"Comment est-ce possible ?" est un texte qui vous mettra les larmes aux yeux. Même les moins sensibles seront touchés par la beauté de ce texte...

Je laisse la place à ce magnifique texte...
Par Jim Willis, 2001.





Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait ensemble.

Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.

Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.


Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de coeur et chaque déception, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.

Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux.

Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour ".

Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.

J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.

J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.

Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?".

Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j'ai attendu.


J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.

J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n'était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.

Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.

Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.

Note de l'auteur :

Si "Comment est-ce possible ?" a mis des larmes dans vos yeux en le lisant comme cela me l'a fait alors que je l'écrivais, c'est parce que c'est l'histoire de millions d'animaux familiers qui meurent chaque année dans des chenils français, américains et canadiens.

Tout le monde est bienvenu à distribuer cet essai dans un but non commercial, aussi longtemps qu'il est distribué correctement avec l'avis du copyright.

S'il vous plaît utilisez-le pour aider à l'éducation, sur vos websites, blogs, dans des bulletins d'informations, dans les refuges pour animaux et tableaux d'affichage du bureau du vétérinaire. Dites au public que la décision d'ajouter un animal familier à la famille est une importante décision pour la vie, que les animaux méritent notre amour et nos soins, que la recherche d'une autre maison appropriée pour votre animal est votre responsabilité et que toute vie est précieuse.

S'il vous plaît, faites votre part pour arrêter le meurtre d'animaux, et encouragez les campagnes pour prévenir que des animaux soient non désirés.

Copyright Jim Willis 2001
tiergarten@onebox.com
[Translated from the original English by Eleri Jones, France]

Magnifique texte treza merci.

Ca donne vraiment à réfléchir.

Ouffff! Très bien dit et j'espère que cela fera réfléchir certains et certaines. Quand on prend un animal, il faut l'assumer jusqu'au bout!
Merci TrEz@, je suis ému également mais pure vérité sans doute. Ha si les animaux pouvaient parler ....

Ce texte devrait être affiché dans les rues et publié dans les journaux... peut-être alors que certains réfléchiraient avant d'adopter un animal pour l'abandonner 6 mois plus tard comme on change une lampe de salon...

J'ai voulu un moment en faire plein d'impression puis les mettre dans les boites aux lettres ou distribuer dans la rue, mais à moi toute seule c'est impossible !

Je n'ai pas pris de chien justement car je n'ai pas beaucoup de temps libre à lui consacrer...avec ce texte, je suis encore plus sur de ma décision !

Joey, n'abandonne pas son furet depuis 1981

Ce qui est faisable, c'est que chacun l'imprime en plusieurs exemplaire et le glisse dans les boîtes aux lettres de sa rue, de son immeuble...

Le problème, est-ce que l'auteur est d'accord ?
A moins que si on laisse bien son nom sur le texte ...?

Conseil : Prenez un chat plutôt qu'un chien...

Au moins ces braves petites bêtes savent comment faire un bras d'honneur à leur maitre et se tirer tout seuls dans un nouveau foyer le jour ou leur propriétaire légitime manque à ses devoirs.

Si votre chat se casse ailleurs, ça veut non seulement dire que vous êtes un maitre indigne mais également que vous êtes le roi des cons !

Le chien par contre est trop fidèle pour vous laissez tomber et vous punir de votre trahison et de votre stupidité.

Moi je dis : vive les chats !

En plus si vous êtes sympas avec eux, ils vous le rendront bien en retour contrairement à ce qui est généralement admis.
Un chat est autant attaché à ses maitres qu'à son foyer et est un animal souvent aussi affectueux qu'un chien.
L'avantage c'est qu'il ne reste avec vous que tant que vous êtes un type bien... Si un jour vous devenez un co**ard fini, il se cassera et vous offrira l'opportunité de vous remettre en question.

CQFD

Pas forcément vrai, ça, une chatte nous avait "adopté" sans pour autant manquer de soin ou d'affection chez sa maîtresse (qui la recherchait depuis un bon mois).

Mais maintenant il y a ceux-là : http://www.nintendogs.com/
(ça me rappelle les catz et dogz sur pc)

Dis-toi bien un truc : Un chat ne te quitte jamais sans raison...

