Je vois qu'il y a des poètes ici, dommage que je retrouve plus mon poème que j'ai écris pour un de mes controle de français, il était pas mal (j'avais eu 16/20)

Bon allez, bravo à tous !

Alors.... Dans un tout autre registre...

Titre: Le tabac nuit à la santé

Auteur: moi

Toute reproduction interdite.

Ce samedi-là, Brad, les yeux mi-clos, les cheveux ébouriffés et le visage marqué d'une large trace rougeâtre en relief due au replis de la doublure de la taie de son oreiller, descendit les escaliers en se tenant à la rampe.
Tous les matins, c'était pareil.
Brad Callagan se levait vers 5h30 -avant même que le réveil électronique ne se mette à sonner -, il descendait à la cuisine et préparait le café.
Des gestes simples, qu'à longueur d'années, il répétait.
Brad travaillait en usine, à la chaîne, et pour y être à l'heure, il devait démarrer tôt le matin.
Du lundi au vendredi, il se réveillait à 5h30, et, à force d'habitude, le week-end de même.
Quand il eut versé l'eau dans le percolateur, il appuya sur la touche "on" et se tortilla sur place en serrant les fesses et en croisant les jambes.
Tous les matins, Brad Callagan était doté d'une monstrueuse érection qui conférait à son pyjama éponge une titanesque convexité traduisant son besoin pressant d'uriner. Tandis que les premiers gargouillis de l'appareil entartré se firent entendre, Brad lâcha un long pet sonore qui l'avertit qu'il était également temps pour lui de soulager ses intestins rouspéteurs.
L'habitude.
L'incontournable habitude matinale de pisser et de ch**r vers 5h30 et des poussières…
Il fonça tout droit à la salle de bain où se trouvait les WC, son refuge quotidien. Rapidement, il baissa son pantalon de pyjama, il prit son paquet de Johnson sans filtre sur la petite tablette à côté du cendrier rempli de mégots noirs et il en alluma une.
D'emblée, par réflexe, comme une réaction en chaîne simultanée, il accomplit ses deux imparables besoins naturels en tirant une petite bouffée.
C'était là un des meilleurs moments de la journée: la première clope en pissant et en coulant un bronze!
Brad bâilla longuement, il se gratta la tête de sa main libre et aspira une seconde bouffée, non sans cette fois réprimer un haut-le-coeur de dégoût provoqué par une envie folle et soudaine de tousser.
C'était comme si ses poumons encrassés explosaient en tentant de vomir tout ce goudron malsain qui les rendait malades
Brad se racla la gorge et pour la dix millionième fois, il se dit qu'il était temps qu'il arrête de fumer.
Pour Brad Callagan, comme pour bien d'autres "cigarettophages", quand une quinte de toux faisait irruption, c'est qu'il était temps de penser à arrêter de fumer. Et pour la dix millions et unième fois, il se promit que dès le lendemain, il allait diminuer. Diminuer pour commencer: la fausse promesse des fumeurs invétérés.
Brad se souvint de sa dernière visite médicale.
- Ce n'est pas diminuer de fumer qu'il faut faire, c'est arrêter carrément! Lui avait conseillé le médecin en constatant le VEMS (Volume Expiratoire Maximal par Seconde) sur l'appareil qu'il tenait entre ses doigts. Brad sourcilla à peine, il n'avait rien à cirer de ces commentaires oiseux, comme tous les fumeurs, il était persuadé qu'il était à l'abri de toutes ces sal***ries de cancer, dyspnée, emphysème et autres affections cardio-vasculaires…
Ses yeux révulsés et mouillés par l'effort tombèrent sur son paquet quasi vide.
"Le tabac nuit à la santé" y lut-il.
Bel adage un peu niais qu'il connaissait par coeur et que Early s'amusait à lui répéter à sa manière, à chaque fois qu'elle en avait l'occasion: "Brad, tu ferais bien d'arrêter, tu tousses de plus en plus!", "Tu t'es déjà entendu tousser, Brad?", "Tes bronches sifflent comme une vieille locomotive diesel essoufflée!" , "Les cigarettes ont encore augmenté, t'as vu ce que çà te ferait au bout de l'année?" ,"C'est du gaspillage, c'est vraiment de l'argent qui part en fumée!", etc, etc…
Early ne fumait pas, elle n'avait jamais fumé et bien loin d'elle l'envie de commencer, surtout quand elle entendait Brad s'époumoner comme un malade rachitique qu'il devenait à la longue.
Il écrasa sa Johnson dans le cendrier en s'efforçant de ne pas salir la tablette.
Early était une bonne épouse, elle avait un tas de qualités sauf celles de l'ordre et de la propreté immaculée et principalement quand il s'agissait de vider les cendriers de Brad. Tant bien que mal, l'homme parvint à écraser le bout incandescent de sa cigarette et, comme quelques flocons de papier gris et de tabac brûlé étaient tombés sur le bord de la tablette, il souffla doucement pour les faire s'envoler. C'était un petit truc qui marchait bien, une petite expiration du bout des lèvres en direction des cendres éparpillées et celles-ci disparaissaient à gauche et à droite sans trop laisser de traces visibles pour l'oeil du commun des mortels!
…

