C'est sympa Chimère...
Alors, je vais lancer un ptit bout (bon peut-être un gros bout) mais vous aurez pas la suite car je ne l'ai en fait pas écrite...
(c'est le début de l'histoire sur la biblio, qui n'a pas encore de nom) Ca va être long, je vous préviens...
I. L’étude
Nous avons longuement étudié les anciennes histoires que longtemps nos vieux aurait racontées. Et pourtant, rien, mais alors rien n’est compréhensible. Il paraît peu probable que ces histoires révèlent un réel passé et toutefois, plusieurs de nos scientifiques qui se sont confronté au problème s’en trouvent littéralement changés.
Aucun de nos hommes n’a pu lire ces textes ou les entendre sans s’en trouver bouleversé. Et c’est là que le phénomène est des plus étranges voire extrêmement confus. Comment ces légendes qui aurait traversé les siècles par les bouches de nos ancêtres peuvent-elles nous transformer de façon radicale aujourd’hui ?
Je me pose la question bien souvent sans jamais trouver de réponse. J’envoie des hommes dans notre dernière vieille bibliothèque où des livres – comment ont-ils survécus au grand massacre ? – poussiéreux attendent encore et encore patiemment d’être lus.
Les hommes ne reviennent jamais. Enfin, ils reviennent mais ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils abandonnent femmes et enfants et se lancent dans d’incroyables projets. Là encore, nous ne savons pas vraiment de quoi il s’agit. Nous les avons alors placé à l’écart. Nous n’arrivons malheureusement pas à les encadrer de façon assez stricte car notre étude reste pour le moment confidentielle. La semaine dernière, l’un d’eux a réussi à échapper à notre surveillance. Il a contaminé pas moins de dix personnes.
Nous parlons en effet de contamination. Il est évident que ces livres contiennent des informations importantes et celles-ci seraient à l’origine de ce fléau. J’ai atrocement peur des conséquences que cela pourrait avoir sur l’humanité. Nous avons tous peur.
Si ces histoires venaient à se propager et a changer le sentiment profond d’humanité qui lie les populations, l’espèce en serait directement menacée. Les chefs des états de l’Europe et d’Amérique ont pour la première fois fait une alliance. Celle-ci est secrète et concerne exclusivement notre étude. Ces textes sont si dangereux pour l’avenir de l’être humain qu’ils ne peuvent être considérés de façon légère.
L’état d’Amérique les voie déjà comme une arme. Mais au cours de nos recherches, nous avons compris que leur incidence serait beaucoup trop grave pour constituer une simple arme de masse. Ceci créerait un trouble considérable au sein de l’organisation mondiale. Si un état était amené à être entièrement contaminé, alors, il serait possible qu’une contamination mondiale se produise. A la chute de tous les états, plus aucune économie ne serait envisageable. Ce serait la chute de l’espèce humaine.
Aucun remède n’a pu être mis en place. Nos psychologues ont été eux aussi contaminés par l’étrange maladie mentale. Nous avons même essayé par l’intermédiaire de spécialistes et après avoir créé le mutisme des sujets observés, de trouver une dégradation des gènes ou tout au moins des codes génétiques qui constituent notre espèce, et il semblerait, à notre plus grand étonnement, que les personnes contaminés aient perdus certaines caractéristiques qui font que l’humain est un humain.
Pris au dépourvu, nous avons tenté d’envoyer une équipe pour détruire ces recueils dévastateurs et là encore, nous avons échoué. Quiconque pénètre dans la bibliothèque ne peut résister à « l’appel » des livres. Nous pensons qu’ils s’agit d’un véritable « appel ». Nos meilleurs scientifiques affirment qu’il pourrait s’agir d’une technologie ancienne totalement disparu aujourd’hui, basée sur quelques flux énergétiques. Nous broyons du noir. Nous sommes noyés face à une telle découverte.