C'est certes fourbe comme animal (et c'est peu de le dire...) mais ce n'est pas con au point de quitter un domicile dans lequel il a de la bouffe et des calins en abondance.

Parole d'expert qui a vécu pendant 18 ans avec une pelleté de ces bestioles autour de lui


Par contre je confirme : C'est effectivement en général eux qui t'adopte... Ceux qui croient que c'est l'inverse vont au devant d'une lourde déception !
D'ailleurs il est plus juste de dire que vous êtes "son humain" plutôt que de croire qu'il est "votre chat"

C'était une chatte campagnarde, elle venait chez nous avoir des caresses dans la journée, quand sa maîtresse n'était pas là, mais elle passait pas mal de temps dans les bois, elle nous ramenait pas mal de bestioles : tiques, souris, taupes, petites couleuvres...
Chez elle c'est peut-être aussi la présence de sa fille qui la faisait partir, mais on a fait connaissance avec sa maîtresse et c'était loin d'être un bourreau, la pauvre était catastrophée de l'avoir paumée.

Oui enfin un chat, tant que tu as à manger dans la main, il t'aime !

Ouais...
Reste à savoir ce que sa fille lui a fait, parce qu'en général c'est un bon argument pour que le chat se barre


Ce qui ne l'empêchera pas de toujours renifler la bouffe que tu lui files.

Il n'y a pas plus dur à empoisonner qu'un chat et je ne parle pas du fait de leur filer la pilule...

Annecdote au passage : Quand j'étais gosse on a essayé de filer la pilule à mes chats (2 femelles, je précise...) en la foutant dans des boulettes de viande (bref... La bouffe pour chat de base...).
Et bien ces saletés bouffaient systématiquement TOUTES les boulettes de viande SAUF celle qui contenait la pilule !

Sales bêtes !... :mryellow:

je parle de donner à manger à un chat et toi tu veux le tuer ??? vilain !!! fuis, félix !

je pense que ya pas de problème

Ce texte est très émouvant, Tr€za. Il serait tentant de le distribuer dans les boîtes à lettres ou sur le marché. Mais sans l'accord de l'auteur, je doute que ce soit possible :

"" Comment t'as pu? "
Copyright Jim Willis 2001
tiergarten@onebox.com
[Translated from the original English by Eleri Jones, France]"

source : http://jimwillis0.tripod.com/tiergarten/id4.html

J'ai rajouté cette mention à la fin du message, fin de l'histoire.

Je n'avais pas chaussé mes besicles.
Bon, mais alors on peut distribuer ou non?

J'ai aussi une histoire. Une vraie. Qui vit très fort en moi.

Je voudrais vous parler de Charly.
Charly, c'était mon précédent chien.
Charly est né par accident avec ses frères et soeurs. Son maître (mon grand-père) ne voulait pas que ses deux parents s'accouple. Sa maman, une fox-terrier, devait être accouplée avec un autre fox terrier. Mais c'est un épagneul breton qui... enfin voilà.
Mon grand-père (individu peu recommandable. Poivrot, malhonnête, mauvais chasseur : du genre qui va à la chasse pour se saoûler, dégueulasser tout et dégommer un max de gibier), était assez fâché de ce qui s'était passé.
Quand Charly est né, je l'ai tout de suite choisi! Il avait une tache noire au milieu d'une bande blanche sur sa tête. C'est comme ça que je le reconnaissais. Et il commençait à me connaître même si sa maman était très protectrice et ne me laissait pas le prendre trop longtemps.
Un jour mes parents m'ont dit que mon grand-père avait décidé de tuer les chiots. Je me suis précipité chez lui. Il y avait une odeur de sang et la maman de Charly tirait à s'étrangler sur sa chaîne. Je ne sais pas comment mon grand-père était en train de tuer des chiots, je ne peux que l'imaginer avec horreur. L'odeur de sang et le fait qu'il était boucher de profession...
J'ai attrapé Charly et je suis rentré très vite.
La première nuit à été dure pour lui. Il n'était pas encore sevré.
Il a beaucoup pleuré. Ma mère lui a donné un linge chaud pour lui rappeler sa mère et il s'est endormi.
Charly a grandi avec moi une bonne partie de ma vie. J'avais 11 ans quand je l'ai eu.
Mon grand -père n'avais pas tué tout le reste de la portée. Mais les malheureux survivants n'étaient pas très bien traités. Eté comme hiver dans une petite cour pavée et sale.Ils sont restés plus petits que Charly.
J'en ai passé du temps dans les bois à jouer avec lui. Nous avons beaucoup voyagé en le prenant toujours avec nous. Il en a vu du pays.
Je me souviens aussi d'une fois où je pleurais... je ne sais plus pourquoi. Il est venu s'asseoir à côté de moi, m'a regardé en tremblant d'un air inquiet et m'a lêché le visage...