Vers 6h00, après avoir avalé deux tasses de café noir, il fila sous la douche en se pressant parce-que, comme d'ordinaire, il était en retard sur son horaire.
Même le samedi, Brad Callagan avait un horaire à respecter. Early se levait tôt, elle aussi, soit vers 6h30, et quand elle se levait, il fallait que tout soit prêt: les WC libres, la salle de bain à sa disposition et le café servi!
Early n'était pas particulièrement exigeante, elle était comme toutes les femmes: une accro des chiotes et de la salle de bains où, respectivement, elle semblait définitivement s'installer pour couver ou pondre, et où elle aimait rester des heures à se contempler dans le miroir du lavabo.
Vers 6h30, la femme descendit effectivement. A une allure qui, à chaque fois, stupéfiait Brad, elle arpenta les 12 mètres du salon et de la salle à manger, elle lui fit un baiser rapide au coin de la bouche et disparut aux toilettes. Brad lui versa une tasse du café.
- Tu as bien dormi? Lança-t-elle depuis les toilettes.
Sans répondre, Brad décocha un coup d'oeil au rai de lumière qui passait sous la porte de la salle de bains.
- Tu ne devineras jamais de quoi j'ai rêvé cette nuit!?!
Brad soupira. Les rêves d'Early l'intéressaient autant que la couleur de son premier caleçon.
- Brad, tu m'écoutes? Early tira la chasse, ses dernières paroles disparurent dans la cacophonie provoquée par les eaux écumantes - et, tu sais quoi?
- Non?...
- Et bien,… par bonheur, le percolateur eut un sursaut d'humeur noire en gargouillant bruyamment.
- Et tu sais ce qui c'est passé ensuite?
- Non?... Brad continua sur un ton égal pour ne pas la froisser.
-Et bien,… tandis qu'elle poursuivait ses inepties, Brad passa au salon pour ouvrir les volets en levant les yeux au plafond, ces histoires matinales avaient le don de l'exaspérer au dernier des points.
Early se démaquilla les ongles de ses orteils tout en continuant à raconter son rêve de la nuit dernière.
- m**de! S'écria-t-elle en lâchant le petit flacon de détergent dans la cuvette des WC sur laquelle elle avait distraitement posé le pied.
- Quoi, que se passe-t-il?
- Rien, ce n'est rien! Pour ne pas lui montrer qu'une nouvelle fois elle avait fait preuve d'une maladresse certaine, elle s'éloigna aussi vite des toilettes.
-Ce n'est rien, j'ai failli laisser tomber mon rouge, mentit-elle.
Brad alluma une autre Johnson.
- Tu fumes encore? Mais, tu es à peine levé! C'est ta quantième? Early avait passé la tête dans l'encoche de la porte entrouverte.
- Quand on aime on ne compte pas! Brad asphyxia Early d'un épais nuage de fumée bleue dans sa direction.
- C'est dégoûtant, Brad, tu sais que j'ai horreur de ça!
- Pardon, je ne le ferai plus!
Brad passa à sa hauteur, lui décocha un baiser sur le front et entra dans la salle de bains.
- Tu dois encore aller aux toilettes?
- Quand je fume, le matin, tu sais très bien que j'en ai toujours pour deux ou trois fois!
- Le tabac nuit à la santé, Brad, combien de fois vais-je encore devoir te le répéter?
- Laisse tomber! Répondit mentalement l'homme. Il baissa ses jeans et s'assit sur la lunette.
- Tu ne dis rien?
- J'ai rien à dire, tu as probablement raison! Brad réprima une toux nerveuse qui lui picotait la gorge comme si le fait de parler de sa santé déclenchait une espèce d'urticaire situé au niveau du larynx.
- Et ne mets pas encore tes cendres partout! Cria la femme d'une voix sectaire, comme si elle se trouvait à des kilomètres alors qu'elle était si près.
Brad regarda le cendrier dégueulant de clopes éventrées.
- Oui, je fais attention, je fais toujours attention, tu me connais!
Early n'ajouta rien, sans doute n'avait-elle rien entendu car elle venait de brancher la radio.
Brad tira une longue bouffée sur sa Johnson, les bienfaits de la nicotine l'incitèrent à tirer encore, il vérifia la longueur de la mèche de cendres, écarta les cuisses, et, sans se douter que le détergent de Early nageait en surface, il jeta sa cigarette dans la cuvette.

