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MessagePosté: Ven Mai 27, 2005 01:40 
J'en profite pour faire un peu de pub : :P

http://www.paranormal-fr.net/forum/viewtopic.php?t=3484.php

Si vous souhaitez écrire une histoire paranormale pour un recueil d'histoires, suivez le lien ci-dessus.

Encore un peu de "pub", ma blonde (ma copine) écrit aussi, si vous êtes intéressés suivez ce lien:

http://www.fictionpress.com/~Pheneatis

On y trouve des poèmes et des nouvelles, c'est super à mon avis. :)

Et voilà, @ +
-Ghost-


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 10:38 
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Inscription: Dim Avril 10, 2005 11:50
Messages: 5447
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Bon, à moi de vous infliger un de mes poèmes... n'hésitez pas pour les commentaires, même et surtout négatifs, ce sont ceux qui font le plus progresser...
Aller, je me lance :

Le Fantôme

Dans la nuit étendue comme une grande aile
Profonde, étouffant toute la clarté du ciel
Par de-là les maisons et les ifs du cimetière
Il s’élève un sanglot qui coule entre les pierres
Un bruissement de chagrin plein de larmes sans sel
Et qui nimbe, ténu, et les croix et les stèles.

Dans le brouillard rampant entre les catacombes
Il flotte obscurément, d’argent et de pénombre
Un fantôme, seul et amer, pâlissant sous la Lune
Pleurant de ses yeux vides l’affliction, la rancune
De ces âmes errantes, perdues entre deux mondes,
Solitaires, échappées, sans repos ni tombes.

Jouant à se faire peur, parfois les jeunes enfants,
Par groupes rieurs viennent traquer le revenant,
Ils le devinent volant, absorbé dans sa prière
Haute brume blafarde glissant entre les pierres,
Mais qui semble leur dire dans son silence absent :
Et qui sont les morts ? Qui sont les vivants ?

Dans la nuit étouffante, toute d’encre et de soie,
Vient crever cette cage d’une longue plainte sans voix,
Dans une gorge-fanal, sur des pleurs de brume,
Comme une lampe malade ou un souffle de plume,
Car sa seule chaîne, c’est cette terre, cette poix,
Qui le retient ici, entre les stèles et les croix.

Mais qui pourra répondre à son silence absent,
Car qui sont les morts ? Et qui sont les vivants ?

Voilà.... :roll:

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J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 12:06 
J'aime beaucoup ton poème Chimère !
Petite question : tu t'es aidé d'un distionnaire de rime ?
Tout le poème en alexandrins ! 8)
Si t'en as d'autres, je suis preneur.


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 12:13 
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Inscription: Sam Mai 14, 2005 21:59
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Localisation: Drôme, France
Bien ! Le changement de rythme me plaît. C'est volontaire ou c'est venu comme ça ?

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"Je suis nul en orthographe", ce n'est pas une excuse !


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 12:23 
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Inscription: Mer Juin 11, 2003 11:02
Messages: 466
Localisation: val d'oise
Hey be!
Ghost, sache que ta copine a toute mon admiration! Je suis fasciné par ses textes, ils sont vraiment très beau.
Je ne saurai que conseiler à mon tour à tout le monde d'aller les lire, ne serait-ce que quelques uns, la plupart sont très court, et de toute façon ils sont si plaisant à lire que l'on ne voit pas le temps passer (exemple, en ce momment, je devrais réviser mon bac... :P )

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Le temps est il la roue qui tourne ou bien la trace qu'elle laisse?


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 13:04 
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Inscription: Dim Avril 10, 2005 11:50
Messages: 5447
Localisation: France/Dijon
:oops: Merci, je suis timide, alors je rougis vite...