Nous ne pensions pas qu’un tel lieu puisse encore exister. C’est au cours d’une exploitation minière qu’il a été découvert. Un mineur terrifié avait alerté les autorité qui immédiatement avait pris en charge l’affaire. Tous les témoins avaient alors été supprimés et l’état européen avait tout de suite pris des mesures de sécurité en isolant le site. Une équipes de chercheurs fut dépêchée quelques jours plus tard afin de comprendre la première épidémie au sein du personnel minier. Je suis chargée de l’équipe. Je me sens de plus en plus incompétente. Mais qui aurait pu se préparer à une telle catastrophe ?
Nous ne pouvons pas sacrifier une centaine d’effectifs. Au début, nous avons commis l’erreur de les envoyer par groupe. Les livres les attiraient délibérément, chacun en lisant des différents. Les précautions que nous avions prises n’étaient pas conçues pour gérer ce genre de problème. Nous ne pensions pas que l’écoute des textes pouvaient elle aussi être la cause de la maladie. Ainsi, nos hommes se sont échangé les informations qu’ils avaient collecté et furent ainsi tous contaminés au même degré.
Nous avons pu construire des séparations en verre afin de mieux observer les sujets qui entraient dans le site. Nous avons réussi cela en subissant beaucoup de pertes. Même nous, qui sommes derrière les vitres, sommes irrémédiablement attirés par les couleurs chatoyantes des ouvrages. Rien de tel sur la Terre n’existe. Nous avons pour obligation de ne pas observer plus d’une heure par jour la bibliothèque. Les codes d’accès sont remis à des personnes de confiance et nous n’avons pour le moment eut aucun accident au sein du personnel hautement qualifié.
Se pose alors le problème de l’étude en elle-même. Comment pouvons-nous comprendre et analyser ces ouvrages si nous ne pouvons les lires nous-mêmes. Nous ne pouvons même pas écouter ce qu’ils contiennent. Je ne peux pas fournir des rapports sur les informations qu’ils détiennent. Nous n’en avons aucune. Les seules choses que nous savons précisément c’est que les bibliothèques étaient utilisées par tous et constituaient des lieux tout à fait communs. Les archéologues qui supposait de telles éventualités ont été agréablement surpris de voir leur interprétations confirmées par la découverte de notre lieu d’étude ne sont même plus là pour nous aider. Ils sont tous au centre pour être examiner. Peut-être qu’ils pourront être sauvés de la maladie. En réalité, nous avons aucun espoir.
Un doute a alors plané sur nos têtes. Des rebelles quelque peu illuminés ont prétendu qu’il s’agissait d’une arme massive déposée ici il y avait de cela des siècles, par des extraterrestres, cela n’ayant d’autre but que de détruire notre espère. Mais nous savons bien que cela est impossible. Nous sommes seuls et totalement seuls dans l’univers. Les expériences de Bauvair et d’Izawa nous l’ont démontré. Nous avons tout de même voulu le vérifier en appelant ces deux spécialistes. Si nous suivons d’ailleurs leurs pensées actuellement, nous devrions concevoir que cette bibliothèque même est une œuvre diabolique. Une œuvre faite pas les humains afin de renforcer l’idée qu’ils sont seuls et qu’ils doivent exclusivement compter sur eux-mêmes pour survivre. Lorsque nous avons fait appel à Bauvair, il est tout d’abord resté comme fasciné par la chose. Ensuite, il s’est mis à jubiler. Il est convaincu désormais qu’il s’agit d’un défi lancé par l’homme du passé. Et quand Izawa est arrivé, ce fut le bouquet. Ils s’allièrent ensemble pour nous faire avaler l’idée saugrenue que cette bibliothèque était une véritable étape spirituelle. Que l’homme du passé n’existait plus car il avait transcendé sa nature par ces livres. Seulement, il fallait comprendre comment. Et c’est là que je reste sceptique.
L’homme est homme. Il ne peut pas transcendé sa nature car justement, ce n’est pas dans sa nature, dans son humanité de vouloir évoluer. Cela fait depuis des années que nous vivons de la même façon, des siècles que le monde tourne à l’identique. Quand les deux scientifiques ont commencé à me faire part de leur suggestion, j’ai immédiatement pris les mesures nécessaires. Discrètement isolé du personnel habituel, nous les gardons en observation dans des cellules du complexe nord. Nous les consultons régulièrement pour voir une amélioration de leur interprétation. Ce qui est assez étrange, c’est qu’elle se modifie presque constamment. Le changement n’existe pas des les conceptions humaines. Le changement est une chose inédite dans le comportement humain. Jamais nous n’avions assisté à ça.