-WAOUFFF!-

Tandis que de sa gorge asséchée un cri perçant monta péniblement, Brad eut tout juste le temps de ne pas comprendre quelle sal***rie lui dévorait goulûment les testicules et les fesses.
Une jolie gerbe de flammes hirsutes et insatiables qui s'attaquait maintenant au pyjama le mordirent avidement et sans pitié.
En écho, une petite voix prophétique lui répéta au creux de l'oreille: le tabac nuit à la santé, tandis qu'Early - le nez retroussé par les effluves nauséabonds de kératine -, de son regard hébété, le vit se transformer en un clin d'oeil en torche humaine…

Je viens de retrouver un poème de l'année dernière ou j'avais 14/20, le voici :

Blanc, Black, Beure
Afrique, Amérique, Asie
Catholique Protestant, Juif
Si vite mélangés mais trop tôt catalogués
employés de St Nazaire
Embauché, débauchés,
Navire amaré et royaume "glorifié"
Marché du samedi
très vite animé par le rythme étranger
très vite désignés par les extrémiste
Hommes, Femmes, Enfants
famille parquée
dans d'abusif loyé
Respecté du monde
Respecté de tous
le français vie la facilité !

Voilà,

merci beaucoup pilouface!

très d'actualité renan44 , c'est cool!

Oui, c'était d'ailleur le thème, on devait faire un truc d'actualité, j'ai choisit ça, et vous remarquerez bien entendu que ce sont des vers libres que j'utilise...

Enfin voilà, si je retrouve mon autre poème je le mettrais.
Les artistes sont nombreux ici, c'est vraiment bien de lire tout vos chef d'oeuvre

Encore bravo à tous !

Bon voilà, avant tout je tiens à préciser la nature de ce texte: il se trouve que nous avons fait un jeu avec Armoria. Le but étant très simple; le premier des deux qui repère une faute de l'autre sur le forum a un gage.
J'ai perdu !

J'ai choisi le gage, un petit côté original en soi, et j'ai laissé le choix à Armoria de choisir le sujet
Le gage: écrire une sorte de poème en 12 vers, en alexandrin et avec des rimes croisées.
Le sujet: à la gloire d'Armoria.