Pour répondre à vos questions : j'ai un dictionnaire de rimes, mais je ne m'en sert quasiment jamais en fait...
De toute façon, je n'ai jamais su compter les pieds alors je fais tout à l' "oreille" , je change les mots jusqu'à ce que je trouve l'effet esthétique, ce qui n'est pas toujours satisfaisant, mais bon...
Bref, j'écris comme je suis : sans méthode, ni mode d'emploi... parfois ça marche et parfois je me plante... :roll:
En tout cas, ça fait plaisir d'être un peu reconnue... :oops:

PS : Armoria, je trouve tes poèmes très beaux moi aussi... :wink:

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Charles Baudelaire


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 16:54 
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Inscription: Ven Juin 13, 2003 21:08
Messages: 39
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Merci énormément eaglekiller pour les compliments ! :oops:

Ça me touche beaucoup ce que tu as dit (et aussi dans les reviews que tu m'as envoyées :) )

Je te remercie !

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~*~ Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité. ~*~
Chamfort


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MessagePosté: Sam Mai 28, 2005 17:23 
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Inscription: Mer Juin 11, 2003 11:02
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Localisation: val d'oise
C'est normal, préviens-moi si tu écris d'autres textes :D

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MessagePosté: Dim Mai 29, 2005 19:27 
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Inscription: Dim Avril 10, 2005 11:50
Messages: 5447
Localisation: France/Dijon
Bon, encore un autre, c'est pas gai gai, mais bon...

Ode à mon ennemi

A toi mon grand envers, mon alter inégal,
A toi mon autre, mon miroir, si pareil
Et si différent, comme la Lune du Soleil,
Lumineux et fermé, comme une nuit sans étoile.
D’autres nous ont fait tueurs et ennemis,
Assassins sans remords au nom d’une patrie
Et c’est un drapeau qui nous a fait animal.

Vois-tu comme cette aurore nouvelle
Ressemble à nos suppliques, à nos douleurs
Comme nos fièvres, angoisses et peurs
Peuvent se lire jusqu’en haut du ciel ?
Elles s’y tracent, de la même écriture
Vilaine, lourde, toute noire de ratures
Sous les nuages sombres, étalés comme des ailes.

Poisseux de la même sueur, de la même boue
Glacés par le même mal qui jamais ne finira,
Le même fusil rouillé, serré entre nos doigts
Et l’odeur de la mort rampant autour de nous.
Dis est-ce que c’est ainsi ? Ou avions-nous le choix ?
Devons-nous tuer et mourir parce que c’est comme ça,
Et sentir le remord ruisseler sur nos joues ?

Comment aimer une mère qui sacrifie ses enfants,
Pour un peu de terre, pour moins, pour de la gloire,
Qui fait des généraux tout drapés de noir
Et brûler au matin le bel étendard blanc ?
Ils m’ont dit de l’aimer mon pays, mon drapeau
Ce spectre qui m’égorge, pareil à un agneau.
Non, je ne l’aime pas, mais toi je t’entends.

Je t’entends pleurer les mêmes brûlures, le même feu
Savoir, avec le même effroi, la même certitude
L’humanité se perd avec un peu d’habitude.
Il n’y a plus rien dans nos âmes, dans nos yeux,
Qui fait de nous encore un peu des hommes
Des fauves écartelés, voilà ce que nous sommes,
Même si nous vivons, jamais nous ne serons heureux.

Alors je t’aime plus que cette infanticide,
Mes princes sont des traîtres, les tiens le sont autant,
Alors, plantons des fleurs arrosées de nos sangs,
Je ne serais pas tueur, encore moins fratricide,
Car toi, tu es mon frère plus que part l’uniforme,
Toi tu es mon frère, puisque tu es né homme,
Je ne t’emporterai pas dans un absurde suicide.

Je lèverai mes mains au sortir de mon trou,
Je chanterai ces mots à toi mon ennemi
Si tu dois tirer, tire, puisque c’est ainsi,
Mais plus aucun remord ne coulera sur mes joues.

