Homme et machine : ex æquo Les rencontres d’échecs entre le joueur géorgien Gary Kasparov et le logiciel X3D Fritz s’achèvent sur un score nul. Au cours de ce tournoi entre l’ homme et la machine, chacun a remporté une victoire, et deux parties se sont achevées sur un match nul.
Le logiciel X3D Fritz, développé par la société allemande XOD Technologies, spécialisée dans les univers virtuels, est un programme en 3D particulièrement puissant capable de faire plus de 90 millions de calculs à la seconde. Il est doté d’un système de reconnaissance vocale qui permet au joueur de déplacer ses pièces uniquement par la voix. En effet, si la partie est bien réelle, les pièces et l’échiquier sont quant à eux virtuels.
Gary Kasparov a estimé que les nouveaux logiciels de jeux d’échecs étaient devenus des stratèges hors pairs dépassant les supercalculateurs du type Deep Blue (IBM), qu’il n’avait pas réussis à vaincre en 1997. Il estime que, certes ,les ordinateurs s’améliorent, mais l’homme évolue aussi. En effet, après 6 ans de « combats contre les machines », Gary Kasparov considère en savoir un peu plus sur leurs modes de fonctionnement.
La quatrième partie qui opposait le Géorgien au logiciel X3D Fritz n’a duré que 90 minutes et s’est achevée par un match nul en 27 coups. C’est la plus courte des quatre manches qui les a opposés.
Selon des spécialistes de ces nouvelles technologies, Gary Kasparov s’en serait plutôt bien sorti, contenu de ces conditions inhabituelles. En attendant le Géorgien n’a toujours pas eu sa revanche contre le monde informatique. En effet, il avait perdu contre Deep Blue et avait fait match nul en février dernier contre le logiciel Deep junior.
Source :
Sciences et Avenir