... les mots en italique sont tirés d'une légende norvégienne, aussi ne vous étonnez pas si vous ne les connaissez pas

" A Armoria, celle par qui tout s'illumine -
Beauté comparable à un soleil couchant -
Semblable à une lunée que l'on butine -
Défenseuse des mystères de l'océan -
Et que ton nom s'apparente à une elfe -
Peuple vertueux emprunt d'immortalité -
Telle Evelna au royaume de Grenndelfe -
Disparue mais présente pour l'éternité -
Toi qui resplendit tel un hymne à l'envie -
Aussi, puisque tu seras toujours unique -
Et que ta présence embellira nos vies -
Je ne te dirai qu'une seule chose: Gruik ! Gruik ! "

Voilà, je rassure encore les membres, tout ceci est un gage, ce n'est pas une déclaration d'amour hein

Sacré Léviathan, bien joué le coup du gage; mes leçons portent leurs fruits. Petit coquin va

Je m'attendais à ces sarcasmes.
Peu importe, le principal attrait du gage est la recherche dans le poème en alexandrin.

Un peu plus humouristique celle-là, Pilouface.
Amicalement,
ZoZoH

Allez, une petite histoire?

Titre : Blood Diner

Auteur: moi

Toute reproduction interdite

La métropole, sale, grise, nauséabonde, vomissait dans la nuit des lumières glauques par ses réverbères arrogants. Une pluie fine mais tenace arrosait la triste ville en tentant vainement de là décrasser tandis que les égouts suintant de crasses dégageaient des odeurs infernales et méphitiques.
C'était la nuit, sombre et mystérieuse. La ville, ses rats et sa racaille étaient en fête, prêt à commettre les pires méfaits comme chaque nuit.
Jack, un héroinomane notoire, titubait et tremblait sur les trottoirs glissants. Les yeux hagars, les cheveux ébouriffés, il se dirigeait vers un endroit apparement bien précis en se grattant continuellement le creux des bras. En fait, il rejoignait un bureau itinérant et clandestin de don de sang. Ce genre de pratique était bien sûr interdite mais le trafic de "l'or rouge" était un commerce florissant.
Jack n'était plus accepté dans les bureaux légaux vu l'état de ses bras mais une connaissance lui avait assuré une prise de sang avec 25 billets à la clef, tout juste pour sa dose de drogue quotidienne.
Le sang en échange d'argent était courant et beaucoup comptait sur cette aubaine pour se réapprovisionner en substances illicites diverses.
Jack s'immobilisa devant une porte en bois, la lumière froide et étrange de la pleine lune lui donnait un aspect spectrale, il regardait à droite puis à gauche et enfin frappa nerveusement quelques coups. Un judas s'ouvrit, une paire d'yeux détaillèrent le garçon pour finalement le laisser pénétrer dans un couloir sombre et étroit.
Une odeur persistante de sang, de terre, de bois pourri et de moisissures régnait dans le bâtiment délabré. Par contre, la jeune femme qui lui avait ouvert était d'une beauté diaphane, presque surnaturelle. Jack n'avait jamais vu une infirmière si belle, çà changeait des grosses brutes hommasses avec du poil au menton se dit-il.
Ici, c'était une mystérieuse à la peu très pâle, aux lèvres purpurines et aux yeux et cheveux d'un noir de jais. Il put même détailler la rondeur et la forme parfaite de ses petits seins à travers la blancheur immaculée de l'habituelle tenue portée par les infirmières.
La jeune femme le fit s'installer sur un lit bancal entouré de rideaux d'un vert criard.
L'infirmière le fit sortir de ses pensées en arrivant avec le matérial. Jack serra le poing gauche plusieurs fois pour faire saillir ses veines. Quand l'aiguille fut plantée et que le sang se mit à couler petit à petit, le jeune homme se détendit. Il aimait ces moments de douce quiètude pendant lequel on s'occupait un peu de lui.
Peu après, sa tête se mit à tourner et il se sentait faiblir petit à petit, un peu trop peut-être. On devait sûrement lui retirer beaucoup trop de sang.
Quand il tenta de se redresser, il s'aperçut qu'on lui avait attaché bras et jambes sans qu'il s'en rende compte.
Il regardait nerveusement vers la gauche, le pot en verre dans lequel se deversait une partie de sa vie se remplissait dangereusement. D'une voix à peine audible, il appela à l'aide.
La jeune infirmière arriva et mit sensuellement son index devant les lèvres - chuuuuut.
Elle prit une éprouvette remplie de ce qui semblait être du sang et bu l'entièreté du contenu. Le jeune drogué fronça les sourcils. La fille lui fit alors un sourire, un joli sourire, avec deux belles canines démesurées enchâssées dans le maxilaire supérieur.


