Minia a écrit:
Quitte à être brutale, je ne vois pas en quoi parler à ton ami d'une solution telle que celle-ci, devrait te faire culpabiliser ! C'est lui qui prendra sa décision, pas toi. Peut-être refusera t-il après tout ! Peut-être se rendra t-il compte que sa vie et son fils passent avant tout ?
Je me sentirais surtout coupable de lui proposer une alternative qu'il n'envisage pas présentement ou qu'il ne connaît pas tout simplement. S'il me parlerait lui-même du suicide assisté sans que je lui suggère, il n'y aurait aucune raison de parler de culpabilité car ça ne viendrait pas de moi.
Je n'aurais aucun problème d'en parler avec lui, mais j'aimerais mieux que ça ne soit pas moi qui lui en parle le premier !
Pour ce qui est de l'éventualité qu'il refuserait l'option du suicide assisté, il m'a révélé dernièrement qu'il aurait dû se tuer au début de sa maladie, quand il était encore apte à le faire. J'ai bien peur que même s'il aime beaucoup son fils, son désir d'en finir une fois pour toute l'emporte sur l'amour de se dernier.
Encore merci à tous pour l'intérêt que vous portez à ce topique !
Vous, si vous étiez contre le suicide assisté et sa légalisation, seriez-vous près à laisser de côté vos croyances/principes pour parler de l'option du suicide assisté à une personne souffrant d'une maladie incurable ?