Les premiers jours d’isolement n’ont pas été réellement difficiles pour nos deux sujets particuliers. Ils ne s’en sont même pas rendu compte. Il faut dire que j’avais déjà organisé et mis en place les dispositions adéquates. Ils sont en semi-liberté. Des locaux ont été mis à leur disposition, desquels ils peuvent à loisir regarder grâce à des vitres la bibliothèque et ils possèdent tous les derniers équipements technologiques pour faire leur recherche. Pour eux, ce ne sont que des conditions de travail, nullement une quarantaine.
Et pourtant, il s’agit bel et bien d’une quarantaine. J’ai tout de suite compris que le changement constant de leurs hypothèses représentait un danger pour l’espèce humaine. J’ai tout de suite réalisé que ce changement était de nature contagieuse. Bauvair fut le premier atteint par cette variante de la maladie. Il était évident que son comportement était altéré : un astrophysicien n’acquière pas des idées mystiques en quelques jours sans que son mental ne soit touché. Je conclu qu’il s’agissait bien d’une modification de la première maladie lorsqu’il contamina Izawa quelques jours plus tard après l’arrivée de ce dernier, qui lui, étant ufologue, se mis à parler d’anciennes grandes croyances religieuses.
Mais ce qui m’a peu surpris à ce moment or qui me surprend maintenant, c’est que ces hommes parlaient de leur nouvelles hypothèses avec conviction. Chaque jour, elles changent imperceptiblement jusqu’à devenir à la fin du mois complètement différentes. Toutefois, chaque jour, ils ne se souviennent pas avoir émis d’autre suggestions que celle qu’ils ont dans la tête au moment où nous le leur demandons.
Cela me paraît être un symptôme tout aussi grave et imprévisible que le premier. Il a seulement une période d’incubation – si je puis affirmer cela à propos d’une maladie mentale – plus longue que la maladie apparue en premier lieu. J’ai ainsi nommé la première « Prima-mentis » et la seconde « Segunda-mentis ». Il nous arrive d’employer le terme maladie mère pour parler de la première psychose car la deuxième ne s’est pas répandue et n’a atteint que deux hommes.
Nous ne sommes que trois à avoir conscience de la Segunda-mentis. Nous ne sommes que des histo-psychologues et pourtant, c’est mon équipe qui s’occupe de cette affaire grandiose. Evidemment, nos compétences étaient reconnues, mais nous nous rendons compte que nos connaissances de la psychologie anciennes n’étaient pas suffisantes. Nous mêmes ne pouvons expliquer pourquoi des écrits si anciens peuvent changer les traits de l’humanité.
Parmi les trois personnes informées de l’état de santé aggravé de nos deux scientifiques mis en quarantaine, se trouve le professeur Aron Jakes. Il évoque une hypothèse jusque là inexploitée : les livres auraient été des instruments formateurs sur les hommes. Il raisonne de façon claire et précise sur ce qui aurait pu être un véritable apprentissage à une certaine époque. J’apprécie son idée, parce qu’elle est innovatrice – peut-être parce qu’il n’a que vingt-deux ans. Mais il faut être réaliste, malgré les arguments convaincants qu’il nous sert depuis une semaine sur des plateaux, ça ne tient pas la route. Jamais des humain auraient pris le temps de confectionner tant de livres pour enseigner des choses si destructrice pour l’espèce. Le nombre que nous en avons sous les yeux est déjà impressionnant, sans compter les hypothèses comme quoi il y en aurait eu plus de 100 millions sur Terre dans le passé. Non, la thèse d’Aron Jakes n’est pas tangible du tout.
Je m'excuse pour la longueur (doit aussi y avoir des fautes pas corrigées) et pis ben si ça vous a plu, j'écris la suite...
mettez-moi des remarques, des suggestions, c'est la bienvenue.