-C'est vraiment indispensable toute cette mise en scène Tim? Ca devient insupportable ces fausses dents! Et ce liquide dégeu qu'on nous fait ingurgiter, pouah!! C'est dégueulasse!!
-Nadège, cette "mise en scène" comme tu dis est indispensable. Si un de ces co**ards s'échappe et qu'il raconte ce qu'il a vu? Tu crois qu'on va croire un drogué qui parle de vampire?N'oublie pas ce qu'on nous a dit, le gouvernement nous laisse carte blanche pour éradiquer cette racaille rapidement, mais surtout pas de trace!!! Allez, on va vite le faire cramer dans le four et on arrête pour aujourd'hui, on a bien bossé!! Et puis je t'invite au resto, soyons fous!! Thai? Grec? Chinois?


Sur une idée de Magaly Martinot.

Chimère, j'adore ton poème L'ange déchu ! Il est magnifique, noir et émouvant comme je les aime ! BRAVO !! Oui je sais je date un peu, j'ai un peu de retard forumien...

N'en v'là un autre de moi... J'attends encore un peu avant de vous donner mes poèmes satanistes


Petit être, tu n'as pas vécu
La nature a repri ses droits
Je ne t'aurais jamais connu
Jamais serré tout contre moi

Au fond, peut-être est-ce mieux ainsi
Plutôt que naître dans un monde fou
Où personne ne respecte la vie
Où l'homme se plait parmi les loups

Aurais-tu pu changer ceci,
Si tu étais né mon enfant ?
Ou aurais-tu subi aussi
Les tristesses et les tourments

Garçon ou fille, peu m'importait
L'amour ne fait pas différence
Je t'aurais aimé comme tu es
J'aurais sublimé ton enfance

Mais l'oiseau est tombé du nid
Douillé de maman qui l'aimait
Et qui le reste de sa vie
L'aimera comme s'il était né

Papa je le serai encore
Maman elle le sera toujours
C'est lorsque frappe Dame la Mort
Que l'on se trouve un vrai amour

Je pense à toi mon cher enfant
Les yeux humides et le coeur gros
Tu vivras éternellement
Dans nos deux coeurs, toujours au chaud

Et dans ta bulle tu me souris
Sache qu'à jamais tu resteras
Bien à l'abri dans mon esprit
Où les horreurs n'entreront pas.

Pilouface, je crois vraiment que je suis vendue...! J'aime le déroulement et les finales de tes histoires. Pour ce qui est d'Angelus, ton poème est vraiment touchant. Il montre une bonne réalité.
Amicalement,
ZoZoH

Pour l'amour de tout ce qui est sacré, "poème" ne s'écrit pas avec un accent circonflexe. Je crois qu'il est utile de le signaler ici, puisqu'un bon nombre d'entre vous semble avoir décidé de l'orthographier comme ça.

Oups, c'est une question d'habitude, Poltergeist. Excuse moi Je vais faire attention pour bien l'orthographier.
Amicalement,
ZoZoH

J'aime beaucoup ton poème Angelus. J'en écris aussi mais j'attend un peu je suis encore toute nouvelle. Je verrais plus tard.
Au plaisir de te relire en rimes.

Je ne visais personne en particulier.

Soit dit en passant, vos poèmes ne sont pas mal, continuez !

Voilà un autre poème (moi je l'ai toujours écrit juste... Nananèreuh ! ) J'ai volontairement supprimé un paragraphe et modifié un mot de la dernière phrase pour ne pas choquer car tel n'est pas mon but !