De nombreuses années plus tard, Charly était vieux mais vivait sa vie, en vieux chien tranquille.
Il se baladait parfois dans le village sans laisse. C'était un vieux chien gentil et paisible. Tout le monde le connaissait. Il faisait son petit tour en boitant (une de ses pattes ne fonctionnait plus très très bien).
Un jour, il n'est pas rentré...
Nous avons été très inquiets et paniqués mes parents et moi. Nous l'avons cherché dans toute la région des jours entiers. Si encore nous l'avions retrouvé mort quelque part... au moins on aurait pu se faire une raison. Mais ne pas savoir, c'était horrible.
On a fini par mettre une annonce dans un journal régionnal et placer des affichettes dans des lieux publics avec sa photos et nos coordonnées.
Un monsieur nous a téléphoné pour nous raconter ce qu'il avait vu:
Un monsieur en camionnette avait traversé le village et avait vu Charly marcher sur le côté de la route. Il l'avait cru blessé du fait qu'il boitait et imaginé qu'il avait été heurté par une voiture. Il a alors été frapper à la porte du vieux monsieur qui nous a téléphoné pour lui raconter et lui donner ses coordonnées au cas où quelqu'un chercherait le chien.
En voyant l'affichette, ce monsieur a tout de suite compris.
Il nous a donné les coordonnée du conducteur de camionnette qui habitait un village près de la frontière française (je suis belge).
Ma mère s'y est précipitée (je travaillais, de même que mon père, elle avait congé ce jour là). Elle a questionné ce monsieur qui lui a dit que Charly s'était sauvé le soir même où il l'avait ramené chez lui. Mais que quelqu'un l'avait aperçu plus au sud.
Ma mère était désespérée. Elle avait beaucoup espéré!
Elle a continué à chercher sur les routes. Elle a eu une intuition et a cherché à savoir s'il y avait une SPA quelque part dans la région. Il y en avait une! A Hirson. Elle y a été.
La SPA était fermée ce jour là mais une dame était en train de nourrir les animaux. Ma mère l'a appelée et la dame lui a ouvert la porte. Après avoir entendu le récit de ma mère, elle lui a dit qu'elle n'allait pas lui refuser de venir voir après avoir fait tout ce chemin! Ma mère lui a montré la photo de Charly "nous en avons bien un qui lui ressemble, oui! Mais il ne se nourrit pas. Je crois qu'il se laisse mourir."
Dans l'allée des cages des chiens, c'était un concert d'aboiements.
Une seul cage, tout au bout, restait silencieuse. Ma mère a dit "Je suis sûre que c'est lui! J'en suis sûre!"
Une fois arrivée devant la cage, elle l'a aperçu allongé par terre.
Il s'est alors transformé en la voyant. De vieux chien ayant perdu l'envie de vivre, il est devenu comme fou. La dame avait les larmes aux yeux.
Ma mère l'a ramené. Nous étions heureux de l'avoir retrouvé.
On revivait.
Charly a fini sa vie avec nous. Il a fini par attraper une maladie. Un genre de cancer. Il a souffert de nombreux jours mais il semblait s'accrocher à la vie.
Un jour il a refusé, pour la première fois de sa vie, de prendre un médicament pour un autre problème que ma mère lui donnait caché dans un morceau de chocolat. Il restait allongé sur son coussin habituel.
Ma mère a appelé la vétérinaire... pour en finir.
Elle allait l'emmener chez la vétérinaire mais je savais que quand on fait ça, on ne peut pas récupérer le corps de son chien après. IL est expédié à l'équarissage. Je ne supportais pas cette idée. De plus, Charly avait peur d'y aller (pourtant la vétérinaire était gentille avec lui mais il avait toujours eu peur). Je ne voulais pas qu'il meure en ayant peur et dans un endroit qui n'était pas sa maison. Je m'y suis opposé.
Elle est alors venue chez nous.
Mes parents n'ont pas voulu y assister. Moi, je suis resté avec lui jusqu'à la fin, il est resté sans réaction, il ne voulait plus vivre. Je l'ai caressé en lui parlant doucement jusqu'à ce que son coeur s'arrête de battre. Comme je suis animiste, je lui ai parlé, même après. Pour lui dire de partir tranquille. Qu'on l'avait beaucoup aimé, qu'on se souviendrait toujours de lui. Qu'il continue en paix vers une autre vie.
J'ai été retrouver mon père qui était effondré. Nous avons beaucoup pleuré. Charly avait 17 ans.