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J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire


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MessagePosté: Lun Mai 30, 2005 21:01 
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Localisation: Drôme, France
Voilà qui sonne mieux, à mon idée, que la Marseillaise et son sang impur.
Chapeau ! :wink:

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MessagePosté: Lun Mai 30, 2005 21:59 
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Inscription: Sam Mai 14, 2005 21:59
Messages: 1749
Localisation: Drôme, France
En regardant cette vieille femme,
Je me plongeai au fond de ses yeux
Et découvris dans cette noble âme
Tout un monde pur et merveilleux ;

Par-delà cette face fripée,
Ces cheveux blanchis, ces mains tremblantes,
Ce corps par les années ravagé,
Brillait une lueur éclatante.

Malgré les ennuis du temps qui passe,
malgré la vie, malgré ses transes,
Se dressait un roc que rien n'efface,
Brûlait la braise de son enfance.

J'étais charmée par cette candeur
Et cette vieille et si noble dame
Mettait de la douceur dans mon coeur
Et, peu à peu, réchauffait mon âme.

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MessagePosté: Lun Mai 30, 2005 22:04 
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Inscription: Mer Juin 16, 2004 09:40
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Localisation: Pays Basque
C'est trop beau armoria, vraiment trop beau et touchant.

Je n'ai pas lu encore les autres mais je vais le faire.


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MessagePosté: Mar Mai 31, 2005 00:55 
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Inscription: Ven Juin 13, 2003 21:08
Messages: 39
Localisation: Québec
Je sais que j'ai déjà eu un p'tit coup de pub ^^ mais j'ai pensé mettre le dernier poème que j'ai écrit, de façon à vous donner un avant-goût de ce que je fais. Si vous aimez, vous pourrez toujours suivre le lien dans le message de -Ghost- plus haut et lire mes autres compositions (nouvelles et poèmes :) )

L’attente

Au crépuscule de la nuit naissante,
Égarée dans le tourbillon de l'attente,
Les derniers rayons rougeoyant trépassent,
Alors que l'éclat de ses yeux se lasse.

Assise à l'ombre des peupliers,
Son regard d'émeraude médusé,
Face à l'infini s'étendant devant elle,
Annonçant pourtant le présent gel.

Ses pupilles voilées se perdent dans le vide,
Damnées auprès de ces ombres perfides,
Une unique perle fit son apparition,
N'implorant qu'un peu d'attention.

Le bruit oppressant du silence,
Faisant naître l’impatience,
À l’espoir semblant saugrenu,
De le sentir à travers les feuillus.

Virevoltent alors ses pensées,
Au rythme enivrant de l’alizé,
Venu brouiller ses espérances,
Ainsi que la justesse de ses sens.

L’obscurité s’infiltre perfidement,
Entre les ramures l’entourant,
Dérobant toute illumination,
Dissimulant toute conviction.

Lorsque aussi soudainement,
La brume suscitant cet aveuglement,
Doucement se retira dans les abîmes,
Dès lors reparurent les cimes.

À l’aube de la nuit mourante,
Apaisée par l’espérance naissante,
Les premiers reflets vermeils,
Enflamment à nouveau ses prunelles.

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Chamfort


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MessagePosté: Mar Mai 31, 2005 07:01 
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Inscription: Sam Mai 14, 2005 21:59
Messages: 1749
Localisation: Drôme, France
J'avais déjà lu celui-ci sur le lien. Il m'avait plu. Bon choix ! :wink:

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MessagePosté: Mar Mai 31, 2005 08:18 
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Inscription: Mer Mars 17, 2004 18:43
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Bravo à tous pour vos poèmes !

