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Par Z.M avec agence, le 17 février 2010 à 17h12, mis à jour le 17 février 2010 à 17:37
Début janvier, un pirate informatique avait provoqué un embouteillage, à Moscou, en projetant des extraits d'un film pornographique sur écran géant. La mairie veut éviter un nouveau dérapage.
71 commentaireArticle suivant dans Insolite : Viande de chat : l'histoire de mauvais goût qui fait bouillir l'ItalieLes images d'un panneau publicitaire qui diffuse une vidéo pornographique à Moscou. © TF1 News La capitale russe a décidé de mettre les bouchées doubles. La mairie de Moscou a annoncé mercredi qu'elle allait protéger tous les écrans géants de publicité de la ville contre le piratage informatique, après qu'un hacker a réussi à diffuser au cœur de la capitale des extraits d'un film pornographique provoquant, au passage, un embouteillage.
Un porno pirate provoque un embouteillage
Un porno pirate provoque un embouteillageUn clip X a été diffusé sur une route de Moscou, jeudi, provoquant pendant vingt minutes un bouchon monstre.
Publié le 15/01/2010
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"Le comité a pris toutes les mesures possibles pour que cette situation ne se reproduise pas", a assuré le chef adjoint du comité en charge de la publicité de la mairie, Alexandre Mentchouk, expliquant qu'il n'était "pas question de démonter ces écrans publicitaires". L'une des méthodes envisagées est de mettre en place un système pour que l'écran s'éteigne au premier signe d'intrusion. Une surveillance permanente et en temps réel est aussi une possibilité. "Si nous n'avons pas 100%, 200%, voire 300% de garanties (de sécurité), nous n'installerons pas de tels écrans", a ajouté Alexandre Mentchouk.
"J'aime faire des blagues. Je voulais amuser les gens"
De son côté, le hacker, responsable de l'attaque du 14 janvier, Igor Blinnikov, s'est vanté de son succès dans les pages du quotidien populaire Tvoï Dien, assurant qu'il lui avait été "très facile" de réaliser cette opération. "Honnêtement, lorsque j'ai appris qu'une enquête criminelle allait être menée, j'ai eu peur. Mais (les policiers) ne sont arrivés chez moi qu'au bout d'un mois. Je finissais même par me demander s'ils allaient me trouver", a-t-il ajouté. "J'aime faire des blagues. Je voulais amuser les gens", a expliqué cet homme de 40 ans, à qui son sens de l'humour a valu d'être désormais poursuivi en justice