
J'ai tout-de-suite pensé à cette chanson d'Enzo-enzo (non, ce n'est pas la copine de maillol-maillol)

Ca correspond plus ou moins à l'idée globale.
Mais je préfère ce que dit Gabriel Yacoub dans cette chanson (au passage : pour ceux qui ne connaissent pas encore, ruez-vous sur l'oeuvre de son ancien groupe Malicorne, et son oeuvre solo) quand il dit :

J'aime assez l'idée de Chimère.

L'intention...

Elle ne suffit pas dans les actes à révolutionner la terre entière. Mais il me semble qu'un coeur pur, ou qui aspire à la pureté causera moins de dégats qu'un coeur sec et prétentieux.

En outre, il y a une grande dame à ne pas négliger : la conscience.

C'est elle qui nous gouverne.

Elle porte sa propre échelle de valeurs, certes. Elle impose ses limites à l'égoïsme, à la futilité. Elle porte en elle des germes de noblesse, des possibilités d'actes gratuits, d'abnégation...

J'ai toujours l'impression que le vrai jugement final est celui de la conscience.

Je me suis fixée comme but de mourir avec une conscience aussi légère que possible.

Comme la plume de la déesse Maat...

Challenge sacrément ambitieux, quand on connaît les vicissitudes de l'existence terrestre !!!!

C'est vrai, on peut toujours tenter de faire dle bien, mais ce n'est pas pour cela que notre geste sera bien perçu.. Certaines personnes ne veulent pas d'aide.

Et puis c'est clair qu'aucun de nous ne peut-être tout blanc, parce que justement pour cela, il faut être conscient de ce que l'on fait, et en tant que gosse, on est pas vraiment conscient.
Mais l'on peut se racheter de ses fautes, "péchés", erreurs.. en décidant de ne faire que le bien.
en fait on ne nait pas "quelqu'un de bien, on le devient.

Et enfin je pense qu'il faut aussi compter sur la volonté, car avec cet alliée on peut construire de grandes choses et "écrire" en quelques sortes soi-même sa vie, mais sans elle, on se laisse guider, aller,par souvent "le mal" sans vraiment choisir sa direction.

Faire bien pour une personne peut vouloir dire faire mal pour une autre...
On peut même faire du bien à quelqu' un tout en faisant du mal à quelqu' un d' autre.

Le notion de bien et mal est toute relative à chacun.

Dis-donc, tu te pose beaucoup de questions sur le bien et le mal, toi. Tu as quelque chose sur ta conscience?

Déjà , se prendre en main , s'assumer et n'être une charge pour personne.
C'est un bon début...

OK avec Sirre, et en plus, être franc, sincère.

L'être humain est tellement relatif et changeant, que c'est assez difficile de définir les caractéristiques de quelqu'un de bien. D'ailleurs la preuve chacun, en a une définition personnelle sur ce topic. Ca pourrait être tout simplement quelqu'un qui n'ennuie personne

Strictement impossible, on est toujours désagréable pour quelqu' un.

La personne à qui je dirai qu'il est quelqu'un de bien, c'est cette personne sur qui je peux compter, en qui je peux avoir confiance.


C'est pas d'être une mauvaise personne ça, c'est d'être réaliste... Personne ne peut plaire à tout le monde et y a aussi la jalousie qui existe (et qui détruit )...

Moi je dirais "donne le meilleur de toi même", et tu seras sans doute quelqu 'un de bien.