L'absence,

Une absence indéfinissable, incontrôlable
L'absence d'une chose, d'un geste, d'un être
La pluie qui manque au désert
L'enfant qui n'a plus sa mère

L'absence,
Se rendent-ils compte du mal qu'ils nous font ?
Pleurer pour se soulager
Fermer les yeux pour oublier

Indéfinie, insurmontable, invivable : l'absence
L'absence d'un sourire, d'une voix
Un rayon qui manque au soleil
Le miroir d'une flaque sans amour

L'absence,
Se rend-il compte du mal qu'il me fait ?
Pleurer pour se soulager
Fermer les yeux pour oublier

S'interroger, se torturer
Ai-je mérité cette absence, ce silence !
Attitude cruelle et injuste
Qui pourra me dire pourquoi ?

L'absence,
Te rends-tu compte du mal que tu me fais ?
Je pleure pour me soulager
Je ferme les yeux pour oublier

L'absence de ton sourire, de ta voix
L'absence de ton amour
Ne me laisse pas sans réponse
Ne me laisse pas me promener au milieu de mes pensées

L'absence,
Te rends-tu compte du mal que tu me fais ?
Je n'arrive plus à me soulager
Je n'arrive plus à oublier

Tu étais le sang qui coulait dans mes veines
Tu étais l'oxygène qui me permettait de respirer
Tu étais mon coeur, qui me donnait la force de t'aimer
Sans toi, je ne suis rien, rien qu'un corp sans vie
Qui reste là, parce qu'il n'a pas le choix.

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Se faire passer pour un imbécile aux yeux d'un crétin est une volupté de fin gourmet.
(Courteline)


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MessagePosté: Mar Mai 31, 2005 21:49 
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Inscription: Sam Octobre 02, 2004 21:29
Messages: 1241
J'aime ton poème, petit coeur. Il exprime très bien ce que peux faire l'absence de quelqu'un. Il est bien exprimé dans ton poème.
ZoZoH

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La vie vaut la peine d'être vécue


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MessagePosté: Mer Juin 01, 2005 15:45 
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Inscription: Mer Mars 17, 2004 18:43
Messages: 543
Localisation: Belgique
Merci Zozoh, j'ai écrit ce poème suite au décès de mon compagnon.

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(Courteline)


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MessagePosté: Jeu Juin 02, 2005 00:51 
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Inscription: Sam Octobre 02, 2004 21:29
Messages: 1241
Oui c'est ce que je voulais dire. J'en avais déjà entendu et parler avec toi dans un autre post. C'est pour ça que je disais ça. Magnifique, sérieusement.
ZoZoH

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MessagePosté: Jeu Juin 02, 2005 22:14 
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Inscription: Lun Mai 02, 2005 01:04
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Localisation: Parc Novembre
Le chant du rêveur

Plongé dans son sommeil, il ne s'entend parler
Perdu dans un long ciel, dansant avec Morphée
Comme il s'ennuie le soir, avant de se coucher !
Car il n'aime que les rêves, il n'aime que rêver

Lorsqu'il ferme les yeux, pour se plonger dans le noir
Qui pour lui est le meilleur synonyme de l'espoir
Il sait qu'il va se libérer, de ces chaînes trop serrées
Que lui impose la vie, car il sait qu'il va s'envoler

Au matin, il ne se souvient jamais de ces escapades
Les instants d'oublis et ces multiples masacarades
Il ne les appelle jamais "rêves" car il veut y croire
Parce que c'est un rêveur, qui n'a pas peur du noir

Aujourd'hui il s'éveille, et ne veut plus jamais dormir
Car il a subi la douleur de voir ses fuites s'évanouir
Et remplacées par l'horreur, les cris et la peur exacerbée
Il n'aime pas les cauchemars, et ne veut plus se coucher

Depuis, jamais plus il ne ferma ses yeux qu'il a si bleus
Il est né pour être rêveur, et non pas pour être malheureux
Quel illusion ! Car qui n'a jamais fait de cauchemar ?
Et bien, c'était notre rêveur, qui maintenant a peur du noir.

