Bien, sur ce, je propose qu'on cesse de parler de moi. Ou plutôt, disons que toute référence à ma petite vie se soldera par un silence de ma part.

Alors là ! Je demande à voir !





Chevalierdelombre posteur fou depuis Juillet 2005.

Si ça marche pour les zosieaux :http://fr.news.yahoo.com/30092005/202/l-hirondelle-rustique-male-doit-rester-sexy-pour-garder-sa.html
pourquoi pas pour les humains :http://www.artindien.com/parures.html

Prière de mettre les chèques à l'ordre de norman_raider, merci. ( En promo en ce moment : la superbe parure Crow. Ne sortez pas sans elle! )

J'imagine le tableau... !
Les rues et les lieux finiraient par ressembler à une basse-cour... quoique, c'est déjà un peu le cas...

Je ne sais pas si le véritable amour existe vraiment...
Vouer une véritable dévotion à l'autre et que ce soit réciproque...
Admirer sa paire pour tout ce qu'elle est, chaque jour, toute la vie , peut être...
Mais je pense que c'est plus rare qu'on ne le pense.

Beaucoup se "contentent" de leur partenaire parce que, principalement, ils ne leur posent pas de problème de cohabitation.
Pour les filles avec qui j'ai parlé sérieusement de ces choses-là, voilà ce qu'elles répondent :

-parce que "il me laisse libre" (ce qui est un minimum ! )
ce qui peut souvent être réinterprété par : "je le mène par le bout du nez" ou bien "c'est moi qui décide de tout". Bon, no comment.

-il "m'aime" (alors celle-là, je l'adore ! Je précise que par ailleurs il y a souvent de vrais gros problèmes dans le couple) au sens de "il tient à moi" ce à quoi j'ai souvent envie de répondre : "tu élèves ses enfants, tu lui fais la bouffe, et quand monsieur a une envie tu le contentes, ne serait-ce pas un peu naturel qu'il "t'aime" ?

Ce qui nous amène toujours à la même question, qu'est-ce que l'amour porté à un autre, au fond ?
Un amour peut-il être spontané ? Désintéressé ?

Je crois que pour envisager une réponse à cette question, il faut commencer par se demander comment est-ce que tu considères l'être humain.

Si tu considères que c'est une créature d'abord tournée sur elle-même et la satisfaction de ses propres désirs et volontés, et qui se choisit un(e) compagnon(compagne) simplement parce qu'il a l'instinct grégaire et qu'il ne veut pas être seul, alors ce qu'on appelle l' "amour" est un mirage, un joli conte pour se donner bonne conscience, et se voiler notre véritable nature.

Si au contraire tu considères que l'être humain est capable d'abnégation, de don de soi et d'une certaine forme d'innocence, alors tu peux espérer que l' "amour spontané et désintéressé" est possible...

Bien résumé Chimère.

Quand j'étais plus jeune, j'étais un grand romantique, un doux rêveur. J'étais du genre à placer justement la femme sur un piedestal, cela venait en droite ligne de mon éducation.
Ce sont justement les filles et les femmes que j'ai fréquentées et les histoires qu'elles m'ont fait vivre, qui m'ont en quelques sorte dit "Eh, Cel* réveille-toi ! Ici c'est la réalité ! Pas un rêve ! Les gentilles princesses, ça n'existe pas ! Le grand amour, c'est l'espoir qui fait vendre, ici bas, c'est chacun pour sa pomme."
Ce sont elles, Chimère, et les claques que j'ai pris avec elles qui m'ont fait perdre mon romantisme, mes doux rêves et mes belles illusions.
Toutes celles qui j'ai rencontré étaient des filles très "terre à terre" qui avaient d'abord besoin de s'occuper et de régler les "grands problèmes" de la vie de tous les jours (je ne parle pas des problèmes fondamentaux de subsistance)
Je me considère comme un homme responsable et qui tient la route, mais vois-tu, je n'ai jamais rencontré de fille qui possède cette fantaisie, un truc de cet ordre, des vraies envies de vivre aussi un peu dans le rêve.

Ai-je été malchanceux ? Existe-t-il peu de filles comme celle que j'espérais ? Est-ce que j'en demande trop ? Fera-t-il beau demain ?
(un instant de relaxe dans ce sujet trop sérieux).

* mon prénom dans le texte original

L'être humain est capable du pire comme du meilleur. Il n'y a pas de règles.
La définition de l'amour est diffèrente pour chacun et si tu traverses les frontières on y trouve aussi encore plus de diffèrence.

Et heureusement qu'il n'y a pas de règles, c'est ce qui laisse toujours l'espoir...