Aujourd'hui mes parents ont recueilli un petit chien appelé Snoopy. Ses précédents maîtres n'en voulaient plus. Les enfants s'en étaient lassés après quelques mois. Il avait été battu et vivait dans une petite cour (oui, encore) en buvant dans les flaques d'eau et en mangeant ce que des gens charitables lui lançaient par le grillage. Il avait 1 an.
Il a maintenant 3 ans et il vit une vie de roi maintenant. Il voyage beaucoup avec mes parents, il est bien soigné, propre et bien nourri. Il est aimé et il le rend bien.
... Un détail.... il ressemble énormément à Charly... plus qu'aucun chien dans la région et plusieurs personnes s'y sont trompées... Il a aussi cette même tache sur la tête...
...Est-ce que pendant une de ses nombreuses escapades en solitaire, Charly aurait... ?

Je connais ce texte, je pense l'afficher dans tous les cabinets vétérinaires et à la spa de mon coin.

Au passage dans le genre je suis pour la peine de mort contre Jennifer Lopez, non pas à cause de sa musique (encore que...) mais pour s ligne de vêtements de fourrures.

Elle est vraiment très émouvante l'histoire de Charly. Il a eu de la chance de tomber sur vous !

Moi, un jour j'ai perdu l'un de mes chats qui aimait se promener dans les rues avoisinantes, carrément dans le centre ville de Marseille ! Il n'avait peur de rien ce chat ! Et ça me faisait mal au coeur de l'en empêcher et de le priver de liberté, alors, je le laissais errer au gré de ses humeurs, dans le quartier tout le monde le connaissait.

C'était un chat jeune mais adulte, que j'avais rencontré un soir et qui m'avait suivi jusque devant mon immeuble et n'avait pas hésité à monter les escaliers avec moi. Il a choisi sa maison et sa maîtresse. Il était vraiment spécial, il avait tendance à fixer les yeux des gens, assez étonnant chez les chats...

Mais tout ça pour dire qu'il a disparu pendant environ une semaine puis est revenu pleine forme avec une patte bandée ! J'étais trop contente !

Heureusement beaucoup de gens aiment les animaux. Je connais plein d'histoires d'animaux bléssés ou abandonnés recueillis par des proches ou autre...

EDIT : pour le texte de Tréz@, s'il est autorisé de le reproduire et de le distribuer dans les boîtes aux lettres, c'est une très bonne idée.

Concernant les chats :



C'est tout à fait ça !

C'est toujours émouvant une histoire d'animaux, je sais pas pourquoi...

On a trouvé mon ancienne minette au milieu de la route... ma mère a failli lui roulé dessus. Elle était toute petite à côté du cadavre de deux autres chats écrasés ( oui, je sais c'est pas très ragoûtant comme détail, mais c'est comme ça que ça c'est passé.... ). Ma mère est descendue de la voiture, l'a attrappée et l'a posée sur mes genoux.
Elle était plutôt mal en point... ça se voyait qu'elle avait crevé la faim toute sa courte vie, elle avait une hernie au ventre et il a fallut la faire opérer. Elle a failli mourir deux fois, mais elle a survécu.

C'était vraiment un des chats les plus intelligents que j'ai jamais vu. Tout petite, elle a "apprivoisé" le chien. Elle s'asseyait devant lui et le regardait comme ça, sans bouger, alors qu'il aurait pu la mettre toute entière dans sa gueule. C'était trop mignon a regarder...