_________________
Quelques notes de violon...
...et le goût du sel...


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MessagePosté: Jeu Juin 02, 2005 22:19 
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Messages: 1749
Localisation: Drôme, France
Que de talents dans ce forum ! Petit clin d'oeil à Violoncelle : malgré ton âge, je trouve que tu écris avec davantage de maturité que nombre de jeunes personnes dont j'ai lu les poèmes. :wink:

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MessagePosté: Jeu Juin 09, 2005 23:06 
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Inscription: Lun Mai 02, 2005 01:04
Messages: 94
Localisation: Parc Novembre
La Colère (extrait du livre "Mon petit coeur qui rouille")

C'est un râle,
Brûlant des flammes de l'enfer
Qui s'échappe de sa gueule
Les yeux du mal
Fixent l'univers
Il règne en maître seul

Sa peau, de lézard écaillée
Un patchwork d'epiderme
Son regard, noir de feu
D'un jaune malsain est éclairé
La volonté ,dure et ferme
De cette animal haineux

Entouré de flammes, une chaleur immonde
Un nid de braises au coeur du monde
Il se pâme ,pacha monstrueux
Des rivières de souffre et de sang
S'écoulent, ruisseaux sinueux
Un ciel de rubis,d'or et d'argent

Il est perfide, ce démon médisant
Il le sait, le croit mais pourtant
A-t-il un coeur , au plus profond de ses entrailles
A-t-il une foi, une consciense blanche sans faille
Et il se faufile,démon lascif
Il rend nos esprits maladifs

_________________
Quelques notes de violon...
...et le goût du sel...


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 Sujet du message: petite histoire
MessagePosté: Ven Juin 10, 2005 06:11 
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Localisation: ici ou ailleurs, qu'importe?
Toute reproduction interdite :wink:

Auteur: moi

Titre: Un Seul

Ce genre de compétition se déroulait fréquemment et partout dans le monde entier. A chaque fois, des dizaines de millions d'individus y participaient.
Ici, le départ allait bientôt être donné et tous les adversaires se bousculaient en attendant fébrilement le signal. C'était une compétition extrêmement pénible car elle exigeait de terribles efforts physiques rien que pour ne pas se laisser écraser par la masse énorme des participants.
De plus, tous les coups étaient permis: coups de tête, queues-de-poisson, etc… et les pièges mortels ne manquaient pas dans le milieu naturel où la compétition se déroulait.
Enfin, seul le premier bénéficiait de la récompense ultime. Ni le deuxième ni le troisième n'avaient droit à quoi que ce soit. Ici, les lots de consolation n'existaient pas.

Quand le départ fut donné, les trois-quart des compétiteurs étaient déjà éliminés, bloqués et entremêlés les uns dans les autres.
A mi parcours il ne restait déjà plus qu'une dizaine de milliers de concurrents, le milieu hostile dans lequel ils peinaient avait déjà fait pas mal de ravages.
Au détour d'un coude, deux individus prirent la poudre d'escampette, et avec la large avance qu'ils possédaient il était déjà certain que la victoire se jouerait entre eux, ils s'appelaient Tom et Lola…
A cet instant le but était vraiment proche, presque à portée de main, quand tout-à-coup Lola s'éffondra. Tom, par pur esprit d'altruisme fit demi tour pour tenter de l'épauler mais elle refusa catégoriquement son assistance.
-Vas-y Tom, moi je n'en peux plus, de toute façon il ne peut y en avoir qu'un. Je t'assure, je n'ai plus la force. Ne t'inquiète surtout pas pour moi, tu sais que c'est la loi…
Et puis Tom…, c'est peut-être un garçon qu'ils veulent…
Sans ajouter un mot, Tom le spermatozoide continua sa course effrenée vers l'objectif tant adulé. Quand il y arriva, il se fondit directement dans l'ovule, son extase et sa joie furent si intenses qu'il oublia aussitôt Lola et les dizaines de millions d'autres…


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MessagePosté: Ven Juin 10, 2005 09:53 
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Localisation: Drôme, France
Bien vu, Pilouface... Eh oui, nous avons tous été les premiers au moins une fois ! :wink:

