Pour en venir au premier post et sur lequel le sujet est basé, le revenu minimal pour tout citoyen c'est bien beau sur papier mais l'argent ne poussant pas dans les arbres, où trouver tout cet argent? Bon j'entend déjà dire qu'il suffit de taxer les banques et éliminer les évasions fiscales, imposer les plus riches. Mais est-ce que cela sera suffisant? Cela nécessiterait une vaste modification de la société en générale. Certains pays sont plus populeux, ont plus de problèmes sociaux que d'autres, sont plus riches et comblent leur budget plus facilement, ont beaucoup de matières premières à exportées (donc beaucoup de $ qui retournent dans les coffres de l'état). Lorsque certains pays pataugent dans les déficits accumulés, comment appliquer une telle mesure du revenu minimal garanti? Faut-il couper dans certains programmes? Augmenter les impôts de tout le monde? Imposer beaucoup plus les entreprises industrielles et financières, au risque qu'elles foutent le camp sous d'autres cieux plus cléments?
Et puis l'exemple de la Finlande est "presque" un cas à part. Petite population, matières premières abondantes, peu de problèmes sociaux, pays fortement industrialisé et déjà fortement ancré dans les mesures sociales. En fait, il est possible que la Finlande réussisse à cause des éléments pré-cités. Par contre, tout va bien quand l'économie va bien. Le jour où les vents économiques sont contraires, cela risque d'être beaucoup plus difficile. L'idéale est d'avoir une économie stable, qui ne flanche pas au premier krach boursier des bourses mondiales... Car c'est à ce moment-là que l'argent se tarit et on ne fait rien sans argent, vous savez bien...
Quand à l'aspect qui semble le plus intéressant de se trouver un vrai travail plaisant pour combler le manque à gagner de son revenu, hélas, je n'y crois pas trop. En bout de ligne, ce sera toujours les employeurs qui auront le dernier mot à savoir qui embaucher. Et là dessus, je suis désolé, mais les critères ne sont pas toujours basé sur l'amour du métier du candidat... L'employeur va prendre celui qui va faire son affaire. Point. Et cette idée nous fait croire qu'actuellement, la majorité des gens qui ont un emploi le déteste et rêve le jour où ils vont le quitter. Hors, je me souviens avoir vu un sondage récent où la majorité des gens se disaient heureux en travail, malgré les difficultés.
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L'arbre qui tombe fait toujours plus de bruit que la forêt qui pousse...
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