Pour la mort de charly ça me rappelle ce que ma mère avait fait pour notre chienne.

On avait une bergère allemande, très gentille très calme, mais elle avait plus de 16 ans (ce qui est vieux pour un berger allemand).
Elle a attrapé la malade de vieillesse qu'ont cette race-là, normalement on aurait dû la faire piquer mais ma mère s'y est opposée.
Elle a fini s'est jour à la maison, la vétérinaire passait tous les jours faire une piqûre à ma chienne pour qu'elle ne souffre pas.

Elle ne pouvait pas bouger mais elle était heureuse, et avant qu'elle meurre elle a adressé un regard à ma mère plein de gratitude et elle est morte.

En fin de semaine ma copine va justement porter un de nos chats dans un refuge car nous ne pouvons plus le garder. Suite à la lecture de ce texte je ne peux rien changer sur le fait de garder le chat ou pas.

Par contre, je n'irai pas le porter au refuge. Je vais tout simplement aller le porter loin de chez moi dans un endroit où il y a beaucoup d'habitation. Il vivra et se trouvera une autre famille.

Le mieux serait de le donner au lieu de l'abandonner (je le dis entre guillemets) non?

Oui la donner à quelqu'un que tu connais et en qui tu as confiance (que tu pourras voir régulièrement), parce que la mettre dans un quartier c'est un peu comme abandonner ses animaux.

Peut-être que quelqu'un voudra la prendre, mais encore faut-il qu'elle se laisse approcher, parce qu'il faut penser qu'elle sera triste désorientée et perdue et cela n'arrange pas les choses.
Se laissera-t-elle nourrir ? Arrivera-t-elle à se défendre ?

Abandonner un animal, pour quelque raison que se soit, est lâche.
Pourquoi l'avoir recueilli alors? Si c'est pour l'abandonner après..
Il faut réfléchir à deux fois avant d'accueillir un animal chez soi.
Bref, voila pour le petit coup de gueule.

Maintenant, personnellement je préfère les chats, car comme dit plus haut, les chats se foutent royalement de leur propriétaire.
Pour ma part, mon chat ne vient à la maison que lorsqu'il faut manger, ou quand je l'apelle.
Oui, c'est un chat qui vient quand on l'appelle, ce qui est plutôt rare. Enfin, il vient quand je l'apelle, pas n'importe qui.
Pourquoi? Et bien je suis le seul de ma maison à en prendre soin, je ne parle pas de soin médicaux, mais je suis le seul à le faire venir dans ma chambre, a le caresser, lui parler même, etc.. Et elle me le rend à sa manière, en venant me voir quand je l'apelle.

Comme quoi, un chat, ce peut être affectueux et fidèle tout autant qu'un chien, simplement il ne va pas aller chercher une balle pour vous, c'est plutôt lui qui va vous l'envoyer..

Vive les chats, un animal de compagnie qui n'a pas été totalement domestiqué.

Ben si, y en a.
J'en ai connu un ou deux qui étaient de vrais clébards.
Du genre à piquer un os de poulet pour le grignoter ou rapporter une balle (souple, bien sûr ).

Le texte que Tr€za a posté devrait faire l'objet d'une diffusion étendue.
J'aimerais savoir si quelqu'un a déjà écrit à l'auteur (adresse Email postée par fred'x) pour lui demander son assentiment. Il serait inutile que chacun s'adressât personnellement à M. Jim Willis, cela reviendrait à du spam. Donc si quelqu'un a déjà fait la démarche, ce serait bien qu'il en fasse part aux autres membres, afin de permettre à ceux qui sont intéressés de connaître les modalités de distribution.

Moi ,je ne le dirais jamais assez ,j'ai un perroquet qui me reveille tous les matins à 6 heures pétantes ,et il parait que l'espérance de vie est de 60 ans .
Pourtant ,lui ,il est heureux !
Mon chien lui ,heureux ? Je pense que oui !
Mon chat ? Il n'a pas l'air de s'en plaindre ...
Bref ,c'est une vraie ménagerie chez moi ,mais je pense que pour les enfants c'est bien .