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MessagePosté: Ven Juin 10, 2005 10:34 
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Super Pilouface ! :lol:

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(Courteline)


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MessagePosté: Ven Juin 10, 2005 11:21 
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Inscription: Sam Octobre 02, 2004 21:29
Messages: 1241
Je ne m'attendais pas a cette finale. Tu en as d'autre du genre? J'adore!
Amicalement,
ZoZoH

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MessagePosté: Ven Juin 10, 2005 11:38 
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Messages: 2556
Localisation: ici ou ailleurs, qu'importe?
ZoZoH a écrit:
Je ne m'attendais pas a cette finale. Tu en as d'autre du genre? J'adore!
Amicalement,
ZoZoH


Merci à vous tous ! :lol:

Oui!,j'en ai encore mais elles sont plutôt dirigées vers le fantatstique ou le "thriller". Merci encore de m'avoir lu en tout cas c'est très gratifiant ! :wink:


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MessagePosté: Ven Juin 10, 2005 14:46 
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Messages: 156
Localisation: Loire Atlantique
Et ben !
Passer après tout ce qui a été publié...le niveau est vraiment haut !

J'avais écris des poèmes quand j'étais en primaire et début collège..pour mieux attirer les filles ! :wink:
Je ne sais pas maintenant ce qu'ils vaudraient...Je les ai jeté il y a longtemps...

Je change de genre et reviens à l'héroïque/fantasy.
J'ai fait une campagne de jeu de rôle en tant que maïtre de jeu et j'ai repris l'histoire et l'univers pour en faire un roman. Par contre, j'ai commencé par la fin ! Pas très logique je sais !
Malheureusement je n'ai plus trop le temps de m'y attarder ces temps-ci... :cry:


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MessagePosté: Sam Juin 11, 2005 09:01 
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Inscription: Mar Juin 07, 2005 12:18
Messages: 2556
Localisation: ici ou ailleurs, qu'importe?
Voici la nouvelle que je proposerais bien à Ghost pour son site... N'hésitez pas à donner votre avis !

Titre: Regard d'outre-tombe

Toute reproduction interdite


Me voilà, face à face avec moi-même, en espérant que cela va marcher, il le faut absolument, je ne peux plus vivre ainsi. Mais avant tout je tiens à coucher mon histoire sur papier, pour la postérité. Ainsi, je vous démontrerai que les pouvoirs que l'on a en soi peuvent parfois causer de grands malheurs et des chagrins inextinguibles.
Est-ce le Malin lui-même qui m'a confié cette odieuse puissance, cette faculté innommable? Est-ce inné? Je n'en sais rien. Ce que je sais, par contre, c'est que Dieu n'existe sûrement pas, une entité créatrice dite "d'amour" ne pourrait laisser vivre un homme avec une tare aussi abjecte que la mienne.

Tout a commencé il y a environ six mois, le jours de mes quinze ans. Ma soeur m'avait offert un hamster pour mon anniversaire, un bel animal au pelage noir et blanc que je m'empressai de loger soigneusement dans une cage spacieuse installée dans ma chambre. Je le plaçai à un endroit de prédilection: à côté de ma collection de petits soldats de plomb, mes jouets préferés. J'y tenais comme à le prunelle de mes yeux. J'étais tellement fou de joie qu'il me fallait ouvrir la cage toute les deux minutes pour caresser cette petite boule de poils. C'est alors que, probablement irrité par mon manège incessant, l'animal me mordit furieusement l'index. Surpris et fou de rage, je lui lançai un regard mauvais en hurlant : "Crève!" Et la bête mourrut, tout simplement, sans autre forme d'explication. Ma tristesse n'eut d'égale que mon étonnement. Mais j'optais finalement pour la crise cardiaque, il est vrai que j'avais hurlé comme un damné et le petit coeur de l'animal avait sûrement lâché.
Ma soeur m'en avait bien proposé un second mais je refusai, cette aventure me troublait malgré tout et me laissait plongé dans un profond désarroi.