Mon cerveau se consume
La vie quitte mes veines
Les yeux couverts de brume
Je marche l'âme en peine

Dans les plaies de mon âme
Purulentes blessures
Cicatrices infâmes
Suintantes morsures

Plonger dans les abîmes
Nos carcasses repoussantes
Des ténèbres sublimes
Se faire enfers de Dante

Le soufre nous purifie
Quand le feu brûle nos corps
La souffrance infinie
Dure encore et encore

Nos spectres vagabondent
Dans ces lieux désolés
Nous sommes rois de ce monde
Dans nos noirs mausolées

La Mort nous indiffère
Car nous sommes ses égaux
Nos farouches adversaires
Souffriront de mille maux

Que dans une chaleur infernale
Nos êtres soient pulvérisés
Qu'on ne nous délivre pas du mal
Et que nos morts soient sanctifiées

Merci pour tes compliments Angélus, moi aussi j'aime beaucoup tes poèmes... Et ne t'en fais pas pour le retard, de toute façon, je n'ai pas la notion du temps...

Donc, si j'ai bien compris ton poème est un poème sataniste ? C'est clair que c'est sombre, mais j'aime bien... par contre, maintenant je serai curieuse de voir la "version originale"...

J'ai aussi ENORMEMENT aimé les deux autres. Tu as un réel talent et je pèse mes mots !! Tu en as d'autres ?



Mes poèmes sont plutôt très sombres envers la race humaine en général et très pessimistes... Quant à savoir s'ils sont ou non satanistes, ça arrive parfois, dans "le feu de l'action" mais en aucun cas je ne le suis.
Je t'envoie l'original par mp

Je ne suis pas très réceptif à la poésie, mais j'ai trouvé certains passages beaux...

Notre sensibilité est notre véritable grandeur.

Elle a un sacrée scénario ton histoire aprés çà les parents vont plus acheter de mallette de chimiste à leurs bambins !

J'aime beaucoup ton style d'écriture pour ma part.

Moi je fait beaucoup de poèmes, mais encore plus de RAP.
Je vous en mettrai plus tard, car je n'ai pas beaucoup le temps pour le moment.

(Regardez ma signature c’est une phrase d’un de mes RAP)

Coucou

Je me décide enfin à vous mettre un de mes poèmes, J'en écris depuis longtemps mais j'ai un style plutôt bancal et encore je ne parle pas de l'orthographe. Mais je fais des efforts .

Fragilité d’un instant

Ma vie en continuelle souffrance
M’offre une ombre d’arrogance
Et dans ce système si pervers
Je me perd en vision de l’enfer

Mon amour est près de ma famille
Et ce silence est une approche tactique
Las sont mes yeux meurtris par la guerre
Dans ce monde où tout est à refaire !

Nous sommes tous frères de malchance
Pendant que nos cœurs la chamade danse
Moi qui ne fournit qu’une simple idée de mercenaire
Je me sens confuse devant un océan de colère

Même si tout le monde court après la réussite
Aujourd’hui toutes pensées n’ont pas de réponses explicites
Moi je mènerais mon destin de missionnaires
Afin de poursuivre nos combats irréels

Magali

Bon tant que c'est uniquement les textes ça va..

Tu n’aimes pas le RAP?
Ben moi je n'aime pas le métal, comme quoi: "Chacun c'est goûts"

Non je n'aime pas le rap, par goût personnel. Je n'ai cependant rien contre ceux qui aiment rassures-toi



Absolument !

pitite, j'aime beaucoup ton poème. Il est mélancolique et sombre, mes préférés ! Continue, j'ai hâte de lire les autres !

Merci et j'avoue que moi aussi j'ai hate de lire tes autres poèmes j'aime bien ton style également.

PILOUFACE, j'adore ! Continue comme ça. Je ne sais pas pourquoi mais cette Ethel, j'adore son style...

Pour ma part, j'écris dans le journal de mon école (école d'ingénieur, je précise, pour ceux qui m'imaginent en culotte courte), j'ai aussi quelques nouvelles à mon actif. le tout, non publié, en dehors d'une partie dans le journal en question.
De plus, une partie n'est "pas publiable". Je n'ai pas envie qu'on m'enferme dans un asile.
Sinon j'ai un projet de roman encore inachevé mais qui avance dans ma tête et parfois sur le papier, et aussi... une utopie, même les temps en matière de politique ne sont pas à l'innovation, de nos jours... Utopie réaliste, détail important, réaliste au sens de "se veut réalisable".