Léonard de Vinci

DanaScully

On a beaucoup parlé de lui ces derniers temps, surtout à cause du Da Vinci Code. Voici donc sa biographie, trouvé sur Le Monde de l'Inconnu...

1452 : Naissance d'un mystère

Né en 1452 près du village toscan de Vinci, tout indique que Léonard a reçu une éducation poussée (grammaire et calcul notamment) avant d’entrer en 1467 à l’atelier de Verrocchio, auquel il doit sa formation de peintre, de sculpteur et de décorateur. Mais ce n’est qu’une fois arrivé à Milan en 1482 que les choses sérieuses commencent pour Léonard : il y trouve un climat propice où tous ses dons s’épanouissent. Très vite, il sera connu dans toute l’Europe pour ses qualités d’architecte, de peintre, de musicien, d’ingénieur, de scientifique… C’est en 1495 qu’il entreprit l’une de ses plus célèbres réalisations : La Cène (Voir notre Chapitre sur le mariage de Jésus et de Marie-Madeleine). En 1500, il se rend à Florence, où il peint la Joconde en 1503, puis revient à Milan en 1506. A partir de ce moment, il s’intéressera de près à l’hydraulique, aux mathématiques, à l’anatomie, à la botanique et à la géologie. Il a un grand nombre d’élèves et produit activement sculptures et tableaux, dont « La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Anne ». En 1513, Léonard arrive à Rome, sous le patronage du nouveau Pape Leon X. En 1517, il réside enfin à Amboise, sur l’invitation de François Ier, roi de France. Il est nommé « premier peintre, ingénieur et architecte du roi ». Il continua de s’intéresser à la philosophie et aux sciences jusqu’à sa mort en 1519.

L’intérêt de Léonard pour l’ésotérisme

L’œuvre de Léonard de Vinci comprend une trentaine de peintures (plus d’un tiers a disparu et un quart seulement lui est d’attribution certaine) et une masse considérable de manuscrits et de dessins. Ces textes et leurs illustrations débordent les problèmes habituels de l’Art et concernent toutes les branches du Savoir : l’ensemble se présente comme un enchevêtrement de notations et d’observations où s’accumulent des connaissances prodigieuses. D’après de nombreux experts, il est désormais établi que Vinci s’intéressait de très près à l’alchimie, et il est certain qu’il a introduit dans ses tableaux des éléments symboliques. Ses fréquentations s’en ressentent ; à Florence, il se rapproche d’un ami du Pape Nicolas V, qui a fondé « l’Academia Romana », inspiré de Gerbert d’Aurillac, le Pape de l’an mil. Ce Pape savant s’était instruit auprès des magiciens et des alchimistes arabes de Tolède, et avait étudié auprès des druides, des égyptiens, et des étrusques. Les adeptes de « l’Academia Romana », tous férus d’ésotérisme, comptaient des personnages influents de l’époque, dont Léonard faisait partie. Curieux de tout, il a par ailleurs côtoyé des astrologues, des magiciens et surtout des alchimistes qui lui parlèrent de l’Elixir de longue vie et du Grand œuvre.

Une échappatoire à l’Inquisition ?

Mais il ne faut pas oublier que l’époque de Léonard est marquée par l’Inquisition, dont les réseaux s’étendaient sur tout le territoire. Initié par des courants de pensée cathare et templière, l’artiste devait se montrer extrêmement vigilant ; c’est probablement la raison principale qui l’a poussé à rédiger bon nombre de ses notes de droite à gauche et à l’envers, de façon à ce qu’elles soient uniquement lisibles dans un miroir… Vinci se met donc à communiquer par code, ses écrits sont cryptés tout comme le message de certains de ses tableaux. Lorsqu’il fut accueilli par le roi de France à Amboise, ce dernier le logea dans un pavillon fréquenté auparavant par des personnalités passionnées d’ésotérisme, comme Anne de Bretagne, qui connaissait les énigmes de la Cabale et pratiquait l’alchimie. Coïncidence ?
Malgré cela, il convient de rappeler que Léonard condamnait l’ésotérisme au sens strict du terme, c’est-à-dire qu’il dénonçait l’occultisme et les délires mystique-religieux. En revanche, il cultivait des affinités avec des initiés ésotérismes ; c’est un savant qui admet la puissance de l’Homme, dont les pouvoirs peuvent être illimités avec la maîtrise des lois de la matière et de l’énergie. Son œuvre dans son ensemble est d’ailleurs ésotérique, puisque sa compréhension globale est réservée aux initiés ; il a lui-même codé ses tableaux non seulement pour échapper à l’Inquisition, mais également pour transmettre un héritage fantastique à quelques rares initiés…

Des tableaux bien mystérieux

Mis à part le tableau de « La Cène », dont nous étudions les indices cachés dans le chapitre sur le mariage de jésus et de Marie-Madeleine, d’autres œuvres de Léonard de Vinci semblent receler des indices symboliques cachés ; c’est notamment le cas de « La Vierge aux Rochers » et « L’adoration des Mages ». Dans le « Da Vinci Code », l’auteur évoque l’histoire de Maurizio Seracini, un spécialiste de l’analyse picturale qui a travaillé sur « L’adoration des Mages ». Il a ainsi découvert que les différentes couches de saleté et de peinture recouvraient une tout autre œuvre que la composition de surface. Voici ses conclusions officielles, et qui provoquent encore de nombreuses polémiques dans le monde de l’art : « Léonard n’a pas appliqué une seule couche de la peinture que nous voyons dans l’Adoration des Mages. Dieu seul sait qui était le peintre, mais ce n’était pas lui. »

Le « geste de Jean-Baptiste »

D’après cet expert, la couche de surface à dominante orange et marron a été posée ultérieurement par une autre personne que le maître ; les personnages manquent trop de finesse dans le tracé pour pouvoir être attribués à Léonard ! Grâce à une technique infrarouge, Seracini a pu avoir un aperçu de la véritable scène du tableau, cachée sous la surface : Vinci semble avoir peint un monde en reconstruction sur ses propres ruines, allusion directe à la période de la Renaissance. Concernant les indices cachés dans le tableau, il est intéressant de noter qu’en arrière-plan de la scène centrale se dresse un caroubier. Comme le rappellent les auteurs de « La révélation des Templiers », cet arbre est symboliquement associé à St Jean-Baptiste, personnage clé dans de nombreuses œuvres de Léonard. D’ailleurs, un groupe de personnes rassemblées autour du caroubier ont l’air de vénérer cet arbre. Autre allusion directe au Saint Jean-Baptiste, l’index dressé d’une silhouette, une posture symbolique qui se retrouve également dans de nombreux tableaux de Vinci, et que l’on appelle communément « le geste de Jean-Baptiste ». La signification de ce fameux geste est l’une des énigmes esoterique du Maître qui reste encore à décrypter… Rappelons que selon certaines théories, un petit groupe d’initiés se serait transmis au cours des siècles et par le moyen de symboles ésotérique un lourd secret : St Jean-Baptiste serait en réalité le vrai prophète, Jésus n’étant qu’un de ses disciples , une information écartée par le Concile de Nicée en 325.

2 versions et un message différent !

« La Vierge aux Rochers » est pour sa part le nom donné à 2 versions d’une scène religieuse de Léonard, représentant la Vierge Marie assise au centre d’une grotte rocheuse, avec l’enfant Jésus et Jean-Baptiste, accompagné de l’archange Uriel qui se trouve légèrement en retrait. Comme Vinci n’a peint aucun indice susceptible de déterminer lequel des 2 enfants est Jésus, on présume généralement que celui qui lève la main en signe de bénédiction est l’enfant Jésus, Jean-Baptiste jouant alors un rôle secondaire. Cette interprétation est encore plus probable dans la seconde version, dans laquelle l’enfant à la droite de Marie porte la croix associée à Jean-Baptiste. Mais cette croix pourrait bien avoir été ajoutée ultérieurement par un autre peintre… L’analyse objective de l’œuvre peut en effet nous conduire sur une autre piste : l’enfant en prière pourrait être Jésus et non Jean-Baptiste, étant donné qu’il est assis près de la Vierge Marie, qui l’entoure de ses bras protecteurs en le serrant contre elle. L’autre enfant, plus proche de l’archange Uriel, serait alors Jean baptiste, ce qui lui donnerait une importance bien plus grande ! Dans ces deux tableaux se cachent donc peut-être les indices d’une adoration secrète à Saint Jean-Baptiste plutôt qu’au Christ…

Source : http://www.mondeinconnu.com/dossiers/al ... e_vinci_0/

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