Les semaines se succédèrent en jours d'école et en interminables ballades en forêt, ma véritable passion.
Un jour, un samedi je crois, au détour d'un sentier tortueux se dressait devant moi un grand chien maigre couvert de verrues purulentes. Il se grattait constamment le museau en bavant.
-put***, il a la rage! Me dis-je.
Je n'osais bouger, la peur me prit de cours, la vue de cet animal autrefois apprivoisé et maintenant retourné à l'état sauvage me paralysait des pieds à la tête.
Le chien errant commençait à se ramasser sur lui-même, prêt à bondir et à me tailler en pièces. Je me souvins alors de mon hamster et fixai le cabot droit dans les yeux en pensant très fort: meurt, meurt, meurt…
Quelques secondes plus tard, ses yeux se révulsèrent et il tomba raide mort. Je lui décochais un léger coup de pied pour m'en assurer. Oui, il était bien mort. Je du m'asseoir à même le sol, mon trouble était tel que mes jambes ne me soutenaient plus. J'étais fasciné de posséder ce terrible pouvoir et l'euphorie me gagnait peu à peu. Mais j'étais aussi effrayé par ses conséquences directes: donner la mort comme bon vous semble à un être vivant.
Reprenant légèrement mes esprit, je me relevais et me dirigeais vers la maison tout en songeant que je pourrais faire une carrière exceptionnelle en tant que tueur à gages.

Les jours qui suivirent ne furent que meurtres en série d'animaux en tout genre: des chats, des chiens, mais également des vaches et quelques chevaux. J'avais bien assassiné une centaine de bêtes quand je décidai de mettre fin à ce petit jeu funeste, je me dégoûtais.
Tout rentrait dans l'ordre pendant un temps, j'avais presque oublié mon don… Jusqu'au jour où, un beau matin de juillet, au retour d'une promenade, je remarquais que mes soldats de plomb avaient disparu.je les cherchais, frénétiquement, mais pas moyen de mettre la main dessus. Puis je réfléchi un instant, cela ne devait pas être des cailloux que mon petit frère balançait dans l'étang du jardin. Je sortis alors précipitamment de la chambre, descendais quatre à quatre les escaliers et me ruais dehors. C'était bien les fantassins de ma garde napoléonienne qu'il jetait nonchalement dans l'eau. La prunelle de mes yeux…
Aussitôt et sans vraiment m'en rendre compte, j'ai pensé: "méchant, je voudrais que tu meures…"

A l'autopsie, le médecin a finalement conclu à un arrêt cardiaque, c'est rare à cinq ans, mais possible. La tristesse de mes parents était certes réelle et indescriptible mais sûrement moindre que la mienne. J'avais assassiner mon petit frère..

Et voilà, voilà pourquoi je me trouve face à face avec moi, pour en finir. Me voilà face à ce miroir en espérant que ça va fonctionner. Je me concentre maintenant, je me regarde droit dans les yeux. Je pense que je suis prêt à mourir, prêt à rejoindre mon frère.
-Meurt, meurt, meurt…

De l'autre côté du miroir, le reflet s'écroula… uniquement le reflet...


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MessagePosté: Sam Juin 11, 2005 17:57 
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Pilouface, as-tu écris la suite de cette histoire ?

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MessagePosté: Lun Juin 13, 2005 09:23 
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ZoZoH a écrit:
Pilouface, as-tu écris la suite de cette histoire?


Non Zozoh car quand j'ai fini une histoire une autre idée (voir plusieurs) me viennent en tête et je m'empresse de les mettre sur papier pour ne pas oublier. Mais beaucoup de gens me disent que pas mal de mes nouvelles ont l'air "inachevées" donc je vais devoir y penser...
Et pourquoi pas une suite à cette nouvelle dans ce cas...

Merci de me lire